Pause théâtrale
129 pages
Français

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Pause théâtrale , livre ebook

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Description

Isabel Marak Flores est une actrice sérieuse.
Lorsqu’un agent lui suggère de se présenter à des auditions de publicités, Isabel refuse. Elle ne s’abaisserait quand même pas à paraître dans des publicités télévisuelles pour promouvoir des désodorisants à l’odeur de cupcakes.
Toutefois, lorsque ses parents lui annoncent qu’ils n’ont pas les moyens de lui payer ses cours à l’Académie des Arts dramatiques de New York, institution reconnue dans le monde entier qu’elle rêve tant de réquenter, la proposition de cet agent ne lui paraît plus si mauvaise. Isabel doit seulement s’assurer que sa nouvelle flamme n’en sache rien ; autrement, il refuserait peut-être d’être son Roméo...
Lorsqu’Isabel décroche le contrat d’une publicité qui ne devrait être diffusée qu’au Japon, tout semble parfait. C’est alors qu’elle découvre que la boisson dont elle a fait la promotion sera également vendue en Amérique — et que, par conséquent, son visage figurera sur les panneaux d’affichage ainsi que dans les revues, et que la publicité passera en boucle encore et encore à la télévision.
Une actrice sérieuse peut-elle apprendre à se détendre et à profiter de la vie au cours d’une brève pause théâtrale ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 août 2014
Nombre de lectures 13
EAN13 9782897339272
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0274€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 P. G. Kain
Titre original anglais : Commercial Breaks : Dramatic Pause
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Simon & Schuster Children’s Publishing Division, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Annie Patenaude
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Illustration de la couverture : © 2012 Monsieur Z
Design de la couverture : Jessica Handelman
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-925-8
ISBN PDF numérique 978-2-89733-926-5
ISBN ePub 978-2-89733-927-2
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Kain, P. G.

[Commercial breaks. Français]
Pauses publicitaires
Traduction de : Commercial breaks.
Sommaire : t. 3. Pause théâtrale.
Pour les jeunes de 9 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-925-8 (vol. 3)
I. Patenaude, Annie, 1976- . II. Kain, P. G. Dramatic pause. Français. III. Titre. IV. Titre : Pause théâtrale.

