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Sarkozy en connaît un rayon Pratiquant irrégulier, principalement sur ses lieux de vacances, Nicolas Sarkozy est un authentique passionné de vélo. "C'est mon sport favori", se plait-il à répéter. Les six vainqueurs d'étape français du Tour 2010 ont pu le constater. Réunis une heure durant, Sylvain Chavanel, Sandy Casar, Christophe Riblon, Thomas Voeckler (en photo avec le président), Pierrick Fédrigo, Anthony Charteau et John Gadret ont discuté vélo avec le chef de l'Etat. Et à leur grande surprise, ce dernier maitrisait la chose cycliste, citant même quelques références. "Il sort des anecdotes que peu de personnes connaissent. Même nous, on est moins calés que lui sur la culture cycliste", relevait Christophe Riblon. "Visiblement, il était parfaitement au fait de ce qui s'est passé pendant les trois semaines du Tour. Il avait suivi toutes les étapes et il connaissait parfaitement l'évolution de chacun de nos coureurs", constatait de son côté Marc Madiot. Nicolas Sarkozy était d'autant plus au courant de l'actualité qu'il avait profité de quelques jours de liberté pour se rendre sur les routes du Tour. Un endroit où il fait toujours bon se montrer lorsqu'on est un homme public, Président en exercice ou pas. "J'ai toujours été amoureux du Tour de France, je le suis depuis que je suis enfant", confiait-il en 2010. Depuis le début de son quinquennat, il s'y est d'ailleurs rendu à trois reprises.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Sarkozy en connaît un rayon

Pratiquant irrégulier, principalement sur ses lieux de vacances, Nicolas Sarkozy est un authentique passionné de vélo. "C'est mon sport favori", se plait-il à répéter. Les six vainqueurs d'étape français du Tour 2010 ont pu le constater. Réunis une heure durant, Sylvain Chavanel, Sandy Casar, Christophe Riblon, Thomas Voeckler (en photo avec le président), Pierrick Fédrigo, Anthony Charteau et John Gadret ont discuté vélo avec le chef de l'Etat. Et à leur grande surprise, ce dernier maitrisait la chose cycliste, citant même quelques références. "Il sort des anecdotes que peu de personnes connaissent. Même nous, on est moins calés que lui sur la culture cycliste", relevait Christophe Riblon. "Visiblement, il était parfaitement au fait de ce qui s'est passé pendant les trois semaines du Tour. Il avait suivi toutes les étapes et il connaissait parfaitement l'évolution de chacun de nos coureurs", constatait de son côté Marc Madiot. Nicolas Sarkozy était d'autant plus au courant de l'actualité qu'il avait profité de quelques jours de liberté pour se rendre sur les routes du Tour. Un endroit où il fait toujours bon se montrer lorsqu'on est un homme public, Président en exercice ou pas. "J'ai toujours été amoureux du Tour de France, je le suis depuis que je suis enfant", confiait-il en 2010.

Depuis le début de son quinquennat, il s'y est d'ailleurs rendu à trois reprises. Aux côtés de Christian Prudhomme dans la voiture de direction de course lors de la 17ème étape, le chef de l'Etat s'était empressé d'aller saluer Lance Armstrong, Alberto Contador et Andy Schleck dès leur arrivée au sommet du Tourmalet.

Un geste qui n'avait pas manqué de susciter l'agacement de certains coureurs français, Jérémy Roy le premier. "Je suis déçu que Sarko aille voir Armstrong et pas les frenchies, avait écrit le coureur de la FDJ sur son Twitter. C'est bien notre Président, non ?" Les affinités de Nicolas Sarkozy avec le cyclisme ne datent pas d'hier. En 2009, déjà le chef de l'Etat avait eu l'occasion de déjeuner avec Lance Armstrong, lequel le qualifie "de vrai fan de vélo". Plus récemment, le septuple vainqueur du Tour, dont le retour constituait un "combat fantastique et un beau témoignage", selon le chef de l'Etat, lui avait offert un vélo personnalisé sur lequel apparaissait un coq doré et des drapeaux français sur les roues, le jeu de direction et le cadre. La valeur de l'objet avoisinerait les 5300 euros. En 2008, le Président de la République avait déjà reçu un vélo (un B'Twin Racing Décathlon), des mains de Martine Aubry cette fois-ci.

"Vous pourrez rouler 35 heures avec, non ?", avait plaisanté un journaliste.

"Plus ! Pourquoi 35 heures ?", avait rétorqué le chef de l'Etat. Et la première secrétaire du Parti Socialiste de conclure : "Non justement, c'est pendant les périodes de RTT qu'on peut utiliser le vélo".

Compte tenu de son emploi du temps chargé, Nicolas Sarkozy n'a pas souvent l'occasion d'enfourcher ses montures. Il le fait sur les lieux de villégiature, principalement lorsqu'il se trouve au Cap Nègre. L'été dernier, le chef de l'Etat avait par exemple escaladé le col du Canadel (5,85 km à 6%) situé dans le Massif des Maures. Il lui arrive d'être accompagné de certaines personnalités.

"J'ai toujours été amoureux du Tour de France, je le suis depuis que je suis enfant"

L'ancien président du groupe Pinault-Printemps-Redoute, François Pinault, est par exemple surnommé le "copain de vélo" dans son entourage. Du temps où il était maire de Neuilly, Michel Drucker partageait aussi des sorties avec lui. Mais jusqu'à cette année, Nicolas Sarkozy n'était qu'un routier comme les autres.

Sur initiative de David Lappartient (voir ci-dessous), le chef de l'Etat possède désormais une licence délivrée par la Fédération Française de Cyclisme. Si la probabilité de le croiser sur une cyclo dans les mois à venir paraît infinitésimale, le geste est avant tout symbolique. Peu friand du port du casque, Nicolas Sarkozy va désormais devoir montrer l'exemple aux quelques 100 000 licenciés de la FFC.

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