Sinner love
280 pages
Français

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Description

Il suffit d'une seconde pour que votre vie bascule.


Parce que oui, il a suffi d'une seconde à mon beau-père pour tuer ma mère sous mes yeux, et me rendre orpheline à seize ans.


J'ai été confiée à la garde du mystérieux Darrow MacKenna, ce puissant et richissime génie de l'informatique, fondateur de Sparks, l’application de rencontres à la mode.


Darrow MacKenna, cet homme torturé qui n'a pas d'autre choix que de m'ouvrir les portes de sa demeure high tech pour me protéger des dangers qui me poursuivent.


Mais personne n’a songé que c'était peut-être lui, le danger. Personne n'a songé que tous les codes ont leur faille, même celui de son cœur.


Personne n'a songé que son refuge abriterait nos baisers volés. Notre amour interdit. Ni que moi, Hazel Burns, je deviendrais son erreur système.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 octobre 2020
Nombre de lectures 63
EAN13 9782379931406
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chlore SMYS
&
Juliette PIERCE
 
 

 

 
 
 
 
Les auteures sont représentées par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
Nom de l’ouvrage : Sinner Love
Auteures : Chlore SMYS & Juliette PIERCE
Suivi éditorial : Sarah Berziou
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2020
Couverture © Black Ink Éditions.
Réalisation Sweet Contours - Elisia Blade
Crédits photo Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-140-6
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour Sarah,
Qui a aimé Dazel au premier regard et qui rend l’aventure chaque fois plus belle.
 
 
 
 
 
 
 
« La vie sans amour n’est qu’une forme de prison. »
Iron Gold
Pierce Brown
Table des matières
Table des matières
01.        Hazel
02.        Darrow
03.        Darrow
04.        Hazel
05.        Darrow
06.        Darrow
07.        Hazel
08.        Darrow
09.        Darrow
10.        Hazel
11.        Darrow
12.        Darrow
13.        Hazel
14.        Hazel
15.        Darrow
16.        Hazel
17.        Darrow
18.        Darrow
19.        Darrow
20.        Darrow
21.        Hazel
22.        Darrow
23.        Hazel
24.        Darrow
25.        Hazel
26.        Darrow
27.        Darrow
28.        Hazel
29.        Hazel
30.        Darrow
31.        Darrow
32.        Darrow
33.        Hazel
34.        Hazel
35.        Hazel
36.        Darrow
37.        Darrow
38.        Hazel
39.        Darrow
40.        Darrow
41.        Hazel
42.        Darrow
43.        Darrow
44.        Hazel
45.        Darrow
46.        Darrow
47.        Hazel
48.        Hazel
49.        Darrow
50.        Hazel
51.        Hazel
52.        Darrow
53.        Hazel
54.        Darrow
55.        Hazel
56.        Darrow
57.        Darrow
58.        Hazel
59.        Darrow
60.        Darrow
61.        Darrow
62.        Hazel
63.        Darrow
64.        Darrow
65.        Hazel
66.        Darrow
67.        Darrow
68.        Hazel
69.        Hazel
70.        Hazel
71.        Darrow
72.        Darrow
73.        Hazel
74.        Darrow
75.        Hazel
76.        Hazel
77.        Hazel
78.        Darrow
79.        Darrow
80.        Darrow
81.        Darrow
82.        Hazel
83.        Darrow
84.        Hazel
85.        Darrow
86.        Darrow
87.        Hazel
88.        Darrow
89.        Hazel
90.        Hazel
91.        Darrow
92.        Hazel
Remerciements
Déjà parus chez Black Ink Éditions

 
 
