Zaza! 1 - Appelle-moi Zaza!
44 pages
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Description

L’univers d’Élizabeth bascule lorsque sa meilleure amie, Véronique, déménage à Toronto. Déjà que ce n’était pas rose dans sa famille… Élizabeth se sent abandonnée de tous. Mais, en perdant sa meilleure amie, elle découvre son don de voyance. Devenue Zaza la diseuse de bonne aventure, elle se donne comme mission de rendre les gens heureux et s’installe dans le métro. C’est là qu’elle fait la connaissance de Grand Georges, le concierge haïtien. Ensemble, ils vivront des moments insolites où l’amitié et l’entraide côtoieront le fantastique et la magie.
Louise Champagne ressemble beaucoup à Zaza. Non, Louise n’est pas mulâtre mais, comme son personnage, elle aime faire rire les gens et les rendre heureux. Son premier roman jeunesse est empreint d’imagination et d’espoir.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 février 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782764417713
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection dirigée par Anne-Marie Villeneuve et Marie-Josée Lacharité
De la même auteure chez Québec Amérique
 
Jeunesse
 
SÉRIE ZAZA
La Toile de Zaza , coll. Gulliver, 2005 .
L’Effet Zaza ! , coll. Gulliver, 2003.
Appelle-moi Zaza ! , coll. Gulliver, 2001.
 
 
 
 
C’est ça la vie ?, coll. Gulliver, 2003.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Champagne, Louise
Appelle-moi Zaza !
(Gulliver jeunesse ; 99)
9782764417713
I. Titre. II. Collection.
PS8555.H364A86 2001 jC843’.54 C2001-941127-8
PS9555.H364A86 2001
PZ23.C42ap 2001


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
 
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.
 
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Québec Amérique
329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010
 
Dépôt légal : 3 e trimestre 2001
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
 
Révision linguistique: Monique Thouin
Montage: PAGEXPRESS
Conception graphique : Isabelle Lépine
Réimpression : juillet 2008
 
