Mélie et Zaz au temps des Cro-Mignons
26 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Mélie et Zaz au temps des Cro-Mignons , livre ebook

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
26 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Mélie et Zaz sont sœur et frère. Alors qu'ils baladent le chien de leur voisine, ils découvrent une grotte et sont transportés dans le passé, à l'époque de la Préhistoire. Le temps pour eux de découvrir comment hommes et femmes vivaient au quotidien.
Un roman jeunesse ludique et accessible à tous les lecteurs, avec des informations historiques et un lexique. Écrit et illustré par deux enseignantes en Histoire-Géographie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2022
Nombre de lectures 14
EAN13 9782371690790
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Les peintures
L'éclairage du préhistorien sur les peintures
Les Cro-Mignons
L'éclairage du préhistorien sur les hommes et femmes préhistoriques
L'importance du feu
L'éclairage du préhistorien sur le feu
Le repas
L'éclairage du préhistorien sur l'alimentation
Retour au troisième millénaire
L'éclairage du préhistorien sur les cavernes
Dico préhisto
Le catalogue d'IL ÉTAIT UN EBOOK / IL ÉTAIT UN BOUQUIN
Textes : Soline Bourdeverre-Veyssiere
Illustrations intérieures et de couverture : Anna Chronique
Direction éditoriale : Cécile Decauze
Mise en page couverture : Maisel Communication
ISBN : 978-2-37169-079-0
Publication jeunesse selon la loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011.
Dépôt légal internet : novembre 2022

IL ÉTAIT UN EBOOK SAS 14 avenue de la Libération 24700 MONTPON-MÉNESTÉROL Représentant légal : Cécile Decauze (présidente)

« Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. Aux termes de l’article L. 122-5, le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, d'une part, que les copies ou les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
Soline Bourdeverre-Veyssiere
À tous les explorateurs du temps, qu’ils soient lointains ou proches.

Anna Chronique
Pour mes Trop Mignons Gabriel et Théotime.
Un grand merci à Boris, le plus beau des barbus avec qui je suis heureuse de m’être sédentarisée.
À tous les enfants qui liront ce livre, je souhaite de belles découvertes, passées, présentes et futures.
Les peintures

— J’en ai marre ! Je n’aime pas me promener.
— Mais t’as pas fini de râler, oui ? C’est désagréable ! répond Mélie un peu agacée. Zaz, pourquoi tu n’en profites pas pour regarder, écouter et sentir la forêt ?
— Je n’aime pas la forêt ! grogne Zaz.

Mélie a bien envie de répondre que, de toute façon, Zaz n’aime rien, mais elle préfère ne pas en rajouter. Elle et son frère ont promis d’aider la vieille voisine, Mamie Rose. Elle est tombée devant chez elle et s’est cassé le fémur. Un os de la cuisse, d’après ce qu’ils ont compris. Mamie Rose et son nouvel ami le fauteuil roulant ne peuvent sortir leur fidèle compagnon Snifeur, un chien aussi moche que son prénom est drôle.
— Snifeur, arrête de tirer sur la laisse ! ordonne Mélie.
— Je crois que ton Snifeur est en train de snifer quelque chose, s’amuse Zaz.
Effectivement, à leurs pieds chaussés de bottes en caoutchouc, Snifeur s’emballe. Il tourne en rond, revient, repart, fait des huit à l’endroit, des huit à l’envers. Bref, il s’excite. Il a flairé quelque chose, c’est sûr !
— Suivons-le ! lance Zaz qui semble soudainement trouver de la motivation à être en forêt.
Snifeur tire, tire et tire encore. Tellement fort que son collier glisse et qu’il se trouve libéré de sa laisse. Il s’enfuit à vive allure. Mélie et Zaz hurlent son prénom dans l’espoir de le faire revenir :
— Snifeur ! Snifeuur ! Snifeuuuuuur !
Ils se mettent aussi à siffler (ils ont vu ça dans des dessins animés).
Quelle catastrophe pour Mélie et Zaz ! Ils sont en train de perdre Snifeur, et sont sur le point de se perdre eux-mêmes ! Ils ne savent même plus où ils sont. Le frère et la sœur tentent de suivre la trace du chien. Que dira Mamie Rose s’ils reviennent sans son Snifeur ?
C’est alors qu’un bruit retient leur attention.
— Écoute Zaz, c’est Snifeur qui aboie !
Effectivement, des aboiements et jappements se font entendre au loin. Plus les enfants s’enfoncent dans la forêt, et plus ils entendent Snifeur avec force. C’est sûr, ils se rapprochent ! Ils sont sur le bon chemin !
Soudain, ils s’arrêtent net ! Là, devant eux, se dresse l’ouverture d’une grotte.
— Tu crois qu’il y a un ours là-dedans ? s’inquiète Zaz.
— N’importe quoi ! Et pourquoi pas un humain de la Préhistoire 1 pendant que tu y es ! ironise Mélie.
Leur mal de ventre et le teint blanc qui recouvre leurs deux visages leur indiquent que la peur s’installe. Mais, qui serait rassuré en de pareilles circonstances ?
— Chut ! Écoute ! dit Zaz à sa sœur. On dirait le cri de Snifeur. Ça vient de l’intérieur de la grotte. Allons-y, on n’a pas le choix !
Tous deux entament alors l’exploration de la grotte. Mélie remercie secrètement leur mère. Cette dernière leur répète toujours de partir en balade en forêt avec ce qu’elle appelle le « kit de survie ». Dans un sac à dos, une gourde d’eau, une loupe, une lampe, quelques livres sur la nature, des gants pour ramasser les déchets, et un sac-poubelle pour les mettre à l’intérieur. Si leur maman leur répète tout le temps que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, il n’y a pas photo, il faut bien ramasser les ordures que les humains irresponsables jettent à tout va ! Dans le « kit de survie » de leurs balades, Zaz ajoute parfois un filet à papillons. Il lui est arrivé d’attraper des libellules près de la mare de Mamie Rose d’ailleurs. Aujourd’hui, ils ne l’ont pas pris. Mais ils ont une lampe. Ouf ! En voilà un objet qui peut servir dans une grotte de plus en plus sombre.
Ça y est, l’obscurité s’est installée.
Petit pas par petit pas, le frère et la sœur s’enfoncent dans la grotte, éclairés à la faible lueur de la lampe torche.
— Il n’y a même pas d’électricité ici ? blague Zaz, moitié amusé, moitié apeuré.
Mélie connait parfaitement son frère. Quand il plaisante, c’est généralement pour accompagner une émotion désagréable pour lui. Souvent la honte ou la colère, et parfois la peur. Comme à cet instant précis.
— Continuons Zaz. Je veux retrouver Snifeur, ordonne Mélie avec détermination.
Aussi blonde que son petit frère est brun, Mélie ne baisse jamais les bras. À l’école comme à la maison, elle persévère. Quand elle veut réussir quelque chose ou qu’elle a une idée derrière la tête, elle se donne à fond !
Subitement, des détails attirent leur attention. En pointant son index droit en direction de la paroi de la grotte opposée, Zaz s’écrie :
— Là ! Regarde ! Sur le mur en face de nous… Des peintures !
— On dirait des dessins d’humains de la Préhistoire , s’émerveille Mélie qui ouvre bien grands ses yeux.
Le spectacle qui s’offre à elle lui plait.
— N’importe quoi, Mélie ! Tu crois vraiment qu’au troisième millénaire, on n’aurait pas encore découvert cette grotte ? Réfléchis un peu ! Que tu peux être naïve parfois. Papa disait souvent que tu es une poétesse ; c’est vrai, tu vis dans un monde parallèle.
Mélie se sent un peu vexée. Elle reçoit cette conversation comme une critique négative à son encontre. Et elle ne comprend pas. Où est le mal à vouloir voir le beau en toute chose ? À toujours espérer le meilleur ? Pour elle, son ultra sensibilité est un atout, et ce n’est pas son fripon de frère qui la fera changer d’avis !
Mélie continue donc sur sa lancée :
— C’est beau. Vraiment magnifique. Là, regarde, ce sont des mains ! À l’école, maitre Cédric nous a appris que les humains de la Préhistoire utilisaient de la poudre d’ocre, des pigments minéraux, du charbon de bois. C’est ça qui donnait les couleurs marronnées, orangées et un peu jaunâtres aux peintures d’avant.

