Expérience magique 2
170 pages
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Expérience magique 2 , livre ebook

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Description

Ma première année, en tant que sorcière, n’a pas été de tout repos, mais j’ai survécu.


Je suis officiellement une Majeure et une Dumont ! J’ignore ce que signifie appartenir à cette famille, seulement que ça a failli me coûter la vie.
Heureusement, je suis bien entourée. Je peux compter sur mes amis pour m’aider à faire face aux nouvelles facéties de l’école, aux obstacles qui se dresseront sur mon chemin, ainsi qu’aux puissants qui sont bien décidés à ne pas me laisser en paix.


J’espère que cette deuxième année sera plus reposante. Mais, c’est connu, les choses ne se passent jamais comme on le souhaite, surtout quand on est la dernière descendante d’une famille disparue aussi redoutable qu’intrigante !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9782819105206
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Suzanne Williams



CREATEURS partie 1


Expérience magique 2
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Tombola Surnaturelle l’intégrale
Intelligence et Sentiments
Promenons-nous dans les bois, loup y es-tu ?
Expérience magique 1
Sorcières et chasseurs
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
* Chloé *
* Ethan *
* Morgane *
* Simon *
* Grégoire *
Chapitre 1
 
 
Il fait un soleil de rêve, et pourtant je ferme le rideau de ma chambre. Un flash a le temps de m’aveugler, provoquant des picotements dans mon corps. Saleté de journalistes ! J’ai passé toutes mes vacances à les fuir. Entre les appareils photo magiques et la ténacité de ces sangsues, ça n’a pas été une mince affaire.
Je m’installe derrière mon bureau et remarque une lettre. Je reconnais le logo de l’école, trois étoiles entremêlées. Lorsque je m’empare du courrier, le symbole s’active et se met à scintiller. Bien moins surprise que l’année dernière, j’ouvre l’enveloppe et retire un papier sur lequel apparaît la belle écriture manuscrite. En le lisant, j’apprends que la rentrée aura lieu le mardi 3 septembre pour les deuxièmes et troisièmes années. C’est dans six jours. Il ne me reste plus qu’un week-end avant de retourner à une routine beaucoup moins agréable que celle que j’ai suivie avec application pendant mes vacances, paparazzis mis à part.
Cet été, ma maison s’est transformée en point de chute pour mes amis. Je ne voulais pas leur imposer, à eux et leurs familles, le tapage à cause de la découverte de mon affiliation avec les Dumont. J’ai préféré qu’ils viennent à moi. À chaque occasion, ils me rejoignaient chez mes parents qui ont fait leur connaissance. Sans surprise, ils les ont adorés. Ils étaient soulagés que j’aie de véritables amis et qu’ils soient aussi sympathiques, pour ne pas dire normaux. Ça, c’est grâce à moi, je leur ai demandé de ne pas utiliser le moindre gramme de magie en leur présence. Ça leur donne une bonne image des sorciers, ils ne tarissent pas d’éloges à leur sujet. S’ils rencontraient Morgane, ça ne serait pas la même chanson… Bref, mes parents ont été heureux de fêter avec nous l’anniversaire d’Ethan, doublé de son positionnement de premier de la classe, tout comme Chloé, et de les accueillir chaque fois qu’ils venaient. Hugo et Erwan ont aussi été très présents chez moi. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, tous les cinq.
Dès que j’ai quitté l’école, les journalistes, plus attirés par ma petite personne qu’une pie par un objet scintillant, ne m’ont pas lâché d’une semelle. Au premier flash suivi d’une salve de questions sur mon affiliation avec les Dumont, mes parents m’ont demandé de leur expliquer ce tapage. J’ai bien été obligée de leur avouer que j’avais retrouvé l’identité de mes géniteurs et que l’information avait été rendue publique. Pour justifier la présence des vampires de la presse, je leur ai raconté que feu ma famille était très connue et que j’étais, en quelque sorte, devenue une célébrité temporaire contre mon gré dans le monde des sorciers. Ils ont posé beaucoup de questions. Heureusement, je suis passée maîtresse dans l’art d’éluder. Tout comme dans la fuite de journalistes. Par chance, ces derniers n’ont pas parlé à mes parents, les sans-pouvoirs ne semblent pas les intéresser, donc ils ne savent rien d’autre que ce que je leur ai dit. Pour ce qui est des sorciers qui me connaissent, ils ont tous été sollicités, mais la technique du « pas de commentaire » à répétition a parfaitement fonctionné.
Entre deux visites de mes amis, j’ai aussi passé beaucoup de temps avec Jenny. J’ai remarqué que ma présence dans sa boutique avait fait augmenter sa clientèle. Chloé m’a montré un article avec la vitrine en photo, et moi devant les yeux pleins de gourmandise. C’est le seul que j’ai accepté de lire, parce que, d’après ce qu’elle m’a dit, il y en a tous les jours et le contenu sonne creux, mais les paysages dépeignent mon quotidien. Apparemment, j’ai fait la promotion de beaucoup de lieux sans le savoir. Voilà qui expliquait aussi le fait que les clients, notamment ceux de la pâtisserie, me regardaient avec insistance. Jenny m’a très vite proposé de prendre le thé dans les cuisines, ce qui m’allait très bien. Être entourée de toutes ces créatures me rappelait les lutins de l’école. J’aurais aimé avoir de leurs nouvelles pendant les vacances, j’aurais dû leur donner mon adresse. Quoique j’ignore s’ils savent écrire…
