Pour un instant
146 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
146 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

À l’aube de mes cinquante ans, j’ai rêvé de ma mère, Victorine, que je n’avais plus vue depuis plusieurs décennies. Dans ce rêve, sa voix me disait : « Raconte-moi ! » Quelques jours plus tard, je me suis retrouvé face à elle et j’ai pris mon stylo et une pile de cahiers pour qu’elle me raconte la Seconde Guerre mondiale telle qu’elle l’a vécue à huit ans, à Mouscron en Belgique. À travers ses yeux d’enfant, elle porte un regard personnel sur cette période la plus sombre de son époque. Entre les trahisons et les révoltes, on découvre l’histoire d’une famille qui tente d’être unie malgré les adversités de la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897932725
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pour un instant
Ce qu’on dit de l’auteur
« Au sujet de ta trilogie… j’ai adoré et ce n’est pas le mot. Tu écris merveilleusement bien… il faut absolument qu’on te mette plus en avant et que le monde te reconnaisse à ta juste valeur. Ta série avec Clara et Clark nous tient toujours en haleine et nous jette par terre à la fin. Je l’ai dégustée et je la recommande vivement. Sur ce, je vais poster mon avis sur le groupe et les autres groupes, ils méritent de te rencontrer, eux aussi. Merci pour cette super et magnifique série que j’ai adorée . » – Maryse Fortin
« Wowww wowww woowwww ! Je viens de terminer le 2 e tome de Jean-Luc Doumont – Trop malade, je capote, quel suspense ! Tu sais nous garder en haleine, c’est incroyable, comme je l’ai dit sur mon post du tome 1. Si vous ne l’avez pas lu, allez vous le procurer immédiatement, vous ne serez aucunement déçu . » – Nadia Gallant
« Vous êtes un phénomène ! Rien de moins. Vous êtes né en Belgique, vous vivez au Québec et vous écrivez comme un Américain. J’adore et merci de nous faire rêver et nous faire palpiter à chaque page. Vous êtes dans la lignée des Musso, Olsen, Patterson et Connelly . » – Hélène Bouchard
« Encore une fois, Jean-Luc Doumont m’a attrapée dans ses filets. Je l’ai terminé en deux heures. Trop vite, trop captivant, trop DOUMONT. Mausus qu’il écrit bien et mausus qu’il sait comment captiver ses lecteurs . » – Lolita Leblanc
Jean-Luc
Doumont
Pour un instant
Roman historique
Réalisation de la couverture :
Christian Campana - christiancampana.com
Illustration de la couverture :
Pixabay
Mise en pages :
Yoland Mallet
Tous droits réservés
© 2023, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 2 e trimestre 2023
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-271-8
ISBN Epub : 978-2-89793-272-5


567, rue de Bienville Boucherville (Québec) Canada J4B 2Z5 450 679-1933

www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction, utilisation d’un extrait du Epub ou du PDF, par quelque procédé que ce soit autre qu’autorisé par l’éditeur sera considérée illégale et une violation du copyright passible de poursuites pénales ou civiles. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
« J’ai perdu mon temps à gagner du temps J’ai besoin de me trouver une histoire à me conter. »
Interprète : Harmonium
Album : Harmonium
Paroles : Michel Normandeau
Musique : Serge Fiori et Michel Normandeau
© 1974 - Quality Records/Célébration

« Merci à Serge Fiori de m’avoir permis d’utiliser le titre de sa chanson 'Pour un instant' pour en faire le titre de mon roman. Ses mots prennent une autre dimension avec mon histoire. »
« On peut grandir, et même vieillir, mais pour sa maman on est toujours un petit enfant. »
Jean Gastaldi
Extrait de Le Petit Livre de la maman
À vous…
Vous vous apprêtez à ouvrir une porte qui était jusqu’ici fermée à clé.
Juste avant de pénétrer dans la pièce, installez-vous confortablement, prenez une boisson rafraîchissante et écoutez bien. Vous allez entendre une conversation familiale.
Oui, ce livre est un roman historique bien particulier.
J’ai tenu à rendre hommage à ma mère qui a vécu la Seconde Guerre mondiale lorsqu’elle avait à peine huit ans. À travers ses yeux d’enfant, j’ai souhaité mettre en lumière la ville de Mouscron, en Belgique, où elle est née et a vécu sa jeunesse.
Cependant, je me suis permis quelques libertés littéraires pour rendre ce roman… plus léger, malgré les atrocités et les événements tragiques qu’elle a vécus et surtout vus !
J’espère que vous me pardonnerez !
On ne peut rien imposer à Victorine, vous le saurez bien vite. Bref, j’ai écrit ses souvenirs.
C’est son histoire… et non la mienne.
Je suis son secrétaire de rédaction, rien d’autre.
Elle le dit elle-même, de toute façon !
Je dédie ce livre à Adrien Joveneau qui m’a offert le plus beau cadeau qui soit lors de l’enregistrement de l’émission Les Belges au bout du monde , à la RTBF 1 , en mai 2022 en Belgique, soit un message de Georges Moucheron à qui je dédie également ce roman et à qui je voue ma plus grande affection et toute mon admiration éternelle. Sans notre rencontre, il y a quarante ans, je ne serais pas devenu l’homme que je suis aujourd’hui.
Ce même Adrien Joveneau m’a permis sans le savoir de faire la connaissance de Martine Vanderheyden-Lundahl, des Éditions Nakuona Forlag, en Norvège. Elle est devenue mon éditrice en Norvège, Suède, Finlande et au Danemark. La solidarité Made in Belgium n’a pas de frontières !
Affectueusement,
Jean-Luc Doumont