Hazel

Mai
La vie ne tient qu’à un fil.
On ne s’en rend pas compte avant que l’impensable se produise. On croit bêtement que tout est éternel, et que rien ne pourra jamais nous arriver.
On m’avait dit : la vie ne tient qu’à un fil, Hazel, alors fais gaffe de ne pas le couper.
Ma vie, pour ma part, tenait à moins que ça, car un coup de poing a tout envoyé valser.
C’est la tempe, le problème. Il a visé la tempe, et ma mère est tombée sur la table basse. Morte sur le coup. Elle a arrêté de souffrir, me suis-je dit au moment où le craquement résonnait dans la maison . Ce bruit, c’est l’ouverture des portes du paradis.
Aujourd’hui je sais pas trop pourquoi j’ai pensé ça. Soit parce que j’étais high 1 comme pas possible, soit parce que réaliser que ma mère venait de me quitter était trop dur à supporter.
Peut-être que les portes du paradis se sont ouvertes pour elle, mais pas pour moi. Il y a eu le ballet des avocats, de la famille, des amis qu’on voyait souvent, des amis qu’on ne voyait jamais. Des inconnus qui viennent manger les miettes du testament et des veillées funéraires où croulait plus de nourriture que d’honnêteté. Pourquoi est-ce que vous amenez à manger ? Ma mère n’en a plus besoin et sa mort m’a coupé l’appétit. Il y a eu ceux qui ont léché ses cendres, parce qu’elle voulait s’éteindre dans les flammes.
Pour éviter de faire face au précipice que sa mort a laissé dans ma poitrine, je m’échappe de cette ambiance glauque autant que je peux. Je marche le long de la plage, plonge mes orteils dans l’eau limpide. Une douleur indicible, à peine gérable, qui, comme un tsunami, engloutit tout sur son passage. Son prénom est devenu un trou noir, avalant toute étincelle de lumière autour de lui. Chacune de mes pensées se tourne vers elle. Pourquoi ? Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Pourquoi cette putain de douleur ne veut-elle pas partir pour de bon ?
Luna est la seule à retrouver ma trace. Elle vient se poster près de moi et nous contemplons l’horizon alors que le ressac nous calme. Enfin, me calme, surtout. J’essaye de retenir les larmes depuis ce matin mais c’est hors de ma portée. Elles roulent le long de mes joues, mues d’une vie propre.
De lourds nuages noirs s’amoncellent au-dessus de la mer déchaînée. Les vagues sont belles, aujourd’hui. J’aurais pu surfer.
— Hey. Tout le monde te cherche.
Je jette un coup d’œil vers la falaise qui nous surplombe. Là-haut se trouvent toutes les maisons de la Vérité Intérieure, cette communauté qui m’a vue naître, grandir... et qui a vu ma mère mourir. Ma maison a été la première d’une longue série et elle est aussi la plus grande. Elle est surnommée la Ferme. Aujourd’hui, elle est devenue scène de crime. Mon beau-père y a tué ma mère.
— Je crois que je vais vomir, lâché-je.
Je ne pensais pas le dire à voix haute.
Je pose instinctivement ma main sur mon plexus solaire, là où trône mon tatouage en dentelles.
— Ça va aller, Hazel, tu verras...
« Ça va aller. » Non, ça n’ira pas. Comment est-ce que ça pourrait aller ? Elle m’a été arrachée. Elle est partie. Et aujourd’hui, il y a des assistantes sociales, des policiers, des inconnus qui fouillent dans ma vie et qui cherchent à comprendre ce qui s’est produit ce soir-là.
Moi aussi, j’aimerais comprendre. Mais toutes les pièces du puzzle sont désordonnées dans ma tête.
— Je te promets que j’essaye, murmuré-je. De m’accrocher à quelque chose, de…
— Je sais que ce n’est pas facile. Mais je serai là, moi. Je te protégerai. Je t’aiderai.
Du haut de son mètre soixante et ses cinquante kilos tout mouillés, je ne vois pas comment Luna pourrait me protéger de lui . Pourtant, l’entendre, le lire dans son regard m’apporte une sérénité que je n’ai plus depuis que ça s’est produit. Il y a dix jours. J’ai l’impression que ça fait dix ans.
Sa mère a été adorable ; elle m’a gardée chez elle malgré les hurlements dans la nuit, malgré les crises de nerfs, malgré la colère qui a renversé toutes mes défenses.
— C’est gentil, Luna, mais je ne reste pas.
— Comment ça, tu ne restes pas ?
Personne ne part jamais de la Vérité Intérieure. Personne ne quitte jamais Half Moon Bay. C’est ce que je lis dans l’incrédulité de son regard. La terreur qui m’habite est plus grande encore que l’idée d’abandonner tout ce que j’aie jamais connu. Car s’ il est relâché... Qui sait ce qu’il pourrait me faire ? Au milieu de la paperasse, des robes noires à enfiler, des larmes à sécher, du cœur qui menace d’imploser dans la poitrine, il y a eu un nom, qui a émergé du chaos comme une oasis protectrice. Un rocher s’élevant au cœur de la mer déchaînée. Un récif, un roc, un phare, appelez-le comme vous voulez.
Darrow MacKenna.
— Ma mère a laissé un testament et une avocate trop zélée derrière elle. S’il devait lui arriver quelque chose, elle voulait que je sois confiée à la garde de quelqu’un qui ne soit pas d’ici.
Sous-entendu qui n’appartient pas à notre communauté.
— Et tu pars quand ?
L’inquiétude se lit dans ses prunelles. J’arrime à nouveau mon regard à ces nuages qui surplombent le paysage.
— D’un instant à l’autre. C’est pour ça que je suis venue ici. C’est peut-être la dernière fois avant un long, très long moment que je vois notre petite crique.
— Tu ne peux pas partir, Hazel, enfin ! Tu as toujours vécu ici, avec nous, à la Vérité Intérieure...
Je baisse la tête, laisse mes longs cheveux châtains recouvrir mon visage. Quand maman a rendu son dernier souffle, je crois qu’une partie de moi a voulu mourir avec elle.
Hazel Burns s’est peut-être éteinte en même temps que sa mère, en fin de compte. J’ai envie de lui dire, à Luna, de ne pas me regretter. Que la fille qu’elle voit devant ses yeux n’est plus qu’un fantôme, qu’un animal blessé qui ne sait pas s’il passera la nuit. Qui ne peut que s’en vouloir de ce qui s’est produit. J’ai eu envie de lui dire que je préférais qu’elle garde le souvenir de celle que j’ai été.
Au moment de prononcer ces mots, j’ai remarqué la douleur que je laissais chez elle aussi. Elle n’avait pas besoin de l’entendre, elle l’avait déjà compris.
L’ancienne Hazel n’était plus.
 

 
C’est l’avocate de ma mère qui vient me chercher en fin d’après-midi. Olivia : grande, brune, d’immenses yeux verts charmeurs et un sourire qui me ferait reprendre foi en l’humanité. Je crois que depuis cette funeste nuit, elle est devenue mon étoile polaire. Elle a tout pris en charge : l’ouverture du testament, la gestion de la garde provisoire, l’avancée de l’enquête à propos du décès... Elle m’a appelée, régulièrement, alors que j’étais placée chez Luna plutôt qu’en famille d’accueil le temps que « Darrow MacKenna » me prenne chez lui.
Elle ne m’a toutefois rien dit sur les liens qui unissaient ma mère et cet illustre inconnu. D’ailleurs, je n’ai appris son prénom que ce matin. Avec tous les préparatifs pour l’enterrement, je n’ai pas pu enquêter sur lui, mais ça viendra. Tout, sauf penser au vide dans ma poitrine. M’occuper l’esprit.
— Tu es prê

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