Le droit à l éducation en Afrique
178 pages
Français

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Le droit à l'éducation en Afrique , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est la résultante d'un questionnement permanent mené par l'auteur tant avec ses étudiants qu'au sein de nombreux cercles de réflexion qu'il a créés et animés. En effet, face aux multiples défis qui nous interpellent, il tente d'ouvrir la réflexion sur des questions fondamentales en politiques éducatives : comment faire pour jeter les bases d'une Education dirigée vers le développement de l'Homme dont le but est de s'éveiller ; d'entraîner et de développer les aptitudes et les attitudes de l'élève ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2007
Nombre de lectures 180
EAN13 9782336269894
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dessin de couverture : Issa NYAPHAGA, issa@nyaphaga.com
© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296037625
EAN : 9782296037652
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Du même auteur Dedicace Remerciements Dedicace Préface INTRODUCTION I. - Éducation et problématique du devenir social II. - Les interpellations collectives III. - Education et mondialisation Conclusion générale Points de vue de quelques lecteurs Pour poursuivre la réflexion
Le droit à l'éducation en Afrique

Magloire Kede Onana
Du même auteur
A paraître dans la Collection Enseignement et Education en Afrique aux Editions L’Harmattan :
Philosophie : La pédagogie du mépris
Pédagogie : La participation de l’apprenant dans sa propre formation
L’anthropologie du malheur
« Tandis que nous avançons, nous devons nous laisser guider par la voix des pauvres »
Remerciements
Nous tenons tout d’abord à exprimer notre reconnaissance et tout notre respect à nos enseignants du département de philosophie de l’Université de Yaoundé (1981-1990) qui nous ont dispensé des enseignements fructueux et nous ont appris à l’époque, à rester toujours vigilant et agressif sur les pistes du savoir, devenu un pouvoir.

Nous prenons grand plaisir ici à les citer dans ce tout premier coup d’essai:

- M. Antoine MANGA BIHINA (notre vrai père spirituel depuis la classe de terminale)

- M. Marcien TOWA qui a assuré la direction de notre Mémoire de DEA. sur Jürgen HABERMAS (1991)

-M. Hubert MONO NDJANA, le Père HEBGA MEINHARD MM. EBOUSSI BOULAGA, MBAÏSSO ADOUM, Valentin NGA NDONGO, Pius ONDOUA, le père NDEBI BIYA, MM. TITI NWEL, AMIN, EMTCHEU André, NDJIALEU Pierre Marie, Jean Marc ELA, le Père OMBOLO, MM. TANA AHANDA, Charles DIMI, Basile FOUDA, Jean MFOULOU, Feu Bernard NANGA, Jean Pierre WARNIER, Gérard MAIRET et Mmes Rachel BIDJA et Jacqueline EKAMBI.
Qu’ils trouvent tous ici le témoignage de notre reconnaissance. Modèles identificatoires d’une époque, ils ont su et pu susciter notre goût prononcé aujourd’hui pour les choses de l’esprit et de surcroît, notre incessante passion pour la carrière d’enseignant. Leur démarche respective reste, j’en suis sûr, extraordinairement instructive !
Toute notre reconnaissance va aussi à notre directeur de thèse Mme Monique CASTILLO. Grâce à sa rigueur, à sa clairvoyance, et à ses méthodes de travail, nous nous sommes rapidement intégré au milieu universitaire parisien. Son séminaire d’Ethique et politique a contribué au renouvellement de nos grilles d’analyse dans notre domaine de recherche actuel : la philosophie de l’éducation.
Nous remercions également tous les Hommes de conviction et d’exigence qu’il nous a été donné de rencontrer sur le terrain, une fois passé de la vie de l’école à l’école de la vie, alors que nous continuions à engranger des connaissances pour la rédaction de ce texte.

Certains ont quitté très tôt la scène. Je pense notamment :
- A M. OUMAROU TAO, ex-délégué Provincial de l’Education Nationale pour le Nord, pour son enthousiasme, son style et son sens élevé dans la gestion de l’HUMAIN.
- A notre Frère et ami Vianney OMBE NDJANA : symbole vivant et incisif d’une «GENERATION» d’intellectuels, courageux et grand amoureux des choses de l’esprit ; il sera compris seulement après sa disparition précoce et brutale.
- A Etienne YDBATEM : notre collaborateur de service. A peine nommé censeur au lycée de Bibemi, nous l’avons vu partir...partir chaque jour. Tout hanté par l’idée de la mort, nous fûmes les premiers à aller découvrir sa dépouille à la morgue. Nous avons retenu sa rigueur et son souci du travail bien fait. Qu’ils reposent en PAIX !
D’autres amis plus nombreux nous ont amené à améliorer un point de vue ou une interprétation par une lecture critique et sans complaisance de notre manuscrit. Nous pensons à :
- Joseph- Vincent NTUDA EBODE ancien camarade d’université, qui a accepté d’en rédiger la préface. Avec lui, nous voulons produire de l’avenir avec notre passé.
- MM. EBONI André, NYENE LESSOUGA, NGONO ANDELA et MIEGOUE Jean. Tous ont de façon critique, relu l’ensemble du manuscrit.

