Les Fausses Notes
105 pages
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Les Fausses Notes , livre ebook

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Description

Maxine nage en plein bonheur! Avec la chanson dont elle a écrit le texte, son groupe vient de gagner le concours pour lequel ils se préparaient depuis des semaines et le beau Frédéric n’a de yeux que pour elle. Elle a peine à croire à tout ce qui lui arrive. Mais la vie n’est malheureusement pas une conte de fée et les moments de grâce sont toujours trop brefs. Aux rêves de gloire et aux joies de l’amour s’opposent malentendus, jalousie, mensonge, colère et chagrin. Maxine devra se battre pour sa part de bonheur.
Ce second roman de Tania Boulet plonge avec enthousiasme et sensibilité au cœur des expériences et des préoccupations d’adolescents avides de vivre et d’aimer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 avril 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782764423868
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure chez Québec Amérique
Jeunesse
Chanson pour Frédéric, coll. Titan, 1996. Prix Livromanie de Communication-Jeunesse 1997-1998
Les Fausses notes, coll. Titan+, 1999.
Les Naufrages d’Isabelle, coll. Titan, 2002. Prix Livromanie de Communication-Jeunesse 2002-2003
SÉRIE CLARA
Envers et contre tous, coll. Titan, 2004.
En plein cœur, coll. Titan, 2005.
Sur les pas de Julie, coll. Titan, 2006.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Boulet, Tania,
Les Fausses Notes
9782764423868
I. Titre. II. Collection.
PS8553.O844F38 1999 jC843’.54 C99-941107-1
PS9553.O844F38 1999
PZ23.B68Fa 1999


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par-l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
 
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Québec Amérique
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Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone: 514 499-3000, télécopieur: 514 499-3010
 
Dépôt légal : 3 e trimestre 1999
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
 
Révision linguistique: Monique Thouin
Mise en pages : Andréa Joseph [PageXpress]
Réimpression : avril 2007
 
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
 
© 1999 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
Imprimé au Canada
Sommaire
De la même auteure chez Québec Amérique Page de titre Page de Copyright Remerciements Dedicace Un Deux Trois Quatre Cinq Six Sept Huit Neuf Dix Onze Douze LES FAUSSES NOTES
Remerciements
À Anne, ma Joëlle à moi et première lectrice à vie; j’ai puisé souvent dans nos souvenirs d’adolescence pour alimenter ceux de Maxine et Joëlle.
À Patrick Marcotte, qui m’a fourni (bien involontairement!) l’idée principale du chapitre 11.
À mon « comité de lecture » : Véronique Landry, Isabelle Boudreau et Manon Desbiens, dont les commentaires et les encouragements ont aidé à mener ce projet à terme.
Et à Louise et Jacques, pour leur table de cuisine!
À Donald, mon ami, amoureux et… guitariste préféré!
Un
Petite, je raffolais des contes de fées. Ils se terminaient toujours sur la déclaration d’amour du prince à la princesse, avec les mots magiques : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Mes parents me les lisaient le soir. L’histoire finie, on fermait le livre, ils m’embrassaient et je m’endormais avec des images de châteaux et de chevaux blancs plein la tête.
Personne n’a jamais cru bon de mettre les petites filles en garde contre ces fausses fins. L’histoire ne se termine pas là, voyons ! Au contraire, tout commence au premier « Je t’aime »... Moi, j’ai découvert hier que les contes de fées modernes ne s’achèvent pas comme les anciens : la conclusion s’étire bien après le premier contact des lèvres.
Après notre performance au concours et la déclaration de Frédéric, plus rien ne pouvait me faire descendre de mon nuage. Le problème, c’est que, de là-haut, même si on se sent maître du monde, on voit plutôt flou. Je n’ai à peu près aucun souvenir de la remise du trophée et du discours que Martin a prononcé en notre nom. Je me rappelle seulement qu’il avait l’air plus passionné que jamais et que Joëlle le dévorait des yeux. Le bras de Frédéric autour de mes épaules monopolisait mon attention à moi.
Nous avons terminé la soirée chez Martin, là où tout avait commencé, à faire des projets et à rêver à la finale régionale du mois de mars. Blottie contre Frédéric, je ne m’étais jamais sentie aussi... à ma place, et je savais qu’il pensait comme moi.
Quand finalement nous avons décidé de nous séparer pour aller dormir un peu, Frédéric m’a raccompagnée à pied jusque chez moi. Nous avons marché sous les étoiles, tous les deux, dans le village endormi. J’avais l’impression que le monde nous appartenait. Je parlais tout bas, comme pour ne pas briser la magie, et malgré le froid qui mordait mes joues, je n’ai jamais eu aussi chaud : la main de Frédéric, en tenant la mienne, réchauffait tout mon corps.
Je n’ai presque pas dormi. Les contes de fées de mon enfance ont tourbillonné dans ma tête toute la nuit. Ce matin, j’ai l’impression d’être une héroïne de roman... même si je ne dois pas en avoir l’air : une nuit blanche, ça laisse des traces ! Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Je m’étire lentement, voluptueusement. Je sens ma peau presque brûlante sous mon pyjama, et je pense à Frédéric. J’ai l’impression d’avoir emmagasiné toute sa chaleur hier soir, quand il me tenait dans ses bras. Comme pour me faire une réserve de lui en attendant de le revoir.
Frédéric. Toute seule dans ma chambre, emmitouflée dans mes draps, je répète son nom en savourant chaque syllabe. Fré-dé-ric. Comme j’ai pu me montrer aveugle, sourde et complètement imbécile quand je pensais que j’aimais David! Je n’ai jamais éprouvé pour lui la moitié de ce que je vis maintenant. Quand je pense à Frédéric, mon cœur cogne à m’en faire mal et je me sens devenir un tas de guenilles. Je n’arrive pas à croire qu’il m’aime. Je dois être la fille la plus chanceuse du monde
Dans quelques minutes, mon réveil sonnera. Le temps a le don de s’étirer quand on est loin de celui qu’on aime... Il me reste encore une heure et demie à tuer avant de rejoindre Frédéric à l’école. Je me demande s’il pense à moi... et de quelle façon. Qu’est-ce qu’il dirait s’il me voyait dans mon petit pyjama de coton, tellement vieux et usé qu’on voit presque à travers ? J’ai le cœur qui flanche en l’imaginant avec moi, maintenant. Je change de position dans mon lit, me couchant sur le côté, comme pour tourner le dos à cette idée pour le moins... affolante.
 
