Le Pharaon félon et le chat qui jouait avec l Histoire
101 pages
Français

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Le Pharaon félon et le chat qui jouait avec l'Histoire , livre ebook

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Description

Quelle plaie d'avoir des parents passionnés par l'Egypte ancienne ! Chaque été, c'est le même refrain, les jumeaux Céleste et Olivier, 12 ans, se retrouvent au milieu du désert, subissant malgré eux canicule, vents de sable et vieilles pierres à gogo ! Mais cet été, l'irruption au milieu des ruines d'un petit chat va les entrainer dans une bien étrange aventure. Ils vont se retrouver en compagnie de jumeaux de leur âge, à l'époque des pharaons, à la recherche d'une momie.Au cours de leur périple dans le temps, ils feront de bien étranges rencontres : une mystérieuse dresseuse de scorpions, un dangereux grand-prêtre, un pharaon félon, des crocodiles affamés et chut... ! Si vous voulez tout connaître de leurs aventures, suivez-les sans tarder et bon voyage au pays des pharaons !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juin 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782365874328
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières


Table des matières
Le Pharaon félon et le chat qui jouait avec l’ h istoire
Ire partie - à la poursuite du chat
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IIe partie - Un voyage de deux mille huit-cents ans dans le temps
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IiIe partie - Retour au xxie SIÈCLE
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Le Pharaon félon et le chat qui jouait avec l’ h istoire


Jean-Louis J ouanneaud
Illustrations Giulia ECCHILI




I re partie - à la poursuite du chat






1


– P ff… Quelle chaleur ! On crève par ici ! Je vais m’asseoir à l’ombre, là-bas !
Olivier, la tête couverte d’un bob blanc, montrait une colonne délabrée derrière laquelle se tenait un petit filet d’ombre. Un luxe en plein mois de juillet près du Nil ! Sa sœur enleva son chapeau pour s’éponger le front.
– Olivier, attends-moi, j’ai besoin de fraîcheur, moi aussi.
Chaque année, c’était la même galère. Sitôt les vacances arrivées, leurs parents, Laurent et Caroline Sicco, préparaient leurs valises pour filer en Égypte . L’Égypte en plein été : du sable et de la chaleur ! Céleste, douze ans, et son frère jumeau Olivier auraient préféré une plage dans le sud de la France mais non, la passion de leurs parents, c’étaient les temples en ruines.
Pendant deux longues semaines, il fallait se lever à l’aurore pour passer la journée sous un soleil torride, penchés sur des tas de gravats. Une horreur ! Heureusement que le supplice touchait à sa fin car dès le lendemain, un avion les ramènerait en France !
– J’en ai marre de cette fournaise, soupira Olivier en plaquant ses épaules à l’arrière de la colonne. Vivement la rentrée, qu’on ait froid et qu’il pleuve !
Céleste ne répondit pas. Leurs parents, penchés sur une vieille pierre, observaient à la loupe de petites inscriptions.
– Ba… Bast…, ânonna son père.
– Bastet ! continua sa mère. Bastet, la déesse chatte ! C’était bien son temple. Il devait être splendide ! Quelle chance d’être ici !
Olivier jeta un regard sur ce qui restait du temple. Quelques colonnes cassées, des pierres disséminées. Pas de quoi se réjouir. Il saisit à pleines mains la gourde à sa ceinture et avala une gorgée d’eau chaude. Il eut alors la vision d’un réfrigérateur rempli de bouteilles de coca bien glacé…
– Regarde Caroline, dit Laurent, il y a des hiéroglyphes gravés sur cette pierre.
La mère des deux enfants approcha sa loupe de la pierre, un morceau de basalte tout noir.
– Superbe, sublime, génial ! s’exclama-t-elle. Les enfants, venez voir !


Céleste et son frère ne bougèrent pas d’un pouce. L’endroit où se trouvaient leurs parents était en plein soleil et de toute façon, ils trouvaient sans arrêt des hiéroglyphes « superbes, sublimes et géniaux ». Ils pouvaient se permettre d’attendre le suivant et peut-être qu’à ce moment-là, le soleil aurait commencé à décliner.
Leurs parents allaient de pierre en pierre, de colonne à moitié démolie en colonne totalement détruite, quand un bruit d’éboulis fit sursauter Céleste. Elle leva les yeux. Cela provenait de derrière un muret. Olivier décolla ses épaules de la colonne.
– Qu’est-ce que c’est ?
Le garçon fit quelques pas vers le muret. Un filet de poussière flottait entre les pierres tandis qu’un nouveau bruit, plus familier celui-ci, vibrait dans l’air torride.
– Un miaulement ! s’exclama Céleste, un large sourire aux lèvres. C’est un chat !
Rassuré, Olivier enjamba le muret pour regarder derrière.
– Exact ! lui répondit-il d’un air réjoui. Un petit chat moucheté, gris et blanc, avec de grandes oreilles, blotti entre les pierres. Il a l’air d’avoir peur. Je vais le caresser, ça va le rassurer !
Il se pencha mais en vain. L’animal détala, passant tellement vite entre les jambes de Céleste que celle-ci put à peine l’entrevoir. En une fraction de seconde, il avait disparu dans un amas de grosses pierres.
– Ne le perdons pas de vue ! suggéra Olivier. Pour une fois qu’il arrive quelque chose de sympa dans ce pays ! Si j’attrape le chat, je le garde !
Céleste fit une moue incrédule.
– Tu le garderas si papa et maman veulent de lui. Ils n’aiment pas les animaux, sauf peut-être quand ils sont momifiés.
– Tu peux le dire, ma vieille, la seule chose qui leur plaît, ce sont les vieux cailloux. C’est râpé pour le chat.
La sœur d’Olivier mit un doigt sur ses lèvres. Entre deux pierres carrées, des billes vertes brillaient.
– J’aperçois ses yeux, dit-elle. Il est là, arrête de faire du bruit !
Les deux enfants demeurèrent immobiles. Le chat ne bougea pas d’un poil.
– C’est un matou malin, chuchota Céleste. Pendant que nous cuisons au soleil comme deux œufs dans une poêle, lui reste bien au frais.
Sa voix dut effrayer le chat car les deux billes disparurent.
– Il se sauve ! s’exclama Olivier. Regarde, il y a une fente dans le mur !
– Alors, nous le tenons, affirma Céleste, vexée d’avoir fait fuir le chat. Je vais tendre le bras pour le prendre ! Tu vas voir !
Elle franchit les gravats les plus gros et colla ses deux yeux contre la fente.
– Ça a l’air profond, mais on ne peut pas y entrer, dit-elle d’un ton déçu.
Son frère la rejoignit. La fente s’élargissait en direction du pied avant de disparaître derrière un bloc rocheux. Olivier s’arcbouta.
– Oh, hisse ! cria-t-il. Aide-moi à bouger cette saleté de caillou !
Sa sœur s’installa près de lui et se mit à pousser. Le bloc bougea un peu.
– Encore quelques centimètres et c’est bon. Regarde, il y a une entrée sous la pierre. Si on se fait petits, on doit pouvoir passer.
Il se mit à quatre pattes, rentra un peu son ventre et avança la tête. Céleste vit son frère disparaître peu à peu dans le mur. Elle n’hésita qu’un instant à le suivre.



