Le Harem de l'Alpha

Charlie Dark

Description

Altaïr, fier Alpha et fils du Vali, revient après des années de guerre, à l’Alcazar, où l’Oméga qui hante ses pensées vit depuis toujours enfermé dans le harem de son père.

Pour Tolal, Oméga déchu du sérail du Vali, la vie n’est qu’une succession de déception, ou les Alphas usent et abusent de leur pouvoir sur lui et sur son corps.

Il est las et ne croit plus en rien, jusqu’à ce qu’Altaïr lui fasse relever les yeux.

L’attirance qui les lie est dévorante, mais Altaïr devra prouver à Tolal qui n’est pas comme les autres Alphas, car les blessures du passé ne sont pas encore cicatrisées.

Entre complots, passions et instincts, les deux hommes devront affronter l’ambition avide du Vali, mais aussi sa cruauté, pour réussir à trouver, peut-être le bonheur.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Toute la romance
• Romance fantasy
• Romance policière
• LGBTQ+
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Gay
• Fiction
• Fantasy
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 20 janvier 2022
• Nombre de lectures: 34
• EAN13: 9782384400294
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le Harem de l’Alpha
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
© 2022 Charlie Dark
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Valérie Cavaillès, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-029-4
Première édition : janvier 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à toi, ma femme, qui m’as aidé à me poser les bonnes questions pour le développement de ce roman et qui m’as apporté toutes ces précisions sur l’Omégaverse ! Cette histoire ne serait pas la même sans toi.
Merci à vous, toutes celles et ceux qui, au quotidien, me soutiennent, m’encouragent et me poussent à donner le meilleur de moi-même. J’adore échanger avec vous sur les réseaux et vos retours palpitants me comblent ! Mes histoires sont pour vous.
Je voulais rendre cette histoire unique, j’espère qu’elle le sera pour vous !
Merci en particulier à JS, mon ami de toujours qui habite chacune de mes histoires. Merci à Alex qui de ses rires colore mes journées. Merci à mes amies qui m’en apprennent plus sur moi que je ne le pourrais jamais.
Vous êtes mes inspirations.
Merci à Juno qui réalise chaque fois des Merveilles.
Merci pour votre soutien, votre disponibilité, les échanges passionnants et les rires partagés. Vous êtes bien plus qu’une équipe, vous êtes une famille.
À très vite pour une nouvelle Histoire !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour toi Elliott qui dans la beauté de ton apprentissage me murmurait « Tolal » pour me parler des « étoiles ».
Tu es mon inspiration, ma joie et ma force.
« Je t’aime de toute ma vie. »
 
 
 
 
 
« L’Amour est plus sensé lorsqu’il est nu ».
 
 
Le Harem de l’Alpha
 

 
 
