UN TOUR OÙ IL FAUDRA SOUOULEVER DES MONTAGNES
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UN TOUR OÙ IL FAUDRA SOUOULEVER DES MONTAGNES Andy Schleck en jaune et Mark Cavendish en vert à Paris le 24 juillet prochain ? Comme chaque année au mois de juillet, les amoureux du cyclisme vont se régaler en regardant le Tour de France. Entre le 2 et le 24 juillet, les coureurs vont devoir avaler 3471 kms (le record en distance de la Grande Boucle reste de 5745 km en 1926) répartis dans les 21 étapes de cette 98ème édition de la Grande Boucle. À la lecture du parcours, ce Tour, qui démarre par le passage du Gois (le Tour s'élancera pour la quatrième fois de son histoire de la Vendée après 1993, 1999 et 2005) en Vendée et avec des incursions en Bretagne et en Normandie, s'annonce très montagneux avec six étapes de montagne dont quatre arrivées en altitude (la plus haute se situant à 2645 mètres, en haut du Galibier. C'est l'altitude de la plus haute ligne d'arrivée dans l'histoire du Tour de France). Le premier tiers de parcours est marqué par une "vraie volonté de proposer des arrivées où tout peut se passer et de mettre en scène la première semaine" (Christian Prudhomme). Les opportunités de briller ne manqueront pas pour les puncheurs avec le Mûr de Bretagne ou encore l'arrivée sur le Cap Fréhel. L'étape LorientMûr de Bretagne symbolise parfaitement la course en mouvement que préconisent les organisateurs avec dès cette première semaine une arrivée au sommet de la côte du Mûr de Bretagne après une ascension de 2km et des passages de 7 à 15%.

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Publié le 03 juin 2011
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Langue Français

Extrait

UN TOUR OÙ IL FAUDRA SOUOULEVER DES MONTAGNES

Andy Schleck en jaune et Mark Cavendish en vert à Paris le 24 juillet prochain ?

Comme chaque année au mois de juillet, les amoureux du cyclisme vont se régaler en regardant le Tour de France. Entre le 2 et le 24 juillet, les coureurs vont devoir avaler 3471 kms (le record en distance de la Grande Boucle reste de 5745 km en 1926) répartis dans les 21 étapes de cette 98ème édition de la Grande Boucle. À la lecture du parcours, ce Tour, qui démarre par le passage du Gois (le Tour s'élancera pour la quatrième fois de son histoire de la Vendée après 1993, 1999 et 2005) en Vendée et avec des incursions en Bretagne et en Normandie, s'annonce très montagneux avec six étapes de montagne dont quatre arrivées en altitude (la plus haute se situant à 2645 mètres, en haut du Galibier. C'est l'altitude de la plus haute ligne d'arrivée dans l'histoire du Tour de France). Le premier tiers de parcours est marqué par une "vraie volonté de proposer des arrivées où tout peut se passer et de mettre en scène la première semaine" (Christian Prudhomme). Les opportunités de briller ne manqueront pas pour les puncheurs avec le Mûr de Bretagne ou encore l'arrivée sur le Cap Fréhel. L'étape LorientMûr de Bretagne symbolise parfaitement la course en mouvement que préconisent les organisateurs avec dès cette première semaine une arrivée au sommet de la côte du Mûr de Bretagne après une ascension de 2km et des passages de 7 à 15%. Cette montée est d'ailleurs appelée "l'Alpe d'Huez bretonne".

Équilibre entre les Pyrénées et les Alpes

La bagarre promet d'être intense dès les premiers jours et le spectacle total. C'est par les Pyrénées, le jour de la fête nationale que les coureurs démarreront les étapes montagneuses avec le col du Tourmalet lors de 12ème étape dont l'arrivée sera jugée à Luz-Ardiden. Les coureurs n'auront guère le temps de souffler puisque deux jours plus tard, ils s'attaqueront au plateau de Beille. Ils n'auront pas plus le temps de souffler entre les Pyrénées et les Alpes car la transition sera rapide et les Alpes constitueront l'ultime juge de paix avant l'arrivée sur les Champs Elysées. Si l'année dernière les Pyrénées étaient à l'honneur avec un centenaire, cette année ce sont les Alpes qui fêtent le leur avec le centenaire du premier passage du Tour de France au Galibier. Celui qui est l'un des cols les plus mythiques de la course sera à la fête avec une arrivée au sommet et un passage sur l'étape en direction de l'Alpe d'Huez. L'Alpe d'Huez, véritable juge de paix comme d'habitude et qui se situe deux jours seulement avant l'arrivée à Paris. Dans les Pyrénées les coureurs retrouveront des cols classiques avec Luz-Ardiden, le col d'Aubisque ou encore le Plateau de Beille : "Même si le but est de maintenir le suspense jusqu'au dernier moment, nous souhaitions équilibrer les Pyrénées et les Alpes. Dans les deux massifs, nous aurons trois étapes et deux arrivées en altitude" avait déclaré Christian Prudhomme lors de la présentation de cette 98ème édition. Le seul contre-la-montre individuel de l'épreuve se déroulera sur 41 kilomètres, autour de Grenoble et présente un profil compliqué et tourmenté. Même s'il s'agit d'un Tour montagneux, il n'y aura pas que des ascensions dans ce tour. Il y aura aussi 10 étapes de plaine, une étape de contrela-montre par équipe (23 km) : "Ce contre-la-montre par équipes est prévu dès le deuxième jour. La boucle autour des Essarts fera 23 km, une distance limitée afin que la course ne soit pas figée par des écarts trop importants" a déclaré Prudhomme.

Un seul contre-la-montre individuel

34 départements seront visités par les coureurs et le Tour ne sortira qu'une seule fois de France, ce sera pour se rendre en Italie avec une arrivée et un départ à Pinerolo. L'étape la plus courte (entre Modane et l'Alpe d'Huez) sera de 109 kilomètres seulement alors que l'étape la plus longue est celle entre Dinan et Lisieux avec 226 kilomètres. Enfin la dernière étape, longue de 160 kms se déroulera entre Créteil et Paris, avec l'apothéose sur les Champs Elysées, ça, ça ne change pas. Cette 98ème édition présente un parcours alléchant avec "de vraies arrivées en altitude" et non plus des cols qui se situent à 40 ou 50 kilomètres de l'arrivée et peu de contre la montre. Ce Tour est donc véritablement et plus que jamais fait pour un grimpeur. Il semble taillé sur pièces pour Alberto Contador mais Andy Schleck n'a pas dit son dernier mot et, avec la montagne, il trouvera aussi un bon terrain d'expression pour faire valoir ses qualités de grimpeur. La bataille promet d'être belle et on ne va surtout pas s'en plaindre.

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