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
 
© 2001 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Avant propos Chapitre 1 - Le départ de Véronique Chapitre 2 - La boule de cristalu Chapitre 3 - L’habit fait la diseuse de bonne aventure Chapitre 4 - Une vraie de vraie ! Chapitre 5 - Grand Georges Chapitre 6 - D’amitié et de solitude Chapitre 7 - Une nuit dans la station de métro Chapitre 8 - Attention ! Georges ! Chapitre 9 - Le secret de Georges Chapitre 10 - Tout ira bien maintenant, tu crois? Remerciements Appelle-moi Zaza!
On sait quand ça commence Pas quand ça finira On sait qu’on a la chance Terrible d’être là
(Stephan Eicher)
À mes neveux et nièces, tous doués pour le bonheur et l’amour
Chapitre 1
Le départ de Véronique
Assises sur la dernière marche de la galerie, Élizabeth et Véronique observent les déménageurs emplir le gros camion stationné le long du trottoir d’en face. Sans se regarder, elles se rapprochent l’une de l’autre pour se réconforter.
— C’est pas juste, lance Élizabeth, le cœur gros comme une montagne. Tes parents n’ont pas le droit de nous séparer.
— Je te l’ai dit, répond Véronique, c’est le patron de mon père qui l’envoie à Toronto. C’est ce qu’il appelle de l’avancement.
— J’appelle ça de la cruauté, moi! Sac-à-mouches ! Véro, on est ensemble depuis la garderie ; on a fait tout notre primaire à la même école, dans la même classe. On devait entrer au secondaire en septembre toutes les deux. On s’était promis de ne pas se lâcher. Jamais.
— C’est juste pour un an. On va s’écrire tous les jours et ce sera comme si on ne s’était pas quittées.
— Après un an, ton père va t’annoncer qu’il travaille une année de plus, puis il y en aura une autre, puis une autre encore et tu ne reviendras plus jamais ! La première année, on va s’écrire souvent. La deuxième, un peu moins. Tu vas voir, on va finir par s’oublier complètement. Ça fait huit ans qu’on se connaît. T’es ma seule amie. Qu’est-ce que j’vais faire toute seule au secondaire ?
— Pleure pas, Élizabeth. Moi aussi, ça me fait peur, le secondaire. En plus, j’vais aller dans une école anglaise où je connais personne. Je n’aurai jamais une amie comme toi.
Les deux jeunes filles se jettent dans les bras l’une de l’autre. Elles ont l’impression que le monde s’écroule autour d’elles. Le chagrin, comme une lourde chape de plomb, les soude l’une à l’autre. Les longs cheveux blonds de Véronique chatouillent les joues et le cou chocolat au lait d’Élizabeth.
De l’autre côté de la rue, les parents de Véronique les observent.
— Comme c’est triste de devoir les séparer, soupire Marie. J’ai l’impression d’être un bourreau.
— Et moi, donc ! J’me sens coupable, tu peux pas savoir à quel point ! Après tout, c’est moi la cause de leur chagrin.
— Je suis très inquiète pour Élizabeth. Depuis que sa mère est partie, elle n’a pas la vie facile. Nous étions une famille pour elle. Si au moins son père se préoccupait un peu plus d’elle, il verrait à quel point elle souffre. J’ai l’affreux sentiment de la laisser tomber.
— C’est la même chose pour moi. J’aurais peut-être dû refuser...
— Voyons, Stephan, on en a parlé et reparlé pendant des heures, des jours, des soirées entières. Quand on y pense, une année, c’est vite passé quand on a leur âge. Et puis, pouvais-tu te permettre de refuser cet avancement ?
— Malheureusement, non. T’as raison, Marie. Comme toujours...
— Regarde-les, Stephan.
Marie s’approche de lui et passe son bras autour de sa taille.
— Ce qui m’a toujours fascinée chez ces deux enfants, c’est leur ressemblance plus que leur différence. Physiquement, elles sont à l’opposé l’une de l’autre. Mais, quand on les entend parler, qu’on les regarde bouger, rire ou même pleurer comme maintenant, on dirait qu’elles sont une seule et même personne. De véritables jumelles.
— Plus vite on va s’installer, plus vite Élizabeth pourra venir passer des vacances à Toronto. Les filles iront explorer la ville à leur guise. Elles vont bien s’amuser, tu vas voir.
— Et quand les vacances seront terminées, tu n’as pas peur que la séparation soit encore plus pénible qu’aujourd’hui ?
— Je ne sais pas, Marie... Je ne sais plus...
Stephan Erickson secoue tristement la tête et jette un regard aux deux amies immobiles, serrées l’une contre l’autre. Le chagrin des enfants lui chamboule le cœur ; l’air qu’il respire par cette chaude journée de juin se transforme en glace dans ses poumons. Pourquoi a-t-il fallu qu’il accepte d’être muté à Toronto ? se reproche-t-il.
— Maudit orgueil! marmonne-t-il entre ses dents.
Sur le point d’éclater en sanglots, il tourne les talons et fonce à l’intérieur de la maison.
— Stephan !
Marie, inquiète, se précipite derrière lui.
Élizabeth se redresse et place ses mains sur les épaules de Véronique, l’obligeant ainsi à la regarder en face. Ses yeux pétillent de malice. Contre toute attente, elle éclate de rire.
— Quoi ? Quoi? bredouille Véro - nique. Qu’est-ce qui te fait rire ?
— Tu te rappelles, la garderie ?
— Quoi, la garderie ?
— La première fois qu’on s’est vues, tu t’en souviens ?
— Oui, et après?
— Je me rappelle comme si c’était hier. Tu es entrée dans la salle en tenant ta mère par la main. Je n’avais jamais vu quelqu’un avec une peau aussi blanche que la tienne. Tu ressemblais à un verre de lait sur deux pattes.
— T’exagères, Élizabeth !
— Même tes cheveux blonds paraissaient blancs sous l’éclairage des néons. On aurait dit un ange tout droit sorti d’un conte de fées. Il y avait comme une aura autour de toi. J’ai décidé sur-le-champ que tu serais mon ange gardien, ma fée-marraine.
— T’as réellement pensé ça? Pourquoi tu l’as pas dit avant ? demande Véronique, dont les joues commencent à se colorer de plaisir et de gêne.
— Je me suis levée de ma chaise, je me suis approchée de toi et je t’ai embrassée. Et là, tu es devenue toute rouge. Comme maintenant. Oui, oui, le verre de lait s’est transformé en verre de jus de tomate, conclut en riant Élizabeth.
— Arrête, Élizabeth Babin. Tu le sais que j’haïs ça quand tu me fais rougir. C’est pas de ma faute, je suis faite comme ça !
— Je vais te dire une chose, Véro. Tu as été la première personne-de-couleur que j’ai rencontrée. MA personne-de-couleur à moi toute seule.
— T’es folle, Élizabeth. Complètement débile ! Tu t’es pas regardée !
Véronique voit défiler le film de leur amitié dans sa tête. Son amie ne ressemble à personne d’autre. Son imagination débridée a transformé leurs jeux en aventures toutes plus farfelues les unes que les autres. Quand Élizabeth raconte une histoire, elle a le pouvoir de changer le monde, de transporter son auditoire dans un univers ma

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