 
Charlie Dark
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Le soleil, implacable, brûlait l’Alcazar de ses rayons denses. Il régnait une chaleur si forte entre les murs du palais, que tous hommes, ou femmes, qui s’y trouvaient, cherchaient un coin de fraîcheur. Pourtant la forteresse n’offrait que peu de lieux sombres et frais. Les seuls endroits qui disposaient de tels aménagements se trouvaient dans le harem du Vali, permettant à ses concubins et concubines de savourer les bienfaits d’une eau rafraîchissante. Pour ce qui était du reste des domestiques, esclaves, soldats, conseillers ou visiteurs, il fallait endurer les chaleurs du désert et ne rien laisser transparaitre de son insolation auprès du maître des lieux : Salim Al-Masyaf, dit Salim le Terrible.
Pourtant en ce jour, là où d’ordinaire, l’indolente Alcazar, subissait silencieusement les assauts de l’astre solaire, tout le monde était en ébullition. La forteresse ancestrale revêtait ses plus belles parures pour célébrer le retour du fils prodigue de Salim. Cela faisait trois ans qu’Altaïr, son fils unique, était parti guerroyer à la frontière nord, pour repousser les envahisseurs et s’octroyer de nouveaux territoires au nom de la province que gérait Salim.
Des tentures exquises étaient accrochées partout dans les cours d’apparats, des fruits et des viandes croulaient sur des tables disposées partout, de l’eau et des jus remplissaient des fontaines prévues à cet effet. Des dizaines de centaines de personnes étaient venues pour assister au retour tant attendu d’Altaïr. On avait vu partir un jeune homme, tout juste dix-sept ans et déjà un talent incroyable pour les armes. Enfin, sa mission accomplie, le guerrier revenait dans le giron protecteur de son père.
Le prénom du héros du jour était sur toutes les lèvres. Personne ne l’avait vu depuis trois ans, tous se demandaient comment allait rentrer cet « enfant ».
Des cors sonnèrent l’approche d’une délégation de cavaliers. Les sabots des étalons frappaient le sable, soulevant une poussière dorée dans leur sillage. Les invités se pressèrent dans la cour principale, s’abritant comme ils pouvaient, sous les lourds arcs soutenus par des colonnes de marbre. Dans cette cour immense et richement décorée, Salim attendait, impassible sous la chaleur étouffante, que son fils, devenu homme sur le front, se présente. Pas un mot ne raisonnait dans l’assistance compacte, seul le son des cors grondait dans les airs. Les doubles portes sculptées s’ouvrirent après un temps qualifié d’interminable par certains. Quatre chevaux et leur cavalier firent leur entrée. En tête, un homme se présenta dans des habits de soldat, recouvert de sable. Son étalon à la robe alezane luisait de sueur et piaffait de fatigue. L’homme sauta à bas de sa monture d’un mouvement leste et précis, il marcha droit vers le Vali et s’inclina avec le plus grand respect, tout en ôtant le couvre-chef qui cachait jusqu’à présent sa masse de cheveux bruns bouclés.
— Père, je suis de retour avec les honneurs et la gloire qui vous revient, proclama-t-il la voix forte et grave.
C’est seulement à cet instant que tous le reconnurent enfin : Altaïr, le fils de Salim !
Altaïr se redressa et afficha son visage, un souffle parcourut l’assistance, car le jeune homme de vingt ans désormais, était d’une grande beauté : des traits droits, virils, des cheveux ondoyants qui tombaient sur ses épaules, une carrure solide et musclée, un maintien royal, des yeux d’un gris orageux, des lèvres pleines et rieuses, une barbe de trois jours, à peine, et plusieurs anneaux d’or à ses oreilles, mais ce qui marqua surtout les esprits, fut la cicatrice qui barrait largement le visage si parfait de l’homme. Une coupure nette qui partait de sa tempe droite pour tracer un trait blanc jusqu’à sa joue gauche. Le plus étrange était qu’au lieu de le défigurer, cela ajoutait encore plus de beauté et de charisme à Altaïr.
Le fils prodigue avait voyagé durant six jours et six nuits, se reposant peu, mangeant succinctement et profitant des nuits froides pour progresser plus vite. Il voulait rentrer rapidement. Il avait hâte de retrouver son foyer, de déposer les armes et d’enfin profiter du repos auquel il aspirait depuis trop longtemps. Son corps était fourbu, sa fatigue immense, pourtant il s’imposa de ne rien montrer. Il connaissait son père, mieux que lui-même. Il savait combien la moindre faiblesse de sa part lui vaudrait d’être dévalué par lui. Alors, il se tenait le plus droit possible, regardant devant lui, sans ciller, attendant que son géniteur, décide enfin de son sort et prononce ses premiers mots.
— Mon fils, le héros de la guerre contre les croisés est de retour ! Il a vaillamment et pendant trois années consécutives, repoussé les infidèles hors de notre royaume, honorant le nom de notre Sultan à tous, mais aussi et surtout celui de son père ! Mon fils, tu ne pouvais pas plus me combler que cela. Que ce jour soit une fête pour célébrer ton retour. Profite des richesses de ta demeure et sois le bienvenu parmi nous.
Salim ouvrit ses bras en signe d’invitation, mais Altaïr savait que cela ne lui octroyait pas le droit à une accolade, non, son père ne connaissait pas ce genre de geste tendre.
La foule applaudit avec chaleur le retour du héros du jour. Les portes attenantes s’ouvrirent, autorisant les invités à se déverser dans les patios pour que les festivités débutent. Altaïr resta debout, immuable, son père, qui l’avait à peine regardé se détourna et traversa la foule pour prendre part au banquet. Une fois son père hors de vue, Altaïr s’autorisa à souffler. Il se tourna vers ses compagnons de route, restés en retrait au milieu de la cour d’honneur.
— Cela s’est mieux passé que prévu ! s’exclama Anas, le meilleur ami d’Altaïr qui était aussi son aide de camp.
— Oui, répondit l’intéressé d’un air évasif.
D’une main Altaïr caressait les crins de son fidèle cheval. Lui aussi en avait vu des batailles et des morts. Avec des gestes distraits, Altaïr le félicitait d’avoir si bien voyagé à travers les terres arides.
— Je meurs de soif, l