Sur un coup du sort

Charly Reinhardt

Description

Après leur retour de Russie, en un seul morceau s’il vous plaît, Wess et son soldat sont bien décidés à profiter comme il se doit de quelques jours de congés. Sauf qu’ils devraient savoir que les emmerdes ne les oublient jamais tout à fait.

Ils se retrouvent donc à cavaler à l’autre bout du pays, à la rencontre d’une famille que Wess a tant bien que mal essayé d’oublier faute d’y trouver sa place. Malgré cela, quand sa sœur a besoin de lui, traquée par un dangereux déséquilibré, il ne peut faire autrement que de répondre présent.

Le défi n’en est pas moins insurmontable pour Vassili qui se demande comment il va réussir à naviguer entre les secrets d’une famille trop propre sur elle et les napperons bien repassés. D’ordinaire, sa manière à lui de résoudre les problèmes comporte moins de discussions et plus d’explosions.

Pourtant, ensemble, Wess et lui sont prêts à tout affronter, quand bien même ils risquent d’y laisser des plumes. Hors de question de reculer face à un... coup du sort.

Le flic et le soldat - Épisode 4
#MM #Homoromance #Action #Famille

Sujets

• Romance
• Toute la romance
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• LGBT
• Fiction
• Amour
• Littérature

Informations

• Publié par: charly-reinhardt
• Date de parution: 05 octobre 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493709080
• Langue: Français

Extrait

Charly Reinhardt
Sur un coup du sort
Le flic et le soldat
Épisode 4
 
N° ISBN Papier : 978-2-493709-15-8
N° ISBN Numérique : 978-2-493709-08-0
© Charly Reinhardt 2022, tous droits réservés.
© MMC ProdGraph, pour la présente couverture.
Dépôt légal : octobre 2022
Date de parution : octobre 2022
 
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Un peu de rock’n roll et toujours plus de Wess pour Laurence
 
