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Publié par | argent-patrimoine |
Publié le | 03 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 9 |
Langue | Français |
Extrait
Pierre-Yves Esclapez, président de Stratégie Euro Prestige nous expose comment. « C'est la combinaison de ces 3 critères qui permettra de prendre la bonne décision d'investissement. La solidité de l'assureur est le premier critère. Il faut privilégier un établissement dont l'assurance est le métier principal. La multiplication des métiers, avec des risques de nature très différente, est source de dérive ».
Si les banques d'affaires et de réseaux avaient été séparées, les conséquences des risques pris par les uns auraient probablement eu des conséquences bien différentes sur les autres et sur l'intervention des États. La solidité de l'assureur passe également par sa politique en termes de rendement brut sur fonds en euros. Un rendement très supérieur à la moyenne servi sur le marché doit interpeller. En effet, au-delà du sentiment à court terme d'avoir obtenu une performance supérieure aux autres contrats d'assurance, il faut s'interroger sur les conditions qui ont amené cette performance. S'agit-il d'une politique commerciale pour les nouveaux clients ? Les risques pris par la gestion pour obtenir cette performance sont-ils de même nature que ceux pris par d'autres gestions de fonds en euros ? Les provisions pour dépréciations (dette grecque ou autres) sont-elles de même nature ?
Faut-il jouer la sécurité absolue ou s'investir sur les marchés en fonction d'une part de son aversion au risque et d'autre part de sa durée de placement ? Il semble raisonnable de privilégier aujourd'hui la sécurité. Même si les rendements servis en 2011 sont globalement en baisse par rapport à 2010, en termes d'enrichissement réel, la rentabilité reste supérieure à l'inflation. Un rendement supérieur à un taux sans risque sur moyen/long terme ne semble plus être une équation gagnante dans un environnement économique en profond changement depuis 4 ans et probablement encore pour quelques années. Les mécanismes de stabilisation de nos économies doivent être repensés au risque d'aller de crise en crise.
Avec la baisse des retraites, de nombreux épargnants utilisent leur contrat d'assurancevie pour compléter leurs revenus. Le cadre fiscal de celle-ci est particulièrement adapté aux retraits réguliers. En comparaison d'autres formes de placement, l'assurancevie est aujourd'hui un excellent outil de gestion patrimonial, et cela y compris face à l'immobilier en raisonnant en termes de rentabilité nette de fiscalité. Pour une étude complète, les conseillers indépendants ont une bonne connaissance de la matière patrimoniale et sont mieux à même de vous apporter un conseil sur la durée.