1 Radio Télévision Belge Francophone.
« À Hélène Lavoie, présidente officielle de mon 'fan club', mais avant tout une amie que j'apprécie. »
« À mon ami David, parti trop vite et trop jeune. Ton départ laisse un vide immense. »
« À toute l'équipe de Béliveau Éditeur, merci de croire en moi, merci pour votre bienveillance et votre humanité. »
Prologue
« Raconte-moi. S’il te plaît, raconte mon histoire ! »
Je me réveille en pleine nuit avec la voix de ma mère dans la tête.
Dès que je referme les yeux, le rêve se poursuit. Je ne comprends pas les deux phrases qu’elle me répète sans cesse.
Le lendemain matin, fébrilement, je prends la décision d’aller lui parler. Je me dis qu’elle sera sans doute contente de me voir après plus de vingt ans sans s’être retrouvés l’un en face de l’autre. D’ailleurs, je m’attends à tout de sa part, à des réflexions fracassantes, sans concessions. Même si nos chemins se sont séparés en raison des amours, des kilomètres de distance, bref des aléas de la vie, j’ai la trouille de me retrouver face à elle.
J’arrive devant sa porte et je n’ai même pas besoin de frapper. Elle est ouverte et une tasse de café m’attend dans le salon. Le décor est identique à celui de mes souvenirs. Il faut croire que le temps s’arrête, chez elle. Les tableaux sont encore aux mêmes endroits tout comme le papier peint des années 80 aux couleurs orange et brunes qui remplit les murs. Les meubles en bois que, jeune, j’ai vu entrer dans la maison sont encore présents. Même la cuisine respire encore sa délicieuse carbonnade flamande. Dans le salon, la télévision est allumée sur la chaîne belge RTBF. Sa radio est toujours là et les CD de Mike Brant, Tino Rossi, Frank Michaël ou encore Luis Mariano se trouvent encore près de son fauteuil en cuir, avec son casque d’écoute et ses bouteilles d’eau.
« Je suis contente de te voir, fiston ! »
Sa voix est intacte, tout comme elle. Sa chevelure est toujours parfaite et son regard, chaleureux. Elle pose sa main sur mon visage, qu’elle caresse délicatement.
« Comment ça va ? » lui dis-je timidement.
Avec sa démarche que je distinguerais parmi tant d’autres, elle prend place à côté de moi et passe sa main dans mon cou, comme le faisait mon père lorsque j’étais jeune. Il m’embrassait parfois sur le dessus de la tête comme pour me signifier qu’il m’aimait, mais jamais il n’a prononcé ces mots. Il avait sa façon particulière de démontrer son affection. Tout passait par les gestes.
« Tu as vieilli et maigri. Est-ce que je me trompe ? me dit-elle.
– Ne commence pas, maman ! Je mange à ma faim, mais je fais attention. Je marche tous les jours et je mange équilibré, pas d’alcool, pas de cigarettes.
– Putain, tu dois t’emmerder ! Même plus un cigare ? Un de tes barreaux de chaise…
– Non, pas du tout. Je vais très bien. Faut entretenir le corps, à un certain âge.
– Je te l’ai toujours dit…
– Arrête les espressos et prends du vin rouge, je sais !
– Voilà ! Tu ne m’as jamais écoutée de toute façon !
– Tu es encore la reine de la mauvaise foi ! Justement, je dois te parler !
– Je ne t’ai plus vu depuis vingt-deux ans, alors ta réapparition me laisse supposer que tu n’es pas seulement venu pour me voir, effectivement. »
Après un moment de silence, je lui avoue la raison de ma présence.
« J’ai rêvé de toi et tu me disais inlassablement…
– Raconte-moi ! S’il te plaît, raconte mon histoire ! »
Mon corps se raidit et je suis tétanisé par une peur qui s’empare de moi.
« Mais… mais comment tu sais cela ?
– Je suis ta mère et une mère sait tout !
– Ton caractère et tes répliques n’ont pas changé, répliqué-je.
– Ce n’est pas à mon âge canonique que je vais changer et puis arrête tes conneries ! Même à des milliers de kilomètres, je suis près de toi, fiston. Tu te souviens de cette salle à manger où traînaient tous tes cahiers et satanés crayons, que tu exigeais de recevoir à tous tes anniversaires ? On pouvait t’acheter tous les jouets à la mode qui nous coûtaient la peau des fesses, mais tu pleurais si tu ne recevais pas des cahiers et des crayons. Bref, tu jouais déjà à l’écrivain sans le savoir.
– Je m’en souviens très bien. Regarde ce que je suis devenu maintenant.
– Justement, ce que tu préférais, lorsque tu avais une dizaine d’années, était que je te raconte dans les moindres détails la Seconde Guerre mondiale que j’ai vécue à Mouscron, mon chez-moi !
– Ça, je sais, ta ville de Mouscron ne t’a jamais quittée. Comme un pèlerinage, tu y retournais plusieurs fois par année.
– Toi, c’est ton Québec et moi, c’est Mouscron ! D’ailleurs, je ne comprendrai jamais pourquoi tu es allé t’enterrer dans un pays où on se gèle le cul les trois quarts de l’année.
– Tu le sais très bien ! Pour revenir à tes histoires, oui, j’aimais t’entendre me raconter tes souvenirs, lui dis-je avec beaucoup d’émotion. Tu me racontais presque chaque jour la vie de cette époque avec une minutie incroyable. Tu vivais l’histoire que tu me racontais.
– Ça doit être pour cela que tu aimes à ton tour raconter des histoires ?
– Je pense que oui… La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.
– Mais moi, je n’ai jamais ga

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents