Le miracle de l ange
167 pages
Français

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Le miracle de l'ange , livre ebook

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Description

Gabriel erre sur Terre à la recherche de ses souvenirs. Chaque fois qu’il croise Anna, il se sent irrémédiablement attiré par elle.
Depuis qu’elle se sait enceinte, Anna est en proie à d’étranges phénomènes que lui seul peut apaiser.


En ville, le Mal rode, impatient, susurrant aux oreilles de l'ange qu’il est temps pour le combat.
Sans mémoire, Gabriel aura-t-il les capacités de découvrir qui est ce vil démon qui se joue d’eux ?


Quant à Anna, elle se plongera dans une guerre à corps perdu qui pourrait bien mettre fin au mythe qu’a engendré sa propre mère.


Seront-ils assez puissants pour sauver le monde, ou devront-ils attendre... leur miracle ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782819104056
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le miracle de l’ange - 2 -
Du même auteur aux Editions Sharon Kena


À cœur ouvert
L’enfer de l’ange I
Elodie Costet



Le miracle de l’ange - 2 -
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2018 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Comme pour les précédents romans, je tiens à remercier Cyrielle pour sa gentillesse et son professionnalisme qui me donne à chacun de nos échanges, un peu plus confiance en mes textes.
Indéniablement, Lilou, sans qui rien ne serait possible. On le sait depuis le temps, mais tu es et resteras pour moi unique et indispensable. Merci d’être là constamment à me botter les fesses…
À ma famille qui me pousse toujours plus haut, toujours plus loin, qui croit en moi malgré ma folie imaginaire ! Vous êtes les meilleurs.
Incontestablement, mon mari et mon fils. Ils m’apportent autant de soutien que d’amour. C’est dans leur regard que je puise ma force. Ils sont mon souffle et attisent ma passion… Merci mes amours.
Merci aussi à vous lecteurs, voisins, amis et tous ceux qui me lisent timidement dans leur coin. Ce roman est pour vous.
Table des matières
Remerciements
Raphaël
Le miracle de l’ange
Prologue
Chapitre 1 L’amnésie du souvenir
Chapitre 2 De troublantes coïncidences…
Chapitre 3 Rencontre opportune
Chapitre 4 Indescriptibles retrouvailles
Chapitre 5 Intermède sur le toit : acte I
Chapitre 6 Chacun pour soi et tous pour une…
Chapitre 7 L’enfant
Chapitre 8 Souvenirs, souvenirs…
Chapitre 9 Liens fraternels
Chapitre 10 Une soirée d’espérances
Chapitre 11 La dure vérité…
Chapitre 12 Phoenix
Chapitre 13 Lien céleste
Chapitre 14 Sacrifices
Chapitre 15 En apesanteur…
Chapitre 16 Conciliabule
Chapitre 17 Inconsolable tempête
Chapitre 18 Intermède : acte II
Chapitre 19 Retour au calme ?
Chapitre 20 Famille d’Enfer !
Chapitre 21 Le début d’une fin…
Chapitre 22
Chapitre 23 Bonjour l’Enfer
Chapitre 24 ANNA
Épilogue Gabriel
Raphaël
Le grand conseil des archanges avait pris fin depuis quelques heures célestes déjà. Je ne parvenais pas à me calmer. Mes frères ne partageaient plus les mêmes motivations que moi, ils ne comprenaient plus les nuances des mortels. J’étais l’unique suprême à être entièrement conscient de la menace qui pesait actuellement sur la Terre. Bien évidemment, j’étais le seul à pouvoir redescendre parmi les hommes pour empêcher le nouvel assaut du Mal. Pourtant, réveiller une élue avant l’heure n’était pas une tâche facile. S’il était vrai que Bélial, gardien des portes de l’Enfer, tentait par tous les moyens d’entrer dans ce monde, alors la mortelle n’avait pas plus de quelques semaines pour se faire à l’idée qu’elle était différente.
Assis sur un nuage argenté à l’orée de la forêt de l’Entre-Deux-Monde, j’essayais de retrouver ma quiétude. Les paroles de mes frères résonnaient encore dans ma tête à m’en donner le tournis.
—   Des séraphins et des anges nous reviennent dépouillés de leur essence. Le Mal a pris du terrain. Seules des invocations sont capables de nous affaiblir, avait communiqué le suprême Gabriel.
— Bélial ! Il n’y a que lui qui est apte à absorber l’aura des célestes. Nous devons agir. Tout de suite. Une élue doit être réveillée avant l’âge requis, tu sais mieux que nous ce que cela signifie, Raphaël ! 
Oui, c’était la vérité. Après des heures d’échange sur le fait que notre ange guerrier en sommeil n’était pas encore prêt à combattre une telle puissance maléfique, je dus m’avouer vaincu et accepter ma nouvelle mission, même si cela signifiait encore tuer une jeune femme innocente.
Je redescendis de mon nuage, le cœur et l’esprit en déroute, embués d’incertitudes, et m’approchai du pont de l’éternité. Celui que tout défunt choisit de traverser à la fin de sa vie. J’ignorai ce qui les fit apparaître de l’autre côté, mais les anciennes élues furent toutes présentes, en face de moi, sur la rive opposée, répondant à mon silencieux appel de détresse. Pocahontas, Jana, Niane, Jessie, Annabelle… L’une d’elles s’avança à la lisière du pont. Ce fut un instant étrange, car même si j’étais conscient qu’aucune d’elles n’avait la capacité de me voir, j’avais l’impression qu’elle me fixait. Magda, celle avec laquelle j’avais passé le plus de temps sur Terre, parla en langage des signes. Je fus à la fois étonné et heureux. Dans toute sa gestuelle, elle s’exprimait au nom des autres qui se posaient exactement les mêmes questions que moi. Elles n’étaient pas certaines de ma présence, pourtant, elles la sentaient, malgré nos interdits. J’avais beaucoup de choses à leur dire, autant à partager que de conseils à recevoir, mais de mon côté, il n’y avait pas de moyen pour communiquer. Mes frères y avaient veillé. Lorsque la première élue était morte par les griffes d’une harpie, j’avais demandé à ce qu’elle soit graciée. Ma requête avait été refusée. Car, si elle se réincarnait, il n’existait pas d’équivalent chez l’ Autre . L’équilibre serait automatiquement rompu, si elle retournait sur Terre une seconde fois. Alors j’avais imploré le conseil pour que les élues trouvent leur repos dans l’Eden, à l’abri d’Adam et Ève, évidemment. J’avais tellement débattu pour leur salut qu’ils avaient fini par céder à condition que je n’aie plus de contact avec l’une d’entre elles pour ne pas briser l’osmose du Jardin. Pour elles, j’avais accepté. Plus les années passaient, plus les élues mourraient… rendant mon éternité difficilement supportable. Plus j’apprenais à les connaître, et moins je souhaitais partager avec elles, car leur fin était inévitable. Ce qui nous amenait donc à maintenant. J’observai Magda signer, fatiguée de n’avoir aucune réponse. Elle se retourna vers ses sœurs et hocha la tête quand l’une d’elles lui souffla à l’oreille. Elle me répéta le mot par la dextérité de ses mains :
— Partage…
Ce fut là ses dernières paroles avant que leurs corps s’évanouissent, emportés par le vent. C’était étonnant qu’elle me renvoie exactement mes doutes. Je ne souhaitais plus partager pour ne pas souffrir, mais c’était là ma seule erreur. Quand je les retrouvais sur Terre, je leur offrais tout : mon savoir, mes compétences, mon agilité au combat, les subtilités entre le bien et le mal, l’amour, la joie, la fierté…, mais jamais je ne donnais de mon être. J’en avais assez de les voir tomber les unes après les autres. Un sentiment d’injustice grondait en moi à chacune de ces pertes. Malheureusement, elles étaient inévitables.
À présent, Alexandrine, ma prochaine élue, n’avait plus de temps. Une course contre la montre pour sa survie venait d’être lancée et je devenais son supplicié… Mais comment me présenter à une humaine sans l’effrayer ? Y avait-il une manière simple de dire que j’étais un archange avec des pouvoirs divins et que jétais là, devant elle, pour changer son destin ? Évidemment, oui. Je le faisais depuis des siècles. Non pas que les démons et autres races inférieurs envahissaient souvent la Terre, mais quoi qu’il advienne, je devais me charger de l’élue. J’avais l’habitude de la cérémonie des présentations, et sans me vanter, j’avais pu toutes les tester. La plupart du temps, je mettais quelques mois, parfois années, avant de vraiment faire partie de leur vie. Elles devaient avoir confiance en moi, c’était primordial, car dans le cas contraire, elles paniquaient et leurs pouvoirs étaient incontrôlables. À chaque élue, je prenais du recul. Je ne ressentais rien pour elle, j’étais l’archange formateur, je faisais mon travail et réveillais ses sens psychiques au monde. Ni plus. Ni moins. Elles-mêmes me l’avaient affirmé. Alors pourquoi, pourquoi là, je me sentais si différent ?
Debout, sur le seuil de son entrée, mon esprit cessa de me tourmenter lorsque sa porte s’ouvrit enfin. Ses cheveux bouclés d’une rousseur flamboyante à faire pâlir le feu de l’Enfer m’éblouirent et son sourire étincelant me coupa le souffle.
— Oui ? dit-elle.
Aucun mot ne franchit la barrière de mes lèvres, impossible de bouger face à ses yeux scrutateurs. Elle me jaugea de la tête au pied. Son regard vert émeraude se fixa au bleu des miens, puis elle croisa les bras.
— Jéhovah ? reprit-elle face à mon silence.
— Hum ?
— Écoutez, je n’ai pas de temps à perdre avec ces trucs de sectes et compagnie, essayez le palier suivant.
Elle commença à refermer la porte, mais je la bloquai avec ma main. Il fallait que je parle, que j’ouvre la bouche pour laisser sortir les mots qui tournoyaient dans mon esprit. Pourtant, je ne pouvais pas. Elle venait de m’éblouir par sa seule présence. Punaise, j’avais l’impression d’être complètement ridicule à penser une telle chose mais ce n’est que la stricte vérité.
— Si vous ne lâchez pas cette porte, j’appelle la police ! s’écria-t-elle.
— Non, ne craignez rien, je ne suis pas… vous ne pouvez pas… je suis… et vous…
Traduction : je suis un imbécile.
Je ressemblai trait pour trait à un adolescent prépubère avec une timidité hilarante. Elle me laissa choir pour s’approcher de son téléphone. Merde !
Petite précision qui s’avère indispensable : il faut oublier le code d’honneur et les idéaux sur la délicatesse des archanges. Oui, je jurai, je criai et je pouvais par nécessité entortiller la vérité. Évidemment, je pourrais mentir, mais je n’étais pas maso et je détestai souffrir, donc je m’abstenais de ce genre de choses. J’éta

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