- M. Joseph VANDI solide compagnon, dont l’amitié et les discussions sur des thèmes variés sont toujours fructueux. Il nous a d’ailleurs choisi comme préfacier de son ouvrage : Au coeur d’une oeuvre. Apologie de Socrate de Platon, Les éditions de L’Alliance franco-camerounaise de Garoua Cameroun, 2000, 75 pages.
- Me Pierre TIGA NKADA : pour ses convictions, son enthousiasme et sa détermination pour dénoncer, dans le domaine de la justice, les pratiques judiciaires d’une époque. Lui aussi a fait de nous le préfacier de son tout premier essai : Le barreau n’était pas d’accord, Editions ETT, Yaoundé Cameroun, 1997.

Nous pensons aussi à quelques-uns de nos jeunes collègues:

L’HAMNA et ZINGUI Grégoire. Qu’ ils trouvent à la fin de cet ouvrage l’expression de notre profonde gratitude !
- Inoubliables restent les contributions notables de EVA Hendrick de RFI, BITJOKA BONDOL MBOCK, cinéaste, Serge NKOA, ISSA Nyaphaga artistes.
- Toute notre reconnaissance va aussi à MM. TABI Emmanuel, Charles ASSAMBA, Antoine AHANDA, KETCHANKEU, de l’Ambassade du Cameroun à Paris, Mme TINA NKOA Thérèse, M. et Mme ATANGANA Michel, M. Alex ATEBA, Mle Nathalie NGATCHALA, MM. AWANA Roger, Jean Claude MBVOUNIN, Sam MUNDA pour leur soutien inestimable dans le milieu parisien.

Nous ne saurions oublier pour finir :

- Mlles MBALLA Jeannine et Gisèle EDIMA, notre ami Engelbert NGUELE, M. Daniel KODJI et M. SEINI Pierre, et le très dévoué Francis NKEUSSOM (France), dont l’apport, la bravoure et la dextérité ont contribué à la saisie définitive de la morasse et l’ont favorisée. Grâce à la prise en charge partielle de notre ami MEWOLI Alin Cyr, cette saisie a été prometteuse du futur ! Si nous pouvons jouir du présent, c’est seulement dans la mesure où les contributions respectives de tous ont été édifiantes !
Dédicace

A ma tendre mère MBALLA Suzanne : pour sa grande finesse d’observation, toujours curieuse et active à l’endroit de ses dix enfants ! !

A mon père ONANA Robert : qui a très tôt compris « qu’un enfant qu’on éduque est un homme qu’on gagne ! »

A mon épouse Angèle KEDE : qui m’a enrichi de sa vive sensibilité, de sa tendresse et de sa grandeur d’âme !

A ma fille ABADA KEDE Thérèse Clarisse et aux autres enfants : Désiré, Landry, Florent, Alex et Baptiste, Grâce et Pulchérie, à mes frères et soeurs et à tous mes amis : pour que la promenade dans ces pages leur donne envie d’être, s’ils ne le sont déjà, des aventuriers de l’esprit !

A TOUS ceux qui portent un esprit qui bouge !
Je dédie ce livre !
Préface
Peut-on encore parler à l’aube des années 2000 d’un droit à l’éducation, en Afrique en général et au Cameroun en particulier ? Une observation superficielle des questions éducatives conduirait à répondre par la négative.
En effet, dans un pays qui, depuis plus d’une trentaine d’années, a fait de l’éducation son premier poste budgétaire, où le taux de scolarisation est l’un des plus élevés en Afrique et où l’on compte six universités publiques, la problématique d’un droit à l’éducation peut évidemment apparaître comme une interrogation sans substance.
Et pourtant, à bien y regarder, l’on ne manque pas de s’apercevoir qu’à l’heure de la mondialisation un certain nombre de nuages s’amoncellent encore dans le ciel éducatif camerounais. Parmi ceux-là, l’on ne peut manquer d’indiquer la déperdition scolaire qui continue à pousser précipitamment de nombreux jeunes hors du circuit éducatif, le déséquilibre régional dans les offres d’éducation qui porte atteinte au principe de l’égalité de tous devant l’éducation, la dévaluation des diplômes qui rend ces titres de noblesse culturelle inadaptés, la perte de confiance des jeunes dans l’avenir de l

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