Mon pire cadeau, un connard sexy !

Eva Baldaras

Description

Leur deal ? Une nuit magique...

Leur promesse ? Aucune attente, aucune obligation, aucun engagement et aucune déception...

Éla déteste les imprévus. Surtout quand, lors d'un dîner entre amis, elle retrouve Max, le policier sexy, qui l'avait arrêtée quelques heures plus tôt lors d'un contrôle routier.

Si elle le découvre culotté et connard à souhait, Max, lui, comprend qu'elle lui a menti pour éviter la verbalisation. Cependant, entre eux, l'énervement et l'incompréhension laissent rapidement place au plus brûlant des désirs. Quoi de mieux qu'une nuit magique, une seule, pour combler cette subite attirance ?

Même s'ils s'étaient promis de ne jamais se revoir, ils se retrouvent quelques jours plus tard en Finlande, pour fêter Noël avec leurs amis respectifs.

Dès lors, Éla n’a plus qu’une seule idée en tête : que ce joli policier devienne son mec sex toy vivant, sans se soucier des conséquences !

Sujets

• Policier & Thriller
• Thriller
• Romance
• Romance policière
• Toute la romance
• Romance contemporaine
• Sexualité
• sexualité
• Suspenso
• Noel
• Blind date
• Époque contemporaine
• Suspense
• Fiction
• Scandinavie
• Laponie
• Amour
• Sexualité
• Littérature
• Europe

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 21 novembre 2021
• Nombre de lectures: 164
• EAN13: 9782376528043
• Langue: Français

Extrait

Merci d’avoir acheté ce roman !

L’équipe de Butterfly Editions est heureuse de vous accueillir parmi ses lecteurs, en espérant que cette histoire vous captivera et vous passionnera.

Si vous souhaitez rester au courant de nos sorties et avoir accès aux premiers chapitres gratuits de nos romans, n’hésitez pas à vous abonner aux différents comptes officiels de Butterfly Editions.

Facebook : @editionsbutterfly
Instagram : butterflyeditionsfrance

Suivez-nous sur TikTok, pour avoir accès à du contenue inédit sur nos ouvrages.

TikTok : butterflyeditions

N’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter pour vous tenir au courant de toutes nos sorties, événements et autres surprises… Pour y avoir accès, rendez-vous sur notre site www.butterfly-editions.com !

Bienvenue dans notre communauté !

Eva Baldaras
Mon pire cadeau, un connard sexy !



ISBN : 978-2-37652-804-3
Titre de l'édition originale : Mon pire cadeau, un connard sexy !
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-804-3
Dépôt Légal : novembre 2021
15112021-1000-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
[e-mail]

Il suffit parfois d’un regard au hasard pour tomber sur la personne qui est faite pour vous. Très souvent, les yeux se découvrent pour la première fois avec une attirance incontrôlable. Ils se percutent, se lient et s’aimantent sans que l’on n’en saisisse le sens. Pourtant, un truc, au fond de vous, vous souffle que quelque chose se passe. Si ça vous arrive, osez faire le premier pas, parce qu’une rencontre comme celle-là ne se reproduira pas deux fois.
Eva Baldaras
Ce livre est dédié à tous les Max de la Terre qui font un métier remarquable et qui nous protègent chaque jour, et à l’amour qui nous surprend sans prévenir !
Prologue