Des lettres d’expéditeurs variés, j’en ai eu mon lot. Moi qui pensais que les correspondances épistolaires étaient dépassées, j’étais dans l’erreur. Les sorciers ne sont pas adeptes des mails ou appels téléphoniques, mais pour ce qui est de gratter du papier c’est une autre histoire. La première était d’Alexis : concise, polie et me félicitant pour la découverte de mon affiliation. Le jour où j’ai reçu ces quelques lignes, j’étais heureuse qu’il ne se soit pas arrêté à mon absence de retour à son courrier précédent. Lui et moi, nous avons été si proches, si vite… Puis nous nous sommes séparés de manière si soudaine que je ne sais toujours pas quoi en penser. J’ignore même comment procéder pour revenir vers lui, et j’ai tellement réfléchi à une réponse possible que je ne l’ai pas encore écrite.
Au début de mes vacances, j’ai aussi eu un courrier de Grégoire. Il m’indiquait que François De Montencier, mon ancien professeur d’art qui a tenté de me tuer, était sous les verrous. La justice des sorciers est drôlement plus rapide que celle des sans-pouvoirs et efficace. Au moment où il m’a écrit, je ne connaissais ni son adresse ni les timbres magiques, alors je n’ai pas répondu. De toute façon, je ne crois pas qu’il s’attendait à un retour. En revanche, j’ai beaucoup songé à mon agresseur pendant les vacances et il a tenu le rôle principal dans quelques-uns de mes cauchemars. J’avais accordé ma confiance à cet homme, je pensais pouvoir lui parler ouvertement et le considérer un peu plus que comme un simple professeur. Résultat, il en a profité pour me soutirer suffisamment d’informations qui ont signé mon arrêt de mort. Je n’en reviens toujours pas. Je réfléchirai à deux fois avant de servir à nouveau mon amitié sur un plateau à quiconque.
Après ces deux lettres à sens unique, j’en ai reçu de Raphaël Saint-James. Sa première me rappelait mon engagement de venir quelques jours à son domicile. Les suivantes n’ont été que des discussions autour de la durée de mon séjour. Au début, il comptait que je passe l’intégralité de mes vacances chez lui. Il avait même préparé un planning d’activités très attractif, mais rien n’aurait su m’éloigner de mes parents pendant si longtemps. J’ai négocié sec pour arriver à moins d’une semaine et je ne suis pas peu fière de moi. Je n’ai failli céder que lorsqu’un journaliste a tenté de me prendre en photo toute nue dans ma salle de bain. Là, j’ai commencé à écrire un courrier demandant au père de Grégoire de faire en sorte que les vautours de l’information inutile me laissent en paix et que pour cela j’étais prête à venir dans la seconde. Mais, avant de l’envoyer, j’ai pensé à mes parents. Je ne voulais pas les quitter si tôt et ils ne comprendraient pas pourquoi, alors je l’ai déchiré et ma vigilance était plus accrue.
Au bout d’un moment, j’ai espéré que ma petite existence banale les désintéresserait. Comme mes prières n’étaient pas un motif suffisant, ils se sont accrochés tout l’été, comme s’ils étaient à la recherche du moindre faux pas de ma part. Dans la mesure où j’ai déjà passé mon quota à l’école pour toute une vie, j’ai tenu bon dans le droit chemin de la routine et ils n’ont rien eu à se mettre sous la dent. Fière de ne pas avoir fait de dérapage, j’effectue un trois cent soixante sur mon siège de bureau avec le sourire aux lèvres. Je m’immobilise lorsque je remarque quelque chose du coin de l’œil.
Comme s’il lisait dans mes pensées, et j’espère que ça ne soit pas le cas, une nouvelle lettre du patriarche puissant apparaît devant moi. Ce phénomène est aussi intrusif qu’efficace. Lors de notre première correspondance, le père de Grégoire m’a glissé quelques timbres magiques. Ces petites choses autocollantes sont très pratiques, elles livrent le courrier pile à la destination indiquée. C’est pour cela que l’enveloppe face à moi précise qu’elle doit arriver sur le bureau de ma chambre. Je l’attrape et l’ouvre. La lettre est pompeuse, mais elle me demande de répondre dès que je serai parée pour que la porte-adresse menant au domaine des Saint-James se matérialise. Je lâche un long soupir. J’ai déjà négocié mon séjour au plus court, je ne peux plus reculer. Je profiterai donc de la présence de Grégoire et de son père jusqu’à la rentrée. Je jette un regard vers mes valises presque prêtes et me lève de ma chaise. Il est temps de les terminer, ce serait dommage que les Saint-James pensent que je suis du genre à ne pas tenir parole…
En m’attelant de nouveau au remplissa

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