L aimer ? Juste impossible !
133 pages
Français

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L'aimer ? Juste impossible ! , livre ebook

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Description

Mariée très jeune, Barbara Rolante a tout donné pour la carrière de son ex-mari mercantile et volage afin d’être une mère et épouse parfaite. À présent divorcée, il lui est difficile de tout gérer et refaire sa vie à la quarantaine passée, pire encore quand on est maman poule de trois adolescents. Son fils aîné, Dylan, qui lui en a fait voir des vertes et des pas mûres s’est enfin assagi, mais il rêve de partir loin pour devenir le meilleur DJ. Sa fille, Cassandra, est enceinte à dix-huit ans, elle ne connaît pas le père du bébé mais a décidé de devenir parent solo. Sa cadette, Séléna, âgée de quatorze ans, est perdue entre son père et sa mère. Pour compléter tous ses soucis, Steven, le meilleur ami de son fils a trouvé refuge chez elle après s’être disputé avec ses parents et vient de s’enrôler dans l’armée. Non, vraiment, c’est la méga cata ! Pourtant dans ce chaos émotionnel, une chance inespérée s’offre à elle, un emploi stable au sein d’une boîte de nuit dirigée par les conjoints de ses deux meilleures amies, ainsi que leur autre collègue, ancien mannequin lui aussi : Joris Speiden.


Joris a eu le coup de foudre pour cette jolie femme de quarante-trois ans, d’autant plus qu’elle ressemble beaucoup à l’amour de sa vie décédée. Malgré ses tentatives infructueuses de séduction, il se rend bien vite compte que « Miss Frozen » comme la nomment ses deux potes, de par son caractère très froid vis-à-vis des hommes, est en fait une personne avec une bonté rayonnante sous ses airs guindés. Qu’à cela ne tienne, Joris espère bien faire fondre la glace qui entoure le cœur de Barbara, car au jeu de la séduction, si on le veut vraiment, rien n’est impossible...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 septembre 2020
Nombre de lectures 13
EAN13 9782377440351
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Aimer ? Juste impossible !
 
TOME 3 de la série « L’aimer »
 
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu :
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
 
 
© 2020 Angel Angie Éditions.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-035-1
 
 
 
E-mail :
Angelesse.Angieéditions@gmail.com
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Existe en format numérique
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
BARBARA
 
