Ride the Boss
140 pages
Français

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Ride the Boss , livre ebook

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Description


Résumé



Rick est le DRH d'Arizona, une maison d'édition spécialisée dans la Romance, basée à Sydney. Beau gosse et séducteur, c'est le cauchemar de tous les hommes, et le rêve des femmes. Accroc au paris, sa fortune s'y déverse régulièrement, les yeux bandés. Le déclic se produit lorsque le conseil d'administration décide d'actualiser son règlement concernant les statuts matrimoniaux des responsables. Dorénavant, le poste de directeur ne serait occupé que par un homme marié. Une nouvelle qui ne réjouit guère notre Don Juan, immunisé contre les coups de cœur.




Léna est dessinatrice et illustratrice. Elle a aucune expérience dans le domaine. Mais recherche depuis une éternité un poste vacant. Fatiguée de dépendre d'une sœur déjantée, sa vie s'oriente dans l'obscurité à chaque instant. Dépressive et brisée par les avis de sa famille sur son physique et son orientation professionnelle, elle a un délai pour quitter la demeure de son aînée ; histoire d'apprendre à s'en sortir toute seule, comme une vraie survivante. Le chrono est lancé.



Après avoir appris que son poste est en jeu, Rick décide de recruter Léna, choisit dans la foulée. Sa condition : être sa femme pendant un temps indéterminé, jusqu'à ce que les choses rentrent dans l'ordre. Mais Léna veut également en profiter : elle fixe ses exigences. Tout ce qu'il faut pour manœuvrer un homme.




Un deal aux bornes,



Pas de sentiments,



Une durée indéterminée...





Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2024
Nombre de lectures 32
EAN13 9782491143503
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ride the Boss






Roleo.F

























 

Prologue

Rick Harrison


« Quand notre vie semble percevoir une bride de lumière sur le point de poindre, souvent, il y a toujours une fine pluie pour l’éteindre. »
Le grand jour était enfin arrivé. J’étais déjà chez Jo. Car Sandra m’avait vivement supplié de ne pas passer chez elle. Je n’ai pas voulu lui tenir tête. Les femmes ont de drôles de façons de se comporter. Déjà que je sentais la pression, je n’espérais pas aggraver les choses. Je m’étais installé en VIP, je me demandais bien pourquoi Matt avait pris tant de peine pour me satisfaire ainsi.  À l’instar de la réservation chez Jo, il m’avait acheté un smoking et donné quelques billets.
Bien habillé avec mon slim noir, je ressemblais de plus en plus à une icône de Pop Star. D’ailleurs, dès mon arrivée, on me prit pour une célébrité. En prononçant mon nom au portier, il appela rapidement le manager et ensuite, je fus conduit au VIP avec honneur. Et automatiquement, le manager me lança : « Vous attendez madame Sandra ? ». J’ai répondu oui, avec exaltation. Je le savais très bien que celle que j’attendais était capable de m’hypnotiser pendant de longues minutes. Sa beauté était source d’agitation. Je me souvenais encore de notre dernière rencontre, tous ceux qui nous croisaient en chemin, n’arrêtaient pas de la regarder. C’était le genre de fille capable de te faire oublier ton prénom rien qu’en la regardant.
Après quelques instants d’attente, finalement, Sandra se manifesta en ma présence. D’une rare clarté, sa beauté luisait dans l’espace VIP, elle avait mis une robe grise, tombant sur ses genoux. Ses yeux étincelants me cristallisaient en un instant. Elle avait à la fois la modestie et le charisme de vouloir séduire. De justesse, je me levais et lui déposai une bise sur la main avant de l’inviter à s’asseoir.
—   Merci, Rick !
—   Tu es vraiment sublime ce soir !
—   C’est gentil ! Tu vas me faire rougir, Rick ?
—   C’est mérité au moins. Champagne ?
—   Non, Merci ! 
—   Jus de fruits, Sandra ?
—   Oui merci. Tu as tout fait pour me combler ce soir.
—   Je n’allais pas te forcer à t’enivrer, tu sais.
—   Je te remercie. En fait, j’ai des très mauvais souvenirs avec l’alcool.
—   Une chose est sûre : je ne veux pas savoir pourquoi. 
—   Je t’écoute, Rick. 
—   Je n'ai pas envie de te forcer pour quoi que ce soit. Je veux que tu sentes à l’aise. Sans prise de tête.
—   Merci de me comprendre si facilement. Sinon, le charme te connaît bien aussi ce soir Rick. À ce rythme, tu vas te faire remarquer par toutes les filles. Heureusement que tu as déjà quelqu’un dans ta vie.
—   Laisse-moi rire. Je n’ai personne dans ma vie. Et toi ?
Elle tousse légèrement avant de me répondre :
—   Disons que je suis une femme seule. 
—   Comment est-ce possible ? T’es chrétienne ? Un truc comme ça ? 
—   Non. Je ne m’intéresse pas aux relations sérieuses.
—   Et les moins sérieuses alors ? 
—   Non plus. Tu me taquines là. Arrête (sourire).
—   Non. C’est juste que je te trouve trop belle pour être seule. 
—   Tu me gênes, Rick.
—   Oh, désolé !
—   Pas grave. À part chanter, la photographie, tu t’intéresses à quoi ?
—   Bah, il n’y a que ça au premier plan. Sinon, j’aime également le football. Et grâce à Merla, les beaux-arts rentrent petit à petit dans ma liste. Je suis fan de Van Gogh.
—   Moi également. Quel est ton tableau préféré ?
—   Le ciel étoilé. Je crois même que ce dernier m’a inspiré une chanson. Mais encore en cours de composition.
—   C’est aussi mon préféré. J’ai hâte d’écouter cette chanson. Tout ce que tu fais, j’adore.
—   Et moi, j’adore t’écouter, Sandra.
—   Vraiment Rick ?
—   Je sais plus (sourire).
—   On a tellement de points en communs.
—   C’est peut-être pour ça qu’on partage une même table ce soir.
—   Tu crois ?
—   Bien évidemment. Sandra ? dis-je d’un temps mélancolique. 
—   Oui, Rick... 
—   Veux-tu venir danser avec moi ? J’adore cette chanson. Je suis fan des Legendary Love.
—   Avec plaisir. Je l’adore aussi.
La chanson qui était en train de passer, Please stay, était celle des Legendary Love, le meilleur single de tous les temps. Mon chanteur préféré était Stone Sclov. Il avait tout pour plaire. Une chose était à ne pas réfuter, c’est que le groupe était au complet. Tous les talents y étaient. Stone Sclov, Belros Lanx et Smith Tomtom. De la bonne musique sentimentale !

