Vent fripon

Malicia Joy

Description

Brassens murmuré dans votre oreille par Malicia, une version drôlement coquine...

« Alors c’est ta langue que tu envoies au front, ou plutôt en éclaireuse entre ses cuisses qui s’ouvrent à peine, mais assez pour t’accueillir, l’air de rien. Tu as perçu l’invite et tu t’attables, gourmand, sur ce festin de prince ; ta bouche l’enrobe, ta langue la fouille, elle ne peut retenir ce soupir qui t’enchante l’oreille, tu souris, elle va céder, son bouton s’affole, son con est en pleurs, ils la trahissent, malgré elle, têtue, mutine... Tu souris toujours, tu t’amuses, tu broutes comme un ange diabolique son bourgeon moelleux qui enfle sous ta langue,...»

Malicia s’épanche dans deux lettres à un inconnu, lui faisant part de ses difficultés à écrire des scènes érotiques... pourtant la diablesse s’y essaie et elle y réussit avec bonheur, le notre...

Sujets

• Littérature
• Fiction

Informations

• Publié par: Ska Éditions
• Date de parution: 01 janvier 2017
• Nombre de lectures: 35
• EAN13: 9791023405743
• Langue: Français

Extrait

Malicia Joy

Vent fripon

Nouvelles
QQ

Collection Culissime

Q = romance rose
QQ = libertinérotique
QQQ = pornobscène
 
 
 
 
Au Donjon, ce vendredi 25 janvier, 18h…
 
Très cher C.,
c’était un Faugères. Point de Bordeaux prétentieux ni de précieux Bourgogne dans la cave du Donjon, mais des crus d’ici, rustiques, rudes, grandis dans la rocaille des garrigues et encore forts en gueule même si la nouvelle œnologie, pour redorer leurs blasons, arrondit leur accent et adoucit leurs manières. J’ai quelques bouteilles de côté pour les amis de passage, elles t’attendent… Mais j’ai peut-être un peu abusé hier soir ; devant mon feu le verre se fit double, puis triple, puis nombreux, pour embrumer ma raison trop raisonnante et embraser mes rêveries. Les pierres du Donjon et mon esprit s’étaient réchauffés, la nuit s’avançait, glaciale et silencieuse car en hiver, ici, quand la tramontane s’enrage, le village se recroqueville et même les chats désertent les ruelles. J’avais toutefois laissé ma porte ouverte, comme une invite, et je l’attendais sans l’attendre vraiment, car ainsi est-il : un oiseau de passage, oiseau nocturne, un peu sauvage, toujours furtif, imprévisible. Comme j’étais arrivée en fin d’après-midi, le bruit avait déjà dû courir –...