Je marche dans les rues de Paris, en ce beau mois d’octobre. L’automne est une saison que j’affectionne énormément et encore plus lorsque c’est un été indien. Je me force à revenir sur mon passé et admettre qu’enfin la roue tourne pour moi. Les jours meilleurs se matérialisent à l’horizon même s’il n’y a pas si longtemps je n’y croyais plus du tout. Ma vie bien ordonnée avait éclaté tel un vase d’une valeur inestimable tombant à terre. Pourtant, il y a un peu plus de vingt ans, tout avait commencé comme un conte de fée…
Yann et moi nous étions rencontrés lors de nos études, je n’aurais jamais pensé qu’un gentil et beau garçon comme lui aurait pu s’intéresser à moi. Je n’étais qu’une fille banale, timide et gauche ne connaissant rien à la vie réelle. Évidemment, je suis tombée sous son charme, comme toutes les filles à cette époque d’ailleurs. Avec le recul, je me dis que ce qui lui a plu en moi c’était certainement que contrairement à la plupart de mes autres amies, j’étais vierge de toutes parts : sentimentalement, physiquement et émotionnellement. Une parfaite future femme à dresser en quelque sorte. C’est simple, la vie pour moi représentait mes cours et mes bouquins, une vie où j’étais choyée par des parents aimants et attentionnés. J’ai tout laissé pour lui, mes études de droit ainsi que mes projets… j’étais prête à tout. Je voulais devenir la parfaite petite épouse et mère adorée. J’avais tout réussi : un beau mariage, de magnifiques enfants et je me confortais dans ma vie de couple, jusqu’à ce qu’il me remplace pour d’autres vertes prairies. Contrairement à moi, les nouvelles femmes de sa vie, mais surtout la favorite ne souhaitait aucunement se faire chier avec une famille et voulait profiter de la vie avec l’argent de Yann.
Ma seule satisfaction dans cette histoire a été de pouvoir garder mes enfants avec moi à notre divorce. Sans eux, je ne sais pas si j’aurais eu le courage de continuer. En plus, la maîtresse officielle de Yann se pensait au-dessus de moi, mais j’ai vite appris qu’on ne changeait pas un homme comme mon ex-mari, coureur de jupons un jour, coureur de jupons toujours… elle a vite été la cocue de service à son tour même après leur mariage.
Fort heureusement, nous sommes à présent divorcés, j’essaye toujours d’être une maman exceptionnelle pour mes trois enfants.
J’avais pris la décision de quitter l’homme que j’aimais plus que tout car j’étais anéantie. Un peu dingue comme situation en y réfléchissant, j’étais sous l’emprise de mon mari, il m’avait traité comme de la merde et je pensais être la seule fautive de cette situation… mais grâce à mon entourage, j’ai enfin ouvert les yeux sur ce qu’il était vraiment, c’est-à-dire une pourriture.
Mon ex-époux n’était en fin de compte qu’un grand vaniteux, salaud et manipulateur et c’est moi qui avais besoin d’une psy selon ses dires. Le monde à l’envers non ? Le pire dans mon histoire, c’est que j’ai eu un mal fou à reprendre confiance en moi et de devenir indépendante. Oui, la grande rupture de ma vie n’a pas été si aisée à effacer qu’on pourrait le croire… oh que non !
Quand Yann avait ouvert son propre cabinet d’avocat, il avait changé du tout au tout. Au départ j’avais cru qu’il se faisait manger par son travail.
Il m’était donc impossible de lui en vouloir du fait que seule sa réussite comptait. Comme il disait si bien à l’époque : « Je veux simplement parvenir à réaliser mon rêve et faire vivre notre famille ». Yann avait réussi quelque part, j’étais tellement sous sa coupe que les rabaissements perpétuels qu’il m’infligeait étaient presque devenus une normalité. Même si cela me faisait mal, je souriais et me cachais pour pleurer. Par amour, j’ai tout accepté…
J’étais devenue en quelques années son ombre et dans mon cœur de midinette je trouvais cela normal… j’étais sa femme. Il rentrait de plus en plus tard, notre fils aîné avait vu que des problèmes se profilaient à l’horizon, mais amoureusement je n’écoutais rien, ne voyais rien et pire, ne disais rien. La loi des trois singes était devenue ma nouvelle résolution. Quand notre couple est devenu très compliqué à gérer, j’ai essayé de me faire entendre mais comme les roquets j’aboyais plus que j’agissais, ce qui au demeurant, n’a pas arrangé notre relation. Les enfants entendaient nos disputes, les vivaient et partageaient nos désaccords, voilà ce qu’était devenue notre quotidien. Au début, quand j’ai appris qu’il me trompait, j’ai pensé tomber d’un immeuble de mille étages. Dévastée, j’ai cru mourir de chagrin et je suis entrée dans la sphère infernale de la dépression. Nous sommes restés ensemble et j’ai continué à disparaître jusqu’à ne plus exister du tout.