Legendary Love « Please stay »
Les nuits passées avec toi m’échappent maintenant.
Les souvenirs ancrés dans nos cœurs s’envolent lentement.
Et croire que depuis ce matin, depuis longtemps
Rien ne serait comme avant
Please stay
Je ne serai pas moi sans toi.
Je ne vivrai jamais heureux sans tes mots.
Qu’au milieu de la nuit…
 
Accrochés main dans la main, corps contre corps, sa tête posée sur mon épaule. Au rythme enivrant des paroles de Legendary Love, je la fixe intensément. Elle me sourit. J’ouvre la paume de sa main, et j’y dépose une pierre qu’elle avait ramassée près du fleuve. Ensuite, elle me répond :
—   Rick, cette pierre, je te l’offre pour avoir été un parfait guide, grâce à toi, j’ai découvert des merveilleuses choses… dit-elle d’une voix sans vacarmes.
—   Sandra. L’unique paysage dont j’aimerais rêver de parcourir toutes les nuits : c’est toi. J’ai attendu trop longtemps pour te le dire. T’as les mots qu’il faut pour mon cœur. J’accepte de perdre tout ce que nous avons partagé aujourd’hui, juste pour te contempler pendant une seconde.
—   Mais la fille du fleuve dont tu es amoureux, tu l’oublies déjà ?
—   Depuis que j’existe, je n’ai rencontré qu’une seule fille au bord du fleuve qui a changé ma vie. Cette fille, c’est toi Sandra.
Les yeux de Sandra font reluire un charme nocturne. D’un geste romantique, sa main droite, dissimulée entre ses cheveux, se glisse légèrement dans mes bras avant de m’embrasser pendant une dizaine des minutes éternelles.
—   Désolée, Rick. Je ne sais pas ce qui m’a pris !
—   Non, c’est de ma faute.
Alors qu’elle vient de filer comme une étoile, l’arôme de ses lèvres a laissé tout mon être ivre. L’envie de ne jamais mourir, de ne jamais partir, pour maintenir mon sourire, et de voir s’ouvrir ce doux mot. Sans peine, l’idée de lui dire : je t’aime, commence à me captiver comme un ciel conquit par un luminaire sorti de nulle part.
***

C’était la dernière fois que je ressentais cette sensation. Cette nuit était la dernière route de ma vie.
Ces sentiments et sensations d’avoir aimé si intensément étaient tout ce que la vie pouvait m’offrir.
Malheureusement, le lendemain, elle fût décédée lors d’un accident de voiture. C’était la fin de deux cœurs amoureux.
La fin d’une vie. Depuis ce jour, j’ai perdu ma vie sentimentale. Mon cœur venait de s’enfermer de l’intérieur.
La vie était trop cruelle. 
Alors que les années avancent,  je n’ai  jamais cessé de nourrir  ce désir de revoir ne serait-ce qu’une image de Sandra. 
Je  n’ai pas vu le temps  passer. C’est aussi  ça, aimer :
 C’est laisser  le temps poursuive  sa course sans s’en  apercevoir. 
 C’est le souvenir  du premier  baiser.
C’est la mémoire  d’un cœur embrasé. 
C’est la capacité de croire sans fin.
C’est  l’inimaginable  sentiment de faim 
Qui nous pousse à vivre  pour l’être aimé 
Un jour, et pour l’éternité. 

Finalement, j’ai quitté Melbourne après ce drame pour me refaire à Sydney. J’ai accepté cette invitation de mon ami Matt les yeux fermés. Il était orphelin  comme moi. Je ne voulais plus écrire sur cette page de ma vie.
Ces tourments ruinaient tout le sens de mon existence. Je suis parti pour oublier.  Oublier mon passé, mais ne pas oublier que je fus amoureux.
                                           ***
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Chapitre 1

Rick Harrison 


« Les choses les plus attendues arrivent souvent par surprise ». Pierre Lemaître

Un, deux, trois, quatre, cinq.
Un, deux, trois, quatre, cinq.
Effectivement, que j’ai toujours cinq doigts. Ça fait presque une heure que je suis en train de compter mes doigts. Ce n’est pas que je suis moins occupé à sortir. Ou que je suis moins con de rester ici les mains croisées. Si j’en avais la possibilité, ce Jacobs allait recevoir mon poing sur son visage de blanc bec aujourd’hui. Jacobs est l’éditeur général d’Arizona, c’est aussi le bras droit du PDG, monsieur Hector Roggers. C’est le genre type qui n’a rien de spécial à faire dans sa vie, mais préfère détruire celle des autres. C’est un...

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