Un moment d 'égarement...

Angel.B

Description

Ce roman existe aussi en deux saisons déjà éditées en janvier et février 2017... Cette version est donc l’intégrale de celles antérieures.

Que faire lorsque vous vous retrouvez célibataire ?

Que même votre vie professionnelle est lamentable ?

Et, qu'en plus, vous êtes d'une maladresse hors norme?

Sans compter le gâchis de ces dix dernières années... Eh bien, vous gardez la tête haute et continuez d'avancer. J'ai donc décidé, de retourner dans ma ville natale et j'y ai retrouvé mes valeurs. Sauf que, je ne pensais pas me lier, une fois de plus à Alex. Enfin lier, c'est un bien grand mot ! Après tout, nous deux, il y a dix ans, ce n'était qu'un moment d'égarement...

Sujets

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Informations

• Publié par: Angelesse Angie éditions
• Date de parution: 30 janvier 2019
• Nombre de lectures: 38
• EAN13: 9782377440214
• Langue: Français

Extrait

Un moment d’égarement…
 
 
Version intégrale
 
Angel.B
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu : cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs
Ce roman existe aussi en deux saisons déjà éditées en janvier et février 2017… Cette version est donc l’intégrale de celles antérieures.
 
 
 
 
 
© 2019Angelesse Angie Éditions & Angel.B
Tous droits réservés/ISBN :
978-2-37744-021-4
 