Finalement, le temps a passé beaucoup plus vite que je ne m’y attendais. Hier, en revenant de ma soirée magique, mon espèce de brume amoureuse m’embrouillait tellement l’esprit que j’ai oublié de programmer mon réveil. Résultat : ma mère a dû me secouer comme un prunier pour que je daigne ouvrir un œil ce matin. Eh oui, j’avais fini par sombrer dans les bras de Morphée, cinq minutes avant l’heure à laquelle je devais me lever, et j’ai dormi du sommeil du juste pendant presque trois quarts d’heure. Je prends donc ma douche en vitesse, je m’habille presque au hasard et je pars en apportant une pomme pour déjeuner.
En mettant le pied à l’école, je remercie le ciel qu’il n’y ait pas de cours aujourd’hui. Le conseil étudiant a organisé des activités pour notre dernière journée avant les vacances. Heureusement, parce que je me sens encore tout endormie. Les bruits qui m’entourent me semblent étouffés, comme s’ils venaient de loin. Des élèves qui ne m’ont jamais parlé de leur vie m’arrêtent et me félicitent pour notre victoire d’hier. On dirait que les trois quarts de l’école ont assisté au concours. Je marche encore sur mon petit nuage...
En me rendant à mon casier, je cherche Frédéric à droite et à gauche. Je ne le vois nulle part. Son absence me déçoit un peu. Je m’attendais à le trouver à l’entrée, avec son sourire et ses yeux brillants, et je m’imaginais que nous ferions une entrée doublement remarquée, en tant que gagnants et en tant que couple. Tant pis, ce sera pour une autre fois... Quand même, en songeant que je vais bientôt retrouver ses lèvres, ses bras et ses mains, je sens mes jambes faiblir. J’ai tellement l’esprit ailleurs, quelque part avec lui, que je dois m’y prendre à trois fois avant de venir à bout de mon cadenas.
— C’est moi qui te fais cet effet-là, Max ?
Je sursaute. J’avais beau ne penser qu’à Frédéric et savoir qu’il arriverait d’une minute à l’autre, il m’a surprise et je laisse échapper un petit cri.
— Voyons, Max! Qu’est-ce qui te rend aussi nerveuse ?
— C’est toi! Tu arrives comme un voleur, sur la pointe des pieds, et après tu t’étonnes quand je sursaute! La prochaine fois, tu devrais t’annoncer avant de me faire mourir d’une crise de cœur...
De cœur, oui, l’expression est assez bien choisie : mon cœur bat comme un fou, tellement fort que je me demande si ma cage thoracique pourra tenir le coup lon

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