2


–D es marches !
Céleste n’en revenait pas. Olivier se tenait au pied de l’escalier étroit qu’il venait d’emprunter. Avec mille précautions, elle descendit le rejoindre. Il la prit par le bras dès qu’elle fut près de lui.
– Qu’est-ce que tu penses de ça ?
Elle plissa les yeux. Ils se trouvaient tous deux dans une pièce très sombre qu’un rayon de lumière éclairait en partie. Une odeur agréable y flottait, tandis qu’on entendait le ronronnement d’un chat.
– Au début, on ne voit rien, précisa Olivier, puis les yeux s’habituent. Regarde bien !
Céleste se frotta les paupières. Quelques taches de couleur apparurent sur les murs. Puis ces taches prirent forme. Des formes étonnantes !
– Ce personnage, qui porte un pagne jaune et tend les bras vers nous, c’est le dieu chacal Anubis, expliqua Olivier. Et son voisin à la tête de faucon, c’est Horus. Quelle surprise ! Quand papa et maman vont voir ça !
Il se tourna vers sa sœur afin de lui montrer le plafond sur lequel une image de femme planait dans un décor bleuté, constellé d’étoiles blanches. Sous son ventre, un homme aux bras orientés vers le ciel semblait la soutenir. Céleste n’en revenait pas.
– Celle-ci, c’est la déesse Nout et l’homme qui la soutient, le dieu Geb, dit-elle. Les préférés de papa et maman. Fabuleux ! Il faut vite qu’on aille les chercher.
Ils passèrent pourtant quelques instants encore à admirer le décor de la pièce.
– Osiris, le dieu momie, repéra Céleste. Et sur le mur d’en face, voici Thot et sa tête d’ibis, le maître de l’écriture .
Olivier caressa de la paume le visage du dieu scribe, détachant sans le vouloir une partie de la peinture.
– Fais attention, lui reprocha sa sœur. Tu as écaillé le dieu Thot !


– Eh bien tant pis pour lui ! Je ne l’ai pas fait exprès. De toute façon, nous en savons assez. Sortons de cet endroit.
Ils faisaient demi-tour pour rejoindre l’air libre quand Olivier gémit :
– Aïe ! Je me suis cogné le genou dans quelque chose de dur !
Céleste baissa la tête.
– C’est une sorte de gros cube, avec des hiéroglyphes dessus, dit-elle. Et il y a un cartouche.
Olivier se frotta vigoureusement le genou.
– Ça ressemble au socle d’une statue qui aurait disparu. Je parie mon prochain hamburger que c’était celle de Bastet !
Céleste fit courir ses doigts à la surface du cube.
– Eh bien, comme nous ne le saurons jamais, quittons vite cet endroit ! suggéra-t-elle. On doit être dans la tombe de quelqu’un d’important. J’ai lu que les riches Égyptiens n’aimaient pas les visiteurs. Des tas d’archéologues sont morts mystérieusement après avoir ouvert des tombeaux oubliés…
Olivier hésita.
– Tu te rappelles où se trouve l’escalier ?
Par réflexe, Céleste lui indiqua l’endroit par où ils étaient arrivés, puis fronça les sourcils. Son cœur se mit à battre plus fort. Le rayon de lumière brillait du même éclat, mais il n’y avait plus aucune trace des marches.
– On doit se tromper d’endroit, dit Olivier. Et le chat, où est-il ? On ne l’entend plus du tout…
Céleste lui jeta un regard inquiet.
– Il a dû ressortir. C’est plutôt rassurant, s’il a pu partir, nous le ferons aussi. Écoute ! J’entends papa et maman. Ils passent juste au-dessus de nous ! On n’a qu’à les appeler.
Ils tendirent l’oreille. Les voix de leurs parents leur paraissaient toutes proches.
– Regarde ce hiéroglyphe, Laurent, disait leur mère. Il est superbe, sublime…
– Je dirais même génial !
Olivier se mit à hurler.
– Papa, maman ! C’est nous ! Nous sommes prison

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