Max

Je ne crois pas au coup de foudre.
Je ne crois pas au romantisme.
Je ne crois pas à l’amour éternel.
En fait, je ne crois pas à l’amour tout court.
Alors, que dire de l’amour unique, de l’âme sœur et de toutes ces conneries ?
Rien, si ce n’est que je n’y crois pas.
Du tout.
De toute façon, de nos jours, toutes les histoires d’amour finissent mal (et ce n’est pas qu’en général ) : soit elle te quitte, soit elle te fait disparaître de sa vie… entre autres.
Et que dire des périodes de fêtes ? La Saint-Valentin, Pâques… Noël…
En parlant de Noël…
Ma petite sœur et ma mère s’affairent déjà à la préparation de cette fête de fin d’année, à savoir : le menu du réveillon, les cadeaux à prévoir avec une belle liste d’analyse par profil à la clé, la liste presque définitive des personnes présentes… alors que l’été n’a pas encore tiré sa révérence et que nous ne sommes qu'au début du mois de septembre. Bientôt, si ça continue, les magasins se pareront de leurs habits de Noël dès août… Noël, les guirlandes, le chocolat chaud, les marchés nocturnes, les cadeaux, le réveillon obligatoire… j’en passe et des meilleures !
Qu’est-ce que j’en pense finalement ?
Rien, si ce n’est que je déteste tout ça.
Pourquoi ?
Parce que Noël est une fête commerciale, comme toutes les autres, éphémères, que tout le monde sourit bêtement, s’efforce de paraître joyeux devenant subitement amnésique sur les différends qui nous opposent, sur les guerres de famille, sur la misère dans le monde. Une espèce de trêve qui devrait finalement se réaliser tout au long de l’année. Personnellement, je n’ai pas besoin d’attendre Noël pour voir mes parents et ma petite sœur. Par contre, je déteste toute cette hypocrisie affichée par certains convives qui se fichent de nous le reste de l’année.
De plus, à Noël, il y a des personnes malheureuses, des êtres humains qui crèvent la dalle, qui sont seuls ou… qui se sont fait larguer par leur meuf… et à qui on va dire le jour du réveillon : « Elle n’est pas avec toi, ta copine ? »
Ben non, Éléonore est partie.
Bref, tous ces trucs m’emmerdent à un point… !
D’ailleurs…
Je ne suis pas fan des films romantiques de Noël, même si je fais l’effort d’en regarder de temps en temps avec ma petite sœur de dix-huit ans, qui se trouve être une serial addict tout au long de l’année.
Je ne suis pas fan des filles casse-couilles qui nous remplissent la tête avec une flopée de mots qui n’ont ni queue ni tête (la dernière que mon meilleur ami m’a présentée, par exemple). Ni de celles qui font le premier pas, car ce sont toutes des aguicheuses (l’avant-dernière qu’il m’a présentée, encore, par exemple). Et je m’arrêterai là.
Alors, que dire de la nouvelle idée géniale (c’est ironique, bien sûr) de mon meilleur pote ?
Absurde.
Débile.
Complètement timbrée.
Et ce n’est pas mon dernier mot.
Tout est parti d’un pari : si je perdais, je devais me soumettre à un gage.
Résultat des courses ? J’ai joué, et comme un con, et j’ai perdu.
Le jeu ? Un lancer stupide de pièce de monnaie en l’air : pile ou face, simplement. J’ai dit pile, mais c'est face qui s'est présentée.
L’idée de mon pote pour le gage ? Le laisser me trouver une copine avant fin août.
Bref.
En définitive, il n’a pas trouvé de nouvelle prétendante et a décidé d'une autre méthode… Voir ce que cette voyante de foire, dans cette fête foraine parisienne, me prédirait. J’ai toujours considéré les prédictions comme une grande supercherie, mais il semble évident que mon pote y croit un peu.
Franchement ? Sachant ce que j’en pense, il aurait pu trouver autre chose. Mais un deal est un deal , je n’ai qu’une parole et je me suis plié à sa volonté d’être ici, en ce moment même, chez cette bonne femme complètement farfelue. Moi, assis en face d’elle, Nolan à mes côtés, autour d’une table en bois vieilli sur une chaise bancale qui donne l’impression qu’elle risque de se renverser si jamais je fais un mouvement trop brusque.
Elle ne doit pas bien gagner sa vie, vu le mobilier qu’elle détient.
Soudain, elle me fait pitié ; au moins, elle aura eu un client aujourd’hui.
Dans un silence troublant, celle-ci me scrute de son regard perçant comme si j’étais un extraterrestre, puis ferme ses paupières comme si elle cherchait à se concentrer. J’en profite pour la détailler. Ses yeux ont une forme ovale très étrange et contiennent des pupilles si petites qu’elles se confondent avec l’iris d’une même couleur, noir absolu. Ou alors, est-ce la pénombre dans laquelle cette pièce est plongée qui leur donne cet aspect ? Son nez est crochu comme les sorcières dans les dessins animés que je regardais enfant. Ses cheveux sont tellement rouges et crépus qu’ils me semblent irréels, et que dire de sa voix ? Chevrotante, aiguë et grave à la fois ?
En réalité, elle pourrait presque me foutre les pétoches… et l’atmosphère perversement épouvantable qui plane dans cette pièce donnerait la chair de poule à n’importe qui. Pourtant, il fait au moins trente degrés là-dedans.
Un coup de tonnerre retentit au-dessus de nous, comme si un orage allait éclater, mais il est trop bizarre pour être réel, et je ne tarde pas à comprendre qu’il a jailli des haut-parleurs que j’ai remarqués en entrant. Je secoue la tête, dépité par ce que Nolan m’inflige, et lui jette ensuite un coup d’œil en levant les yeux au ciel. En réponse, celui-ci dresse son pouce dans ma direction. Ma tête se secoue une nouvelle fois automatiquement.
Lorsque mon attention se repose sur la voyante, celle-ci m’adresse un sourire entendu et hoche la tête. Je suppose qu’elle va commencer son cinéma. Elle se tourne un instant vers un coin sombre de la pièce. De profil, je peux voir que ses lèvres s’étirent. Elle se fout de moi ou alors elle a envie de rire (d'autre chose ?).
On va lui laisser le bénéfice du doute. Pas la peine de m’énerver contre elle, de la traiter d’usurpatrice et de me tirer d’ici comme un voleur ou un trouillard qu’elle penserait que je peux être. Parce que je suis ici en connaissance de cause et que je n’ai pas peur d’elle.
Je me résigne à lui tendre ma main lorsqu’elle me fait face à nouveau, et que, d’un geste, elle m’invite à la lui donner.
Quand elle me la saisit pour y lire les lignes, je frissonne, tant son contact m’est désagréable. En plus de sa main glacée, il émane d’elle une espèce d’aura maléfique : elle est chétive, maigrichonne, avec un gros grain de beauté sur sa joue droite, percée d'un poil long qui doit mesurer trois centimètres. Elle pourrait tout de même le couper…
Elle se fiche de son apparence ; au moins, elle est naturelle.
Ou peut-être qu’elle se maquille pendant des heures pour se mettre dans la peau de son personnage. Comme toutes ces filles qui ressemblent à des camions volés pour paraître plus belles, afin de planquer leur vrai visage. Comme Éléonore m'a caché le sien.
Un grognement sourd résonne au fond de la pièce. Je respire et souffle en tentant de maîtriser mon impatience à quitter les lieux, car les bruitages m’agacent au plus haut point, d’autant plus que les membranes de ses haut-parleurs mal réglés produisent une vibration, assortie d’un sifflement destiné à nous détruire les tympans.
Ses yeux rivés sur ma main sont très attentifs et semblent suivre minutieusement les lignes. Bizarrement, j’ai beau affirmer ne pas croire une seconde au fait qu’elle peut voir dans mon avenir juste en lisant dans les lignes de ma main, j’ai un petit truc au fond de moi qui ne peut s’empêcher de vouloir connaître ses révélations.
Soudain, je remarque que la chaise sur laquelle je suis assis est étrangement froide, bien que mon postérieur y stagne depu