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Description
Il faut s’y résoudre, il arrivera que, tôt ou tard, vous quittiez l’être aimée qui se consolera dans les bras d’un autre...
« Je te voulais comme jamais. J’ai trouvé l’ouverture de tes lèvres après quelques refus, et tu t’es assouplie jusqu’à fondre sur ma langue. Tu ondoyais à quatre pattes ; tes bas étaient la seule trace d’humanité dans le tableau ; tout le reste était animal, organique, gorgé, tendu, turgescent, souple. Il y avait cet homme qui s’interposait et que j’essayais de gommer en explorant tes orifices simultanément. Je voulais être deux pour toi, que mes doigts, ma langue et mon sexe comblent tout désir d’autrui. Cette peur de te perdre, je ne savais l’exprimer autrement. Loin de me laisser à mon affaire, toi, mon petit typhon, tu ruais, tourbillonnais, suais au point de glisser comme une anguille entre mes mains et quand, le souffle court, je crachai mon plaisir, tu hurlas et pleuras tout à la fois, te recroquevillant en position fœtale. »
Parmi les nouvellistes, il y a une catégorie prééminente, ce sont les « chutistes » qui vous baladent, vous emberlificotent, vous déroutent, et toc, au final, vous estomaquent avec une fin d’histoire déroutante qui éclairent rétrospectivement les sentiers noirs ou roses que vous venez de traverser. Florent Jaga entre dans cette espèce particulière avec cette nouvelle bien enlevée.
Sujets
Informations
Publié par | Ska Éditions |
Date de parution | 01 décembre 2017 |
Nombre de lectures | 41 |
EAN13 | 9791023406627 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Florent Jaga
Typhoon
nouvelle
QQ
Collection Culissime
Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
On peut maudire les cieux, injurier la tempête, hurler de rage contre les vagues qui déferlent et vous laissent exsangue sur le pont. On peut s’épuiser de colère sous la frappe aveugle des éléments, celle qui nous cible pourtant mieux qu’un ennemi intime. On peut encore mouliner à tour de bras, colmater ce qui doit l’être, on finit par plonger parmi les débris, transi, apeuré, exposé à mille morts. On peut maudire les cieux et cependant… Il y a des gens qui apparaissent en plein naufrage, et l’athée que j’ai toujours été...