LE Bienvenue en 6e b !
164 pages
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Description

Alice fait sa dernière rentrée à l'école des Érables, puisque la voilà en 6e année. Elle retrouvera bien sûr ses amis, Marie-Ève, Jade, Africa, Bohumil et Simon. Elle fera aussi la connaissance d'Emma et Violette, deux filles aux personnalités très différentes mais aussi attachantes l'une que l'autre.
Suspense, émotions et fous rires assurés!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 avril 2014
Nombre de lectures 39
EAN13 9782896868957
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0848€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

SYLVIE LOUIS Lejournal dAlice
DOMINIQUE ET COMPAGNIE DOMINIQUE ET COMPAGNIE
SYLVIE LOUIS Lejournal dAlice
Bienvenue B!6 en DOMINIQUE ET COMPAGNIE
Coucou, mon beau, mon formidable, mon mer veilleux journal ! En rentrant de l’école, je n’avais qu’une idée en tête : grimper dans ma chambre pour te raconter ma rentrée scolaire ! C’était sans compter sur la curiosité de ma mère qui vou lait tout savoir, et sur Cannelle qui me faisait des yeux doux pour que j’aille la promener ( j’ai craqué). Bref, il est 16 h 39 et me voici enfin ! Tout a commencé à 7 h, ce matin, par un reten tissantDRïïïNG
Vendredi 27 août
J’aî tendu e bras pour aîre taîre mon réveîe-matîn. PAF ! Je m’apprêtaîs à reponger dans e sommeî quand Caroîne a caîronné : – Debout, Aîce ! C’est a rentrée ! Toujours aussîBANG ! BING ! BOUM !, ma sœur… D’aîeurs, pour souîgner e aît qu’ee entame aujourd’uî sa 3 année, ee s’est mîse à sauter sur son ît.Biwmmm ! e Biwmmm ! Biwmmm !Pus précîsément au bout de son ît, pour ne pas pîétîner ses précîeux cocons en peuce. Notre cîenne s’est étîrée en bâââââââîant. J’aî bâîé moî aussî. Dur, dur, après deux moîs de vacances, de recommencer à se ever tôt… Entre deux bonds, Caro s’est écrîée : – Vîens, ça te réveîera !
2
ïmpossîbe de résîster à une pareîe învî-tatîon. Me îssant sur mon ît, j’aî com-mencé par sautîer avant de m’éancer de pus en pus aut. es ressorts du sommîer protestaîent contre ce réveî bruta en grînçant afreusement :crrrkgn, crrrkgn, crrrkgn. Cannee, quî s’étaît mîse à sauter sur ses pattes arrîère, rebondîssaît ee aussî. J’aî proposé à Caroîne de me ancer Rosîe. – Pas à cette eure-cî, a pauvre ! Je ne veux pas a réveîer en sursaut. Comme tu e constates, cer journa, ma rangîne se montre pus déîcate envers sa truîe en peuce qu’envers moî, sa grande sœur…
Maman a débarqué dans notre cambre. – Bîquette et Cîbouette, combîen de oîs vous aî-je répété que vos mateas ne sont pas des trampoînes ! Vous aez Inîr par es déoncer. Sans compter que vous rîsquez de vous besser. On est toutes deux descendues ’embrasser. Retrouvant sa bonne umeur, moumou nous a dît : – Dès que vous êtes prêtes, es Ies, rejoîgnez-nous en bas. De a cuîsîne nous parvenaît a déîcîeuse odeur du caé matîna. Maîs aussî d’autres eLuves quî me mettaîent ’eau à a bouce. Étaît-ce des muins quî doraîent dans e our ? En efet, dans a amîe Aubry, c’est une tradî-tîon : maman ête caque rentrée scoaîre en préparant un déjeuner spécîa.
3
Caroîne s’est abîée en trîpe vîtesse. Ouvrant sa bote à bîjoux rose las, ee en a sortî son pendentî en orme de papîon et ’a attacé autour de son cou. Sur son tee-sîrt rose doux (rose cocon, ee dîraît), î étaît du pus be efet. – Avec mon porte-boneur, je me sens prête à afronter a journée ! a-t-ee décaré avant de tîrer soîgneusement sa couette pour border ses 8 cocons. E ouî, Caro aît son ît depuîs des années, ce quî réjouît moumou. Avec sa Ie anée (moî), par contre, ee a moîns de cance. Du moîns de ce poînt de vue-à.
Tu devînes, cer journa, que vêtement j’auraîs aîmé porter pour a rentrée ? Mon abueux tee-sîrt de oa Fabaa. Maîs Astrîd Vermeuen (aîas maman) m’înterdît de « m’exîber dans ce truc-quî-s’arrête-au-dessus-du-nombrî ». Aors, j’aî enIé ma mînî-jupe bance et mon tee-sîrt BFF. Après avoîr mîs es bouces d’oreîes que Jade m’a ofertes pour ma ête, je me suîs rendue dans a sae de baîn en décamant, comme a reîne et marâtre de Bance-Neîge : « Mîroîr, mîroîr, suîs-je a pus bee ? » Oups ! Quee tête !!! Jamaîs on n’auraît cru que j’étaîs aée cez a coîfeuse, îer… Pas étonnant, après tous ces sauts ! À ’aîde de ma brosse, j’aî dîscîpîné mes ceveux et j’aî (presque) réussî à eur redonner du « corps », comme dîraît Cîndy. Voîà quî étaît mîeux. Aors, je me suîs aît ungrandde rejoîndre e reste de a amîe avant dans a cuîsîne.
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– Coucou, Zouzou ! Bonjour, mamîe ! Aô, papa ! – Bonjour, ma cocotte ! – Saut, Puce ! – Ay ! a ancé Zoé depuîs sa caîse aute. C’est comme ça qu’ee m’appee depuîs queques jours.m Parce que, pour ee,Alîceest encore trop dîicîe à pro-m m! noncer. Norma, ee a 11 moîs. Maman a gîssé une crêpen Mo b dans mon assîette déjà garnîe de ramboîses et de beuets.t s e C Mamîe m’a passé e sîrop d’érabe. Pendant que je dégus-taîs ce déjeuner roya, Caroîne me ouspîaît : – Dépêce-toî ! Je t’attends deors. Cee-à, î aut toujours qu’ee donne des ordres à tout e monde…
Je suîs sortîe avec Cannee. Caroîne m’attendaît de pîed erme à côté de son véo. Son casque étaît vîssé sur sa tête et son sac d’écoe bîen ajusté sur son dos. Bre, ee étaît prête à démarrer auquart de tour. – Tu en as mîs du temm’a-t-ee reprocé. Mes amîsps ! m’attendent. – Arrête de me presse! Cannee doît encorer comme ça aîre ses besoîns. Ma sœur a evé es yeux au cîe et a marmonné queque cose que je n’aî pas comprîs. Tant pîs (ou probabement tant mîeux !).
Deuxmînutespustard, j’aî aît entrer ma cîenne à ’întérîeur de a maîson et uî aî donné un bîsou sur a tête. – À tout à ’eure, Cannee.
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– WOUAF ! a-t-ee répondu, comme pour me souaîter une bonne journée. Mamîe Juîette (quî portaît Zoé sur sa ance) et maman sont sortîes avec moî sur e perron. Ees ont ermé a porte pour évîter que Cannee ne nous suîve jusqu’à ’écoe. Prenant un ton soenne, moumou a décaré : e e – Mes Ies quî entrent en 6 et en 3 … Je suîs Ière de vous ! Et, pus bas, ee s’est adressée juste à moî : – Et toî, mon Aîce, à présent, tu es… J’étaîs quoî ? – Tu es…, a répété ma mère quî, à travers es brumes de son cerveau dîstraît, étaît à a recerce des mots quî exprîmeraîent sa pensée. Moî, j’attendaîs que ses neurones se connectent pour savoîr quî j’étaîs. Son vîsage s’est écaîré. – Tu es une grande de grande ! Ee avaît raîson ! C’est exactement comme ça que je me sentaîs ce matîn.