 
Résumé
Après leur retour de Russie, en un seul morceau s’il vous plaît, Wess et son soldat sont bien décidés à profiter comme il se doit de quelques jours de congés. Sauf qu’ils devraient savoir que les emmerdes ne les oublient jamais tout à fait.
Ils se retrouvent donc à cavaler à l’autre bout du pays, à la rencontre d’une famille que Wess a tant bien que mal essayé d’oublier faute d’y trouver sa place. Malgré cela, quand sa sœur a besoin de lui, traquée par un dangereux déséquilibré, il ne peut faire autrement que de répondre présent.
Le défi n’en est pas moins insurmontable pour Vassili qui se demande comment il va réussir à naviguer entre les secrets d’une famille trop propre sur elle et les napperons bien repassés. D’ordinaire, sa manière à lui de résoudre les problèmes comporte moins de discussions et plus d’explosions.
Pourtant, ensemble, Wess et lui sont prêts à tout affronter, quand bien même ils risquent d’y laisser des plumes. Hors de question de reculer face à un… coup du sort.
Chapitre 1
Las Vegas, L’appart’, 5 septembre, 9 h 12
Le grand lit était moelleux, les draps frais contre la peau de Wess, le matelas juste assez souple pour qu’il s’y enfonce avec délice. Même la température était idéale, ni trop chaude ni trop fraîche. Pour un peu, il aurait trouvé agréable de se réveiller.
Il poussa un soupir de contentement en se retournant à plat ventre, la joue posée sur son avant-bras. Quand sa cuisse repliée buta contre un corps souple, il dut revoir sa copie. En fait, ce réveil était juste parfait.
Avec un grognement repu, il se logea en cuillère contre le dos nu de Vassili. Celui-ci avait repris du service quelques semaines plus tôt, remis des événements survenus en Russie, et ce n’était que la veille au soir qu’il était rentré d’une longue mission au Pakistan. Sa peau dorée par le soleil semblait encore sentir le sable et la pierre.
Du fait de cette mission à rallonge, c’était la première nuit que les deux hommes passaient ensemble dans leur nouvel appartement. Ils avaient mis un soin tout particulier à le choisir, mais Wess avait dû faire les visites seul. Quand il avait envoyé les photos de celui-ci, la réponse de Vassili l’avait comblé.
« Si tu le sens dans tes tripes, Inspecteur, j’ai toute confiance. »
Le lendemain matin, Wess était retourné signer le contrat et, deux semaines plus tard, il s’était retrouvé planté devant les baies vitrées du penthouse qui offraient un panorama époustouflant sur les lumières de Vegas. Figé là comme un lapin dans la lumière des phares, Wess avait pour la première fois eu l’impression d’avoir trouvé un endroit qu’il pourrait appeler chez lui. Ne manquait plus que Vassili…
Quand son compagnon lui avait envoyé un message deux jours plus tôt pour dire qu’il rentrait enfin, il s’était contenté de lui faire parvenir leur nouvelle adresse. La sonnette avait retenti en milieu d’après-midi. Sur le pas de la porte, Vassili attendait, son sac marin sur l’épaule. Wess lui avait dédié son plus large sourire.
– Bienvenue chez toi, Vass.
Celui-ci avait à peine jeté un coup d’œil à l’appart’ avant de balancer son sac pour donner à son compagnon un baiser affamé. À vrai dire, cela convenait très bien à Wess qui se foutait un peu de la déco. Ils n’avaient fait le tour officiel du propriétaire que deux heures plus tard, après avoir dûment étrenné l’un des canapés ainsi que le comptoir de la cuisine américaine.
– Alors, t’en penses quoi de cette piaule ? avait-il fini par demander.
Un peu anxieux quand même… Après tout, c’était la première fois qu’il emménageait avec quelqu’un. Et pas juste quelqu’un… Avec Vass.
– Elle est grande la douche ? avait susurré ce dernier.
– Assez pour deux. Critère numéro 17. Tu te rappelles ?
– Faut que je vérifie, avait répondu Vassili en l’entraînant vers la salle de bains. 
C’était ainsi que Wess se retrouvait à émerger d’un demi-sommeil cotonneux, lové contre le dos de son amant. La matinée devait être plutôt avancée s’il en croyait le soleil qui semblait déjà haut dans le ciel derrière les stores occultants. Mais peu importait, parce qu’ils n’avaient absolument rien de prévu pour cette journée, si ce n’était défaire les quelques cartons de Vassili auxquels Wess n’avait pas touché.
Son bras s’enroula autour de la taille du soldat qui gigota, se plaquant plus étroitement contre le bas-ventre de Wess. Celui-ci déposa un baiser entre les omoplates de Vassili, dans ce petit creux où s’épanouissait l’odeur de sa peau. Contre lui, le corps félin s’étira et Wess posa sa paume à plat sur le ventre ferme pour y tracer des cercles paresseux.
Vassili accueillait ces caresses en laissant échapper des grognements de plaisir. Petit à petit, Wess élargit son rayon d’action, flattant dans le même geste les pectoraux musclés ainsi que la ligne de poils clairs qui courait sous le nombril de son amant. Même si Vassili ne disait rien, Wess connaissait suffisamment les réactions de son corps pour savoir qu’il était tout à fait réveillé. Et paré pour la suite…
Le mouvement de hanche qui plaqua contre son sexe le cul ferme ne fit que confirmer ce qu’il savait déjà. Wess étouffa un sourire contre le large dos et poussa sur les abdos du soldat pour accentuer la délicieuse friction. Presque naturellement, son sexe alla se loger entre les cuisses de Vassili. Obligeamment, celui-ci les desserra. Le grondement de contentement que poussa Wess en entamant un va-et-vient paresseux arracha un petit rire à son compagnon.
– J’adore baiser le matin, lui chuchota le flic à l’oreille. On devrait faire ça plus souvent.
– Peut-être que ça t’aiderait à te réveiller…
– Ouais, mais pas à sortir du lit.
Wess s’empara du sexe dressé de Vassili, qui recouvrit les doigts de son amant des siens, le poussant à accélérer le rythme. Les hanches des deux hommes se calèrent sur celui-ci et bientôt le sexe de Wess commença à frapper en cadence les testicules du soldat. Leur danse se fit plus sauvage jusqu’à ce que, d’un coup, Wess ralentisse les mouvements de sa main. Dans la précipitation, sa queue avait glissé, se logeant entre les globes tentateurs du cul de Vassili. Cognant là .
– Vass…, gémit-il, suppliant.
– C’est bon, Inspecteur, acquiesça le soldat sans avoir besoin qu’on lui fasse un dessin. J’en ai envie aussi.
Wess hésita une seconde. Il en crevait d’envie, mais le moment ne semblait pas tout à fait le bon. Et pourtant, depuis le temps qu’il rêvait de s’enfouir dans ce corps d’airain…
– Et puis merde, grogna-t-il après avoir pris quelques secondes pour déglutir.
Il