— Allez… c’est reparti pour la leçon d’histoire de Madame-Je-Sais-Tout, dit Zaz en levant les yeux au ciel.
Mélie ne relève pas et continue.
— Regarde ! Là, ce sont des mains positives. Les mains ont été enduites et ont servi de tampons sur la paroi de la grotte. C’est pour cela que tu vois des mains entièrement peintes.
— La visite est terminée, ou tu vas maintenant me faire un discours sur la main négative ? demande Zaz qui n’en peut plus. Lui, son truc, ce sont les livres, pas la peinture !
— Ahaaaaa tu ne crois pas si bien dire ! Là, sur ta droite, ce sont des mains négatives. Elles ont été obtenues par projection de pigments autour de la main. Les artistes ont donc réalisé les contours des mains.

(à gauche, la main négative, à droite la main positive)
Plus ils avancent et plus ils découvrent de nouvelles formes. La grotte, qui n’était qu’une sorte de couloir étroit, se transforme maintenant en une gigantesque salle. C’est grand. C’est haut. La lampe torche n’est d’ailleurs pas assez puissante pour éclairer l’ensemble de ce nouvel espace.
— Wouaaaaah ! s’écrient Mélie et Zaz.
Ce sont maintenant des animaux en tous genres qui s’offrent à leurs yeux. Tous deux s’amusent à essayer de deviner. Un cheval ici. Un bœuf là. Peut-être un mégacéros à côté. Et pourquoi pas un mammouth en suivant ?
— Je vois des points. Oh ! Là ! Regarde Mélie, ce sont des signes bizarres composés de rectangles et de flèches par-dessus. C’est vraiment farfelu ce truc. Tu crois que ça pourrait être des tentatives de communication des Aliens ? Les — ex — tra — ter — restres — sont — par— mi — nous, s’amuse Zaz en pointant le ciel du doigt et en parlant comme un robot.
Puis, il se met à toucher l’un des signes en forme de maison. Puis un autre en forme de spirale.
La paroi semble faire des mouvements, telles des vagues. Mais ils ne relèvent pas. Sans doute, un effet d’optique !
Cela a le mérite de déclencher des éclats de rire chez tous les deux. Ce qui est rare !
L'éclairage du préhistorien sur les peintures

« Par le dessin, la peinture et la gravure, les hommes du Paléolithique ont décoré les parois des grottes où ils vivaient. L’art est né à ce moment-là. À partir de -35 000 / -40 000 ans, les parois des grottes tout autant que certains objets du quotidien, sont décorées d’images de toutes sortes. En Europe occidentale, on compte environ

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents