Mystère à la librairie

Valérie De La Torre, Axelle Gestin

Description

Lola entraine son cousin Hugo et leur ami Louis en vacances sur l’ile de Noirmoutier. Ils font la connaissance de la libraire, qui leur confie avoir été volée de sa dernière commande de livres. Il n’en faut pas plus au fameux trio pour se lancer dans une nouvelle enquête !

Sujets

• Littérature
• Littérature d'enfance et de jeunesse
• Fiction Jeunesse

Informations

• Publié par: il-etait-un-ebook-il-etait-un-bouquin
• Date de parution: 15 mars 2022
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782371690752
• Langue: Français

Extrait

Textes : Valérie de la Torre
Illustrations intérieures et de couverture : Axelle Gestin
Direction éditoriale : Cécile DECAUZE
Mise en page page 3 et réalisation de la couverture : Axelle Gestin
ISBN : 978-2-37169-
Publication jeunesse selon la loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011. Dépôt légal internet : juillet 2020

IL ÉTAIT UN EBOOK SAS 14 avenue de la Libération 24700 MONTPON-MÉNESTÉROL Représentante légale : Cécile Decauze (présidente)

« Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. Aux termes de l’article L. 122-5, le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, d'une part, que les copies ou les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
Valérie de la Torre
À mes fidèles lecteurs et lectrices

Axelle Robin
À tous ceux qui m'ont soutenue dans ce projet
Le trio enquête :
Tome 2 : Mystère à la librairie
1. Enfin les vacances