PZ23.K342Pa 2014 j813’.6 C2013-942576-4

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mon amour, WBC, qui endure mes pauses théâtrales.
REMERCIEMENTS
Habituellement, je n’apprécie guère les remerciements qu’un auteur adresse à toutes les personnes qu’il a rencontrées. Cela dit, j’aimerais commencer par remercier les Phéniciens, qui ont inventé l’alphabet.
Par ailleurs, je tiens à remercier mes nombreux amis qui m’ont soutenu et encouragé, concrètement ou non. Je remercie (en ordre d’apparition) Beth (Sofia et Ruby), Rebekah, Shari, Sara, Justin, Pam, Carley, Chris, Loins, Olivia, Kate, Lyn, Greta et Meline. Merci à ma famille, à Judi et à Matt, pour tout votre amour et votre soutien.
Merci à mes correspondantes adolescentes, Julia DeVillers et Barbara Dee, pour leur point de vue et leur camaraderie. Merci à toi, Taylor Morris, mon meilleur ami du monde littéraire, pour les étonnants commentaires dont tu m’as fait part à propos de ce manuscrit, pour ta générosité sans bornes, ainsi que pour ta capacité infinie à écouter mes jérémiades.
Merci à toi, William, d’être mon ami ; ton amitié m’est précieuse.
Merci à ma merveilleuse agente, Alyssa Eisner Henkin, pour ta sagesse et ton charme. Merci à vous tous chez Simon & Schuster/Aladdin, qui avez travaillé à la concrétisation de ces livres, notamment à Jessica Sonkin Handelman, à Carolyn Swerdloff, à Lydia Finn, à Annie Berger, à Alyson Heller et à Liesa Abrams. Merci à toi, mon éditrice, Fiona Simpson, pour ton soutien à la fois généreux et enthousiaste, et ce, du début jusqu’à la toute fin de ce projet. Merci à toi, Kate Angelella, pour avoir mis en branle toute cette aventure.
Je n’aurais jamais pu adresser ces remerciements sans penser à la personne la plus importante : TOI. Je te remercie de bien vouloir lire ce livre. Et si tu l’as déjà lu, c’est que tu as sans doute lu les différents tomes de la série Pauses publicitaires et qu’ils t’ont plu. J’en suis vraiment très heureux. Je suis grandement reconnaissant aux lecteurs qui m’écrivent. Je réponds à tous les courriels que je reçois. Je t’invite à consulter le site www. tweenink.com pour découvrir mes projets en cours. Tu peux aussi m’envoyer un courriel à l’adresse suivante : pg@tweenink.com.
Chapitre 1
— Ce n’est pas Nicole, la coupable ; c’est moi !
À ce moment, l’intensité de ma voix sembla à elle seule faire vibrer tout l’espace autour de moi. Avec difficulté, j’avalai ma salive avant de sortir le couteau détrempé de faux sang de la poche de ma robe en vichy bleu afin de le brandir bien haut devant moi, à la vue de tous. Les spectateurs en avaient le souffle coupé. Je regardai la lumière réfléchir sur le bout de plastique luisant avant de le lancer sur la table.
— J’ai tué Harriet Conners parce qu’elle connaissait mon secret, dis-je aussi calmement que si j’étais en train d’annoncer une faible probabilité de pluie pour le lendemain.
Puis, ça me revint à l’esprit. J’écarquillai les yeux, regardant le couteau qui avait atterri sur la table comme s’il s’agissait d’un cobra s’apprêtant à attaquer. Je regardai les acteurs autour de moi, puis je criai :
— J’ai tué Harriet Conners parce qu’elle savait ce qui s’était passé ! Elle savait ce qui s’était passé sur la balançoire à bascule !
Je m’agenouillai. Je commençai à verser quelques larmes discrètement, puis je me mis à pleurer de plus en plus ; enfin, je devins complètement hystérique avant de m’effondrer à plat ventre sur le sol. J’entendais les commentaires horribles des gens autour de moi, qui venaient d’apprendre ce qui s’était réellement passé. Alors que je déversais un torrent de larmes, mon corps, lui, s’agitait sur le sol, tout comme l’aurait fait un morceau de lard fumé dans une poêle à frire brûlante. Je donnai des coups de poing et des coups de pied partout autour de moi avant de me remettre à genoux. Puis, je criai le plus fort que je le pus :
— C’est moi la coupable. J’AI TUÉ HARRIET CONNERS !
Un grand silence régna par la suite, une tension presque palpable saturant l’espace et les gens.
Puis, j’entendis un grincement familier au-dessus de ma tête. Sans même lever les yeux, je sus qu’il s’agissait du lourd rideau de velours rouge qui descendait sur la scène. Je continuai de pleurer jusqu’à ce que la bordure dorée touche le sol. Je versai même un dernier gros sanglot. À ce moment même, j’entendis le plus beau son à mes oreilles : les applaudissements. Même si l’épais rideau assourdissait les applaudissements frénétiques, je percevais bien que le public était en délire.
L’éclairage minutieusement ajusté pour mettre en évidence le drame qui se jouait sur la scène fit alors place à l’éclairage des lampes fluorescentes qui permettait aux acteurs de mieux voir ce qui se passait autour d’eux. L’entracte ne durait que 15 minutes ; le décor d’une salle de classe devait maintenant prendre l’allure d’une salle d’audience.
Je me pressai vers les coulisses pour que l’équipe technique puisse transformer le décor de la scène.
Tout en essuyant de mes yeux les larmes artificielles, je me rendis bien compte que de vraies larmes les suivaient de près. Je ne pouvais pas croire que je jouais ce personnage pour la dernière fois.
Pendant les trois derniers mois, j’avais tenu le rôle de Kimberly Ann Fortunato, une jeune fille qui mentait, trompait et tramait des machinations pour dissimuler l’assassinat de sa meilleure amie, Harriet Conners, qui était devenue sa pire rivale. Cette pièce de théâtre, intitulée La balançoire à bascule , était présentée off-Broadway 1 . Au départ, nous devions interpréter cette pièce seulement au mois de juillet ; toutefois, les critiques dithyrambiques avaient fait en sorte que nous avions pu prolonger les représentations jusqu’au début du mois de septembre. Mes interprétations avaient souvent fait l’objet d’éloges particuliers. Un critique de théâtre avait même

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