Puis tout s’est enchaîné, mon père est décédé, cela a été un choc de plus, la tristesse de ce deuil m’a fait ouvrir les yeux sur le fait que je ne comptais pas pour mon mari, puisque de son côté, il me laissait surmonter toutes ces épreuves seule. Il était donc temps d’arrêter ce simulacre de mariage en partant sans me retourner.
J’ai donc demandé le divorce et je me suis installée avec mes trois enfants dans un immeuble de logements sociaux. Alors évidemment lorsque l’on a été habituée à l’opulence, on en bave un peu. Mais je m’y suis habituée, cela a été plus difficile pour mes enfants.
Dylan, mon fils, n’a pas accepté ce changement de vie et m’en a fait voir de toutes les couleurs : insultes, joints, alcool, filles, décrochage scolaire et conneries sur conneries, jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux et s’assagisse. À présent, il est devenu DJ dans une boîte de nuit, je pense que ça l’a aidé en quelque sorte. Fort heureusement, depuis, il a repris ses études et avec son bac en poche, il souhaite intégrer une école spécialisée. Cette dernière année n’a pas été facile pour lui non plus. Il est tombé amoureux mais visiblement ce n’était pas réciproque, la jeune ado a profité des sentiments de Dylan pour rendre jaloux un ex-petit ami.
Le mois dernier, la manipulation a opéré puisqu’elle est partie rejoindre à Rome le petit copain en question et en a profité pour poursuivre ses études là-bas. Le voir si mal en point a retourné mon cœur de maman, plus encore car je connais très bien ce que l’on ressent dans ces moments-là. Avec le recul, je me dis que c’est plus l’égo qui en prend un coup que le cœur en vérité. Bien sûr, j’aurais aimé que mon fils parte à la fac, mais après tout autant qu’il fasse ce dont il a envie sans avoir de regrets plus tard. Quoi qu’il choisisse pour son avenir, je serai toujours fière de lui. Dylan ressemble beaucoup à mon père, je lui dis souvent et à chaque fois il s’admire devant le miroir. Il a des cheveux bruns, de magnifiques yeux bleus et dépasse déjà le mètre quatre-vingts, de plus il a commencé la musculation, et toutes les filles lui courent après. Bon ça j’aime moins, je n’ai pas envie qu’il devienne un dragueur, j’essaye de lui faire comprendre qu’il est important de respecter la gent féminine.
Pour Choupette non surtout pas ce surnom… Cassandra pardon, je ne sais pas trop pourquoi elle déteste ce sobriquet à présent, mieux vaut donc éviter de l’appeler ainsi. Bref, ma fille a dix-huit ans, elle est dans la recherche de sa vie future, évidemment j’ai eu droit sans arrêt aux éternels « personne ne me comprend » ou encore « Je ne serai jamais aimée par un garçon tellement je suis moche ». Les problèmes existentiels qu’une adolescente peut rencontrer en fait. Oui, Cassie est magnifique, elle a une longue chevelure auburn, des yeux en amande d’un brun doré encadré de longs cils, c’est une vraie beauté. Elle ne se rend même pas compte que les copains de son frère ne la regardent plus comme avant. Elle sera bientôt femme et bien plus car elle va devenir maman. Elle vient juste d’atteindre la majorité, mais il n’empêche que je m’inquiète énormément. Pourtant, j’ai confiance en elle, je sais qu’elle aura à cœur d’élever son enfant avec beaucoup d’amour. Pourtant, il ne faut pas se leurrer, elle aura beaucoup de mal à tout assumer financièrement. Cassie m’a expliqué que le père du bébé était une rencontre d’un soir, qu’elle n’avait pas réfléchi aux conséquences.
Lorsque j’ai appris sa grossesse, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Je voyais déjà son père me rabaisser dans mon rôle de mère. Ce qui soit dit en pensant a été le cas. Mais, petit à petit, j’ai fini par accepter de devenir grand-mère à quarante-trois ans et de me foutre de ce que mon connard d’ex-mari pouvait baver sur ma tronche. Il a effectivement cherché à démontrer que je n’étais qu’une mère indigne qui n’était même pas capable de s’occuper de ses enfants, qu’il aurait mieux fait de demander la garde. Une diminution de plus à mon actif de sa part. Mais je m’en fiche royalement.
Quant à Séléna… ma petite dernière, elle vient de fêter ses quatorze ans, pour l’instant tout le contraire de son frère et de sa sœur, elle a de bonnes notes, s’intéresse aux études, aux séries télé et rêve de voyager de par le monde et désire que je me réconcilie avec son père. Chaque fois qu’elle part chez lui, elle revient changée, elle est triste mais essaie de ne rien montrer. Sél est un vrai garçon manqué, elle n’aime pas la mode contrairement à Choupette. Les jeans, tee-shirt et convers sont les principaux vêtements présents dans son armoire, son visage de petite fille s’en v

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