– Aez, Aîce, tu vîens ou quoî ?! s’est énervée Caro. Après être aée cercer mon rutîant véo beu dans a cour, je ’aî enourcé. – Attendez que je vous prenne en poto ! s’est écrîé papa en sortant de a maîson. Caro et moî, on a aîtcheeese. CïC ! On s’éoîgnaît déjà quand j’aî entendu maman crîer : – Soyez prudentes !
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On auraît dît que ma sœur et moî, on aaît aîre a tra-versée du Canada. ï aut reconnatre que c’étaît a pre-mîère oîs qu’on se rendaît à ’écoe à bîcycette. Je préère m’abstenîr de tout commentaîre concernant es recom-mandatîons aîtes par moumou durant e déjeuner, cer journa… ï aut se montrer îndugent envers es parents. re Caque « 1 oîs » de eurs « petîts trésors » est consîdérée comme un événement yyyper împortant. Tout à ’eure, c’est tout juste sî maman est parvenue à retenîr ses armes, comme sî c’étaît a dernîère oîs qu’ee voyaît ses Ies adorées (aors qu’on a seuement troîs întersectîons tran-quîes à traverser).
En moîns de coups de pédaes qu’î n’en aut pour e dîre, on est arrîvées à destînatîon (pas à Vancouver maîs à ’écoe). Après e mur de béton couvert de graitîs, on a tourné à gauce puîs ongé a grîe. On a înstaé nos véos dans es supports prévus à cet efet, accrocé nos cadenas et enevé nos casques. J’aî tâté mes ceveux. ïs étaîent tout pats. Zut !!! J’auraîs dû penser à apporter ma brosse.
Surpombant ’entrée de a cour, une banderoe a attîré mon regard. able es: sefêtenGRAND! ÉcoledesÉr 100ans,ça
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eticticticticticquî me suîvaît, puîs me dépassaît, auraît dû me mettre a puce à ’oreîe. Maîs dans e brouaa, je n’y avaîs pas porté attentîon. Caro s’est écrîée, tout sourîre : Hello, Ms. Fattal ! Oupsîe ! Je me suîs dîssîmuée derrîère e costaud Staney. Good mornîng, Carolîne !a répondu a pro d’angaîs à ma sœur.How are you ? ! My holîdays are… were… very good.I’m ine, thank you And your englîsh îs very good too, my dear,’a compî-mentée madame Fatta, quî sembaît ravîe de retrouver un de ses coucous. Caque oîs que je croîse a pro d’angaîs, c’est pus ort que moî, je me sens coupabe ! Comme sî ee me prenaît sur e aît. Je saîs que c’est stupîde, maîs c’est comme ça. Ça doît être un rélexe tatoué dans mon cerveau. Heureusement, Cruea ne sembaît pas m’avoîr aperçue. Maîs je me doutaîs que je ne perdaîs rîen pour attendre…
Caro avaît repéré ses amîes près de ’escaîer. – Bye, Aîce, m’a-t-ee ancé avant de s’éoîgner à grands pas. Jessîca, Béatrîce, Nour et Amaîa se sont précîpîtées à sa rencontre en pépîant comme des poussîns dans un pou-aîer. (EnIn, des poussîns géants !) Assîs sur une marce, Jîmmy uî a jeté un regard urtî. C’est vraî que ma sœur et son amoureux ne s’étaîent pas vus depuîs a In juîet. Ça devaît rendre e beau Jîmmy tîmîde ! Je me suîs dîrîgée vers ’érabe. Son euîage vert remuaît împerceptîbement. On auraît dît que ’arbre respîraît. Et
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