E-mail : [e-mail]
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
 
CAROLINE
 
Me revoilà au point de départ. Retour aux sources avec quelques années de plus au compteur.
J’ai retrouvé ma petite vie de provinciale. Moi qui croyais que j’allais tout défoncer à la capitale. Eh bien en fait, pas du tout.
En vérité, j’ai plus perdu que gagné, si ce n’est une expérience pourrie.
Le côté positif dans mon histoire, c’est que je retrouve mes parents et amis ainsi que des sorties telles que chez «  Luce  », le repère de ma jeunesse.
«  Chez Luce  » était depuis longtemps notre lieu de prédilection. Nous nous y retrouvions après le lycée. C’était, il me semble, il y a une éternité et pourtant ces années avaient été les meilleures.
Je viens de passer douze mois de merde. En janvier, mon compagnon m’a larguée comme une moins que rien.
Il souhaitait profiter de la vie, avait-il déclaré ce jour-là. Oui et bien nous n’avions pas le même sens du verbe «  profiter  ».
Évidemment, je n’ai pas mis longtemps pour prendre une décision concernant mon avenir. Le plus simple pour moi était de regagner ma petite ville corrézienne après les années chaotiques que je venais de vivre.
Seul problème, les emplois ne courent pas les rues. Bien que persuadée de reprendre un bon départ en revenant ici, cela fait maintenant six mois que je me retrouve sur le marché du travail.
À trente ans me revoilà donc chômeuse, célibataire et sans enfant.
Une vie géniale, si l’on se contente de retrouver l’amour de ses parents. Fort heureusement, je n’ai pas accepté de retourner vivre chez eux, sinon j’aurais très certainement cru retourner en enfance.
Lorsque je me suis décidée à rentrer, j’ai aussitôt contacté ma meilleure amie Sophie. Elle a été d’une grande aide afin de faciliter mon retour dans la vie active. C’est à dire : trouver un appartement, sortir, et surtout reprendre confiance en moi.
J’ai vraiment apprécié ce retour au bercail. Par contre, j’avoue que me reprendre en main a été hyper difficile, ben oui, à trente ans, pas facile de renaître de ses cendres.
En fait, je ne pensais absolument pas me faire larguer non plus. Dire que j’avais même pensé à avoir des enfants avec ce con !
Fort heureusement, il n’en avait pas voulu, certainement pour je ne devienne pas «  trop  » grosse. Max m’a tellement critiquée à ce sujet que je suis presque devenue obsédée par mon poids, durant le temps où nous avons vécu ensemble. Quel enfoiré quand j’y repense !
Sophie, quant à elle, est infirmière dans l’hôpital local. Elle a vécu quelques années avec un médecin qui est parti vivre le grand frisson en Afrique pour une cause humanitaire. Leur relation à distance n’a pas tenu bien longtemps, pourtant elle l’aimait son docteur.
Après mon retour aux sources, elle m’a forcée à me remettre dans le bain de nos sorties, sauf que nous n’étions plus des adolescentes, mais des femmes censées être matures. En l’observant, je suis quelque peu sceptique, mais je dois reconnaître que sa joie de vivre et sa folie m’ont grandement aidée.
Au lycée, nous étions une petite bande très unie. Chacun a eu sa vie, certains sont partis, d’autres sont restés. Si bien qu’il ne reste plus que nous quatre à présent. Les derniers…
Cédric est devenu pompier comme il le souhaitait depuis son plus jeune âge. Alexandre gère son club de sport et le garage de son père.
Alex mon premier grand amour.
Déjà adolescente, je le trouvais carrément craquant. Il était un peu le bad boy de la bande et toutes les lycéennes étaient sorties avec lui à mon plus grand dam.
Il passait son temps à réparer les motos ou les voitures de nos amis. Les études n’étaient pas son fort, tout comme moi d’ailleurs. Il était manuel pas intello. Son père était patron d’un garage réputé, pour lui peu importait d’être le premier de la classe. De plus, il se foutait royalement d’obtenir un diplôme sachant pertinemment que plus tard, il reprendrait le flambeau familial.
Qu’est-ce qu’il m’a fait rêver…
Peu à peu, j’avais découvert qu’il était plus qu’un fantasme, j’étais tombée amoureuse de lui. Bien qu’avec le recul, je m’étais complètement plantée. Alex ne m’avait jamais vu autrement que comme une bonne copine. Oui, de son côté, rien, nada, je n’étais que celle à qui il parlait des aventures sans lendemain et avec qui il passait ses soirées au même titre que les autres de la bande.
Très rapidement, j’avais compris que je me berçais d’illusions et que mes sentiments n’étaient pas réciproques, alors, pour me protéger, j’avais transformé cet amour en simple béguin.
Ensuite, il avait épousé Morgane, la superbe pimbêche du lycée qui faisait baver tous les mecs de la ville. Cette pouffe l’avait quitté quelques années après leur mariage, car madame voulait ce qu’il y avait de mieux.
Parce que cette nana était une vraie garce, ce qui lui importait le plus, c’était son engouement démesuré pour l’argent. Quand Alex s’en était aperçu, il était lié à elle pour le meilleur et pour le pire. Et surtout endetté d’une salle de sport que madame pensait être le summum de la grande classe dans notre petite ville de province.
On ne s’était pas spécialement revus, juste lorsque je venais rendre visite à mes parents de temps à autre, ce qui était rarissime. Très logiquement, je ne me suis plus trop occupée d’Alex, préférant me concentrer sur quelqu’un d’accessible.
Leurs affaires marchaient plutôt bien, mais ce n’était pas assez pour Morgane apparemment.
Sans l’ombre d’un regret, elle a abandonné fils et mari pour un homme d’affaires qui lui offrait tout ce que son mari ne pouvait pas lui apporter. Je me souviens qu’à l’époque, je l’avais trouvée encore plus conne qu’à ses vingt ans. Morgane était ainsi : Toujours à se la péter plus haut que son cul.
Et je déteste ce genre de personne qui se prend pour ce qu’elle n’est pas. Connaître le bonheur est déjà assez compliqué sans en vouloir toujours plus non ?
Surtout que pour le coup, elle avait quand même gagné le gros lot avec Alexandre. Le lâcher pour un autre m’avait fait la mépriser encore plus quand j’avais appris son infidélité. Si j’avais eu la chance d’être mariée à Alex et avoir un fils aussi mignon qu’Ilio, j’aurais été tellement heureuse.
Déjà au lycée, elle était prétentieuse. Comme quoi les années passées n’avaient pas arrangé sa débilité. Elle restait toujours la même opportuniste. Si bien, qu’à présent ce dernier avait repris le rôle du séducteur auprès de la gent féminine avec, en plus, une maturité hyper sexy.
Très franchement j’aurais vraiment aimé être sur son tableau de chasse.
Mais bon, vu ce que notre relation avait donné la première fois, ça aurait été comme me fouetter une fois de plus.
L’année de mes vingt ans, il avait été à moi l’espace de quelques heures. Non pas tout à fait. J’avais profité de son corps le temps d’un moment torride. Sauf qu’il était persuadé de coucher avec une autre… et ne savait même pas le lendemain que je lui avais offert ma virginité.
Aujourd’hui encore, je vis avec ce secret dont je n’ai jamais parlé à personne et je compte bien emporter cette erreur jusque dans ma tombe.
L’histoire est plutôt simple. Morgane était partie en week-end avec ses copines. Il l’avait appelée et avait entendu des voix de mecs. Son égo ayant pris un coup, il avait décidé de la tromper avec une nana à qui il avait donné rendez-vous dans son appartement.
Pour l’empêcher de faire cette erreur, qu’il regretterait sans nul doute, j’avais tout bonnement raconté une histoire de grossesse à cette fille. Mon mensonge avait plutôt bien fonctionné, car cette dernière, dégoûtée, m’avait remerciée en me disant qu’il pouvait aller se faire voir.
En fin de compte, je n’avais pas vraiment menti sauf que je ne savais pas ce qui allait suivre…
Je m’étais donc débarrassée de la nana, ne restait à présent qu’à aller tout raconter à Alex. Cela allait être facile de lui expliquer mon mensonge et aussi le rassurer sur sa relation avec Morgane. Même si cela me tuait de l’admettre, il était fou amoureux d’elle.
La nuit était tombée depuis une heure lorsque j’étais arrivée chez lui. Il logeait à l’époque dans un studio que ses parents avaient aménagé au-dessus de leur garage afin qu’il puisse disposer d’un petit coin tranquille. Après avoir monté les quelques marches de l’escalier extérieur, je m’étais dirigée vers sa porte. Quelle surprise de constater qu’elle était entrouverte.
Sur un coup de tête et en inspirant un grand coup, je m’y étais glissée, avec pour compagnon, un frisson d’appréhension. Sans réellement y prêter attention, j’avais noté que toutes les lumières étaient éteintes, et comme une oie, j’étais rentrée, sans penser que ce dernier était plus que prêt à se venger de l’infidélité de sa petite amie.
— Maintenant que tu es là, ferme la porte et surtout ne parle pas, avait-il ordonné.
Je me souviens avoir opiné de la tête et n’avoir émis aucun son. Encore une idiotie, vu que nous étions dans le noir le plus complet.
Avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait, je m’étais retrouvée collée contre le mur et son corps.
Son torse contre ma poitrine, il m’avait bâillonnée de sa bouche tandis que ses paumes s’étaient posées sur mes joues. Au début ce baiser m’avait tellement surprise que j’étais restée réaction. Puis sans penser à mal, je l’avais laissé m’embrasser avec une intensité besti