Durant tout le mois de juillet, Lola avait fréquenté le centre de loisirs. Elle n’aimait pas trop cela, mais ses parents n’étaient pas encore en congés, et elle devait patienter avant de partir en vacances en famille. Cette année, heureusement, la fillette avait une raison particulière de se réjouir. Pour la première fois, son grand frère Ludovic ne viendrait pas avec eux. Il partait en séjour linguistique en Écosse. Dès qu’elle l’avait su, Lola s’était précipitée sur l’occasion. Elle avait supplié ses parents d’inviter son cousin Hugo, son chien Queneuil et son copain Louis. « S’il vous plait… », avait-elle insisté avec un petit regard attendrissant. Les adultes n’avaient pas été faciles à convaincre, surtout pour le chien. Mais coup de chance, ils avaient fini par accepter. Les enfants allaient enfin se retrouver ! Après les vacances géniales qu’ils avaient passées au printemps en Auvergne, les trois petits complices allaient de nouveau pouvoir s’amuser ensemble.
Le moment tant attendu du départ était enfin arrivé. Cette année, direction Noirmoutier pour une semaine de camping !
Lola aidait sa mère à regrouper les valises quand son père surgit :
— Ça y est, j’ai déposé Ludo à l’aéroport !
La fillette adorait son grand frère. Cependant, ils avaient un écart d’âge important, et Lola sentait bien que Ludo s’intéressait moins à elle ces derniers temps. Elle serait bien mieux en compagnie d’Hugo et Louis. Les parents semblaient l’avoir bien compris.
— Les voilà ! lança Lola tout excitée en apercevant la voiture de son oncle Cédric par la fenêtre.
Elle se précipita vers la porte d’entrée.
— Les garçons ! Queneuil !
— Lola !
Les retrouvailles furent joyeuses et bruyantes. Le chien, quant à lui, remuait la queue dans tous les sens.
— Alors, vous avez fait bonne route ? s’intéressa sa mère.
— Sans aucun problème ! Par contre, les garçons étaient vraiment impatients d’arriver.
— Eh bien, on ne va pas tarder à partir, le temps de boire un café avec Cédric, annonça monsieur Dupin.
— Non merci, je repars tout de suite. Je dois aller voir un client près d’ici.
Il se tourna en direction des garçons.
— Je vous confie à Nathalie et à Baptiste. Soyez sages ! Et pas de bêtises avec la cousine !
Après de nouvelles embrassades, l’oncle Cédric remonta dans sa voiture et démarra. Dans la maison, les trois enfants trépignaient à l’idée de partir. Queneuil montrait aussi une certaine agitation. Normal, après le trajet qu’il venait de faire en voiture depuis l’Auvergne !
— Tout doux, mon beau… fit Hugo pour l’apaiser.
Remettre son chien dans son panier de transport ne l’enchantait guère, mais c’était la seule possibilité pour pouvoir l’emmener à Noirmoutier.
— Bon, on y va ? s’impatienta Lola.
— Du calme, répondit son père. Donnez à boire au chien et passez aux toilettes pendant qu’on vérifie si tout est fermé.
Louis et Lola s’éclipsèrent tandis que Hugo s’occupait de Queneuil. Au retour de la fillette, sa mère lui demanda avec un grand sourire :
— Dis donc, ma chérie, tu n’aurais rien oublié par hasard ?
Lola la regarda d’un air étonné.
— Tu as donné à manger à ta chatte ? La voisine viendra s’en occuper ces jours-ci, mais il faut lui mettre de l’eau et des croquettes pour aujourd’hui.
— Oh, c’est vrai, s’exclama Lola, je l’avais complètement oubliée !
Elle tourna la tête dans toutes les directions à la recherche de son animal. Au printemps, quand elle était allée passer une semaine chez son oncle et sa tante, elle avait remarqué la complicité de son cousin avec son chien. Cela lui avait donné très envie d’avoir un animal de compagnie. Elle, c’était les chats qu’elle aimait, et ses parents ne s’étaient pas opposés à sa demande. Alors un matin, ils étaient partis à la SPA adopter un chaton abandonné. Depuis, cette petite boule de poils avait conquis son cœur.
— Louloupette, Louloupette…, appela-t-elle.
Un petit chat caramel sortit de sous le canapé. La fillette le prit dans ses bras pour lui faire un câlin.
— Ah, tu aimes bien te cacher, hein ? Ou bien tu as peur de Queneuil ? fit Lola en la caressant. Allez, viens, je vais te donner à manger !
La fillette regrettait de devoir laisser sa chatte pour les vacances. Mais celle-ci détestait la voiture, et n’avait pas l’habitude des chiens. Aussi la question était-elle réglée. De toute façon, pas d’inquiétude, la voisine serait aux petits soins avec Louloupette.
La chatte nourrie et les stores baissés, monsieur Dupin ferma la maison et déclencha l’ouverture de la voiture. Les trois enfants s’engouffrèrent sur le siège arrière. Le panier de Queneuil fut calé à leurs pieds et les valises trouvèrent leur place dans le coffre.
À peine le moteur démarré, Louis demanda :
— Il y a combien de temps de route, monsieur Dupin ?
— Quatre heures. Mais je t’arrête tout de suite, pas de monsieur Dupin avec moi. Appelle-moi Baptiste, ça ira très bien.
— D’accord, Baptiste. En tout cas, merci de m’inviter pour les vacances.
— Avec plaisir, rétorqua madame Dupin. Et moi, appelle-moi Nathalie tout simplement. Allez, nous voilà partis, les enfants, en route pour Noirmoutier !
Lola se retourna.
— Salut, Louloupette ! À dans quinze jours ! fit-elle comme si sa chatte pouvait l’entendre.
À travers le parebrise arrière, la maison semblait déjà toute petite.
***
Le trajet passa plus vite que prévu. Il faut dire que Lola, Hugo et Louis avaient bien des choses à se dire. Ils ne s’étaient pas revus depuis le printemps. À l’avant de la voiture, les adultes s’étaient relayés pour conduire. Madame Dupin se trouvait maintenant au volant. À l’arrière, les enfants rattrapaient le temps perdu et se racontaient les petites histoires de leur quotidien. Entre le copain qui avait été oublié toute une matinée dans le bus à l’école de Lola, la copine qui était venue un jour en chaussons dans la classe des garçons, les anecdotes ne manquaient pas. Peu à peu, la conversation se tarit, et l’enthousiasme des enfants commença à se calmer. La nuit avait été courte et la fatigue se faisait ressentir. Ils finirent par s’assoupir un moment. Hugo fut le premier à se réveiller. Son petit-déjeuner était déjà loin et son ventre commençait à faire des bruits bizarres.
— Tatie, quand est-ce qu’on mange ? demanda-t-il.
— Oui, j’ai faim, se plaignit Lola qui venait d’ouvrir un œil à son tour.
Bien entendu, Louis, qui faisait toujours tout comme ses deux amis, ajouta :
— Moi aussi, j’ai vraiment faim.
— J’ai compris le message, lança madame Dupin sur un ton plein d’humour. On s’arrête sur la prochaine aire de piquenique.
Les parents de Lola avaient tout prévu. Ils disposèrent des sandwichs, des chips, une salade de riz et des cerises sur la table en bois à laquelle ils s’étaient installés.
— Allez, chacun prend ce qu’il veut et il y a de l’eau fraiche dans la glacière, commenta Nathalie.
Aussitôt, Hugo s’empara d’un sandwich.
— Génial, j’adore les piqueniques ! fit-il la bouche déjà à moitié pleine.
Après le repas, les enfants inversèrent leur place à l’arrière du véhicule et poursuivirent leurs discussions. Lola, passionnée d’équitation, ne manqua pas de poser des questions sur le centre équestre que dirigeait sa tante.
— Alors, comment vont Moka et Diamant, les poulains de Tatie Hélène ?
— Très bien, mais tu serais étonnée de voir à quel point ils ont grandi !
— Oui, et puis il y a deux petits nouveaux, ajouta Louis. Ils s’appellent Joker et Pantalon. Ils sont adorables eux aussi.
— Oh, il me tarde de faire leur connaissance la prochaine fois que je viendrai ! Au fait Louis, tes parents ne veulent toujours pas que tu aies un animal ?
Le copain de Hugo fit un sourire un peu gêné.
— Non, mais ce n’est pas grave. Je vais pouvoir profiter de Queneuil pendant que je suis avec vous !
Les enfants passèrent ensuite un moment à se raconter des blagues. Une fois l’inspiration épuisée, Louis proposa de faire un concours en comptant combien ils croisaient de voitures d’une certaine couleur.
— Moi, je prends les noires !
— Moi les rouges, renchérit Hugo.
— Et moi les bleues, ma couleur préférée, déclara Lola.
Louis venait de remporter la partie lorsque Baptiste les interrompit :
— Hey, regardez le pont là-bas !
Les enfants tournèrent la tête de concert dans la direction indiquée.
— De l’autre côté, c’est l’ile de Noirmoutier. Nous sommes presque arrivés.
2. Le camping des mimosas


Au camping des Mimosas, monsieur et madame Dupin avaient réservé un mobile home. Lola était habituée à ce genre d’hébergement, mais les garçons n’en avaient jamais visité. É