Black Devils 5.1

Pierrette Lavallée, Aurélie Lavallée

Description

Alors que Bekah se trouve dans un bar de Bikers, Hunter l’arrache des griffes de Kenny, un Burners qui lui avait donné rendez-vous. Tandis qu’elle prend un verre avec lui pour le remercier, une fusillade éclate : chose courante au sein de gangs de motards, mais surprenante lorsqu’il s’agit de l’oncle de la jeune femme qui ouvre le feu.

C’est en fuyant les lieux que Hunter apprend qui est réellement Bekah. Dès lors, il sait qu’il va l’utiliser pour parvenir à ses fins : tuer l’assassin de son frère.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Motard
• Manipulation
• Motards criminalisés
• Vengeance
• Biker
• Fusillade
• Bikers

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 24 novembre 2021
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782819107736
• Langue: Français

Extrait

Pierrette et Aurélie Lavallée


La fille de mon ennemi
de Larissa F.


Black Devils 5.1
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Un passé à effacer
Black Devils 1 à 5
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Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
PROLOGUE LARISSA
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
ÉPILOGUE    LARISSA
PROLOGUE LARISSA
J’ai beaucoup apprécié que Pierrette et Aurélie me fassent l’honneur de glisser quelques lignes de mon roman dans leur tome 5 des Black Devils dont l’histoire était concentrée sur Lokan et moi-même.
Toutefois, d’un commun accord, nous avons estimé que vous méritiez d’avoir les aventures de Bekah et Hunter dans son intégralité.
Alors... bonne lecture !
Chapitre 1
Bekah pénétra dans le bar. Elle savait que c’était une mauvaise idée, une véritable folie, d’autant plus qu’elle avait bien compris qu’il s’agissait d’un endroit réservé aux Bikers. Et si le nombre de motos alignées devant l’établissement n’était pas suffisant pour la convaincre, il suffisait de regarder les habitués pour en avoir la certitude. Toutefois, elle voulait quelques explications et essayer d’en apprendre davantage au sujet de Kenny.
Il se trouvait au fond de la salle, entouré de plusieurs de ses potes. Lorsqu’il la vit arriver, il esquissa une grimace et Callum, son meilleur ami, jeta un coup d’œil vers la porte. Dès qu’il repéra la jeune fille, il éclata de rire.
– Oh putain, mec, t’es dans la merde. Si Hunter voit cette nana ici, tu vas avoir des ennuis !
– Ça va, j’ai rien fait de mal, bougonna Kenny. Je me suis juste un peu amusé avec elle. Pas de ma faute si je suis irrésistible et qu’elle a décidé de me coller au cul.
– Ouais, eh bien, pour l’instant, elle vient de pénétrer sans autorisation dans le QG des « Burners » et je peux te garantir que Hunter l’a déjà remarquée et qu’il semble furax. Il nous dévisage tous se demandant lequel d’entre nous a fait la connerie d’inviter une civile au Fire’s Bar.
Kenny s’apprêtait à répondre, mais Bekah qui s’était approchée de leur table lui évita cette peine.
– Salut, Ken, murmura-t-elle. Tu n’as pas répondu au message que je t’ai envoyé et comme tu m’avais dit que je pouvais te retrouver ici si j’avais envie de te voir, eh bien, me voilà !
Elle était mal à l’aise, d’autant plus qu’à présent, les regards des cinq jeunes hommes se posaient sur elle, un peu moqueurs.
– Et tu ne t’es pas dit, Blondie, l’interpella l’un d’eux, que s’il ne t’avait pas contactée, c’est qu’il avait mieux à faire que du babysitting ?
Bekah se raidit, mais au lieu de battre en retraite et quitter le bar, elle redressa les épaules et les dévisagea fièrement avant de les défier.
– Ouah, j’ignorais que ton pote avait besoin d’un porte-parole, ironisa-t-elle en se tournant vers Kenny. Et toi ? Tu n’as rien à ajouter ? Tu étais beaucoup plus pressé de te servir de ta langue hier soir.
– Écoute, marmonna-t-il enfin, ce n’est pas le moment. Je suis avec mes frères et j’ai envie de passer quelques heures cool avec eux.
Du coin de l’œil, Bekah vit une jeune femme approcher de la table. Elle se fraya un passage entre les chaises pour presser sa hanche contre l’épaule de Kenny qui lui entoura la taille de son bras. Comme si elle n’attendait que ça, elle profita de cette invitation pour s’asseoir sur ses genoux.
Bekah ressentit une petite douleur à la poitrine, mais elle n’en montra rien. Elle avait rencontré Kenny une quinzaine de jours plus tôt et ils avaient sympathisé. La veille, il l’avait raccompagnée chez elle et elle lui avait proposé de passer un tendre moment dans sa chambre, ce qu’il avait accepté avec empressement.
– Tu vois ! s’exclama l’un des amis de Kenny la ramenant au présent, notre pote est un peu occupé pour l’instant et...
– Eh bien, énonça-t-elle à voix haute et intelligible, j’espère que ça se passera mieux pour elle que pour moi.
– Comment ça ? s’enquit Callum.
– Parce qu’hier soir, moi aussi, je l’avais... en main. Dommage que ça n’ait pas dépassé le stade d’une nouille trop cuite !
La tablée retint son souffle. Cette garce blonde venait de mettre en cause la virilité d’un des leurs. Chose inadmissible ! Kenny se débarrassa de la fille et se leva, menaçant.
– Répète ! gronda-t-il, le visage écarlate.
Tous entendirent l’avertissement dans la voix de Kenny. Il était à deux doigts de perdre son calme et ils savaient que si ça se produisait, il donnerait libre cours à la violence qui couvait en lui.
– Tu n’as pas réussi à bander, déclara-t-elle en détachant chaque syllabe. Même en te caressant pendant un quart d’heure, je ne suis pas parvenue à provoquer chez toi une demi-molle. Mais ne t’inquiète pas, ça peut arriver à tout le monde...
– Oh là, là. Je n’y crois pas, marmonna Callum.
Il devait avouer qu’il était amusé malgré lui, d’autant plus qu’à présent la sublime blonde se tournait dans sa direction.
– N’est-ce pas ? lui demanda-t-elle. Les pannes de ce genre, ça se produit chez vous également... non ?
Tous se récrièrent fermement, affirmant que jamais une chose pareille ne leur était arrivée.
– Oh, désolée, susurra-t-elle, faussement contrite.
Kenny poussa un cri de rage et s’apprêta à bondir sur la jolie poupée à la chevelure couleur blé mûr quand il se raidit brusquement. À dire vrai, tout le groupe se figea, de même que Bekah lorsqu’elle prit conscience d’avoir été rejointe par l’un des Bikers présents dans le bar.
Il était grand, musclé, et ses yeux bleus étaient si foncés qu’ils en paraissaient sombres. Ses cheveux d’un noir corbeau frôlaient le col de son blouson sans manches. Son visage était fermé, ne laissait paraître aucune émotion. Il avait des lèvres pleines, attirantes. Il aurait pu être séduisant, si une cicatrice ne lui barrait pas la joue gauche, la coupant en deux à la verticale. Bekah releva la tête et son regard s’aimanta à celui du motard. Un violent frisson la parcourut, mélange de peur, d’impatience...
La scène semblait mise sur pause, comme si tout le bar retenait son souffle, puis l’homme se détourna.
– Assis ! ordonna-t-il à Kenny.
Ce dernier obéit sans férir. Il était furieux contre Bekah, mais encore plus contre Hunter lorsqu’il posa un bras sur les épaules de sa « petite amie ».
– Ne la touche pas ! ne put-il s’empêcher de persifler.
– Attends, quoi ?! s’exclama Bekah, choquée. Tu ne crois quand même pas que tu as encore des droits sur moi après cette scène surréaliste ?
Kenny croisa les bras sur son torse et la dévisagea, un sourire ironique aux lèvres, un peu trop sûr de lui. Hunter, quant à lui, il ne bougeait pas. Il attendait la conclusion de cet acte digne des plus grandes pièces de théâtre. Il n’en montrait rien, toutefois, il était furieux contre Kenny, mais également intrigué par la jeune femme.
Cette dernière prit une profonde inspiration, tourna la tête vers Hunter et lui adressa un sourire.
– À dire vrai, j’ai besoin d’un petit remontant, tu m’invites ? Je m’appelle Bekah et toi ?
– Hunter, gronda-t-il.
Il entraîna la fille jusqu’à une table à l’écart et, levant la main, appela Bock, le barman.
– Qu’est-ce que tu veux boire ? lui demanda-t-il.
– Une bière, exhala-t-elle dans un souffle.
– Carte d’identité ! aboya Bock.
Bekah fouilla dans son sac et sortit son portefeuille sous le regard intéressé de Hunter. Cependant, il fut étonné lorsqu’elle la tendit sans un mot à Bock qui l’observa avec attention avant de hocher la tête. Elle était en règle, ce qui signifiait qu’elle était majeure. Un sourire étira les lèvres du Biker.
– Ainsi donc, tu as l’âge de boire de l’alcool, gronda Hunter.
– Pourquoi, je ressemble à une adolescente ?
– Non, mais, tu sembles trop... pure pour une fille de vingt et un ans.
– Bon, d’accord, avoua-t-elle à contrecœur, je n’en ai que dix-neuf. C’est Kenny qui m’a procuré cette fausse carte pour que je puisse entrer ici sans problème.
Hunter se raidit. Kenny accumulait les erreurs et, une fois au club, il le paierait cher.
– Alors, comme ça, tu voulais te taper Kenny.
– Disons que lui et moi avions bien accroché. De toute évidence, ce que je prenais pour le début d’une relation stable n’était que du flan.
– Tu es blessée à cause de sa réaction ?
Bekah réfléchit un moment, puis haussa les épaules.
– Un peu. Kenny m’a invitée ici et il se comporte comme si nous nous connaissons à peine. Pourtant, c’est lui qui m’a abordée la première fois.
Hunter s’apprêtait à rebondir lorsque Bock revint, deux chopes à la main. Il posa une bière devant le Biker et une boisson plus pâle face à Bekah qui lui lança un regard surpris.
– On voit que celui qui a réalisé cette carte est un pro, mais je ne suis pas né de la dernière pluie. Donc, voici un panaché. Bonne soirée.
Bekah rougit violemment tandis que Bock tournait les talons. Elle jeta un coup d’œil vers la table de Kenny et s’aperçut qu’il la dévisageait, à la fois furieux et envieux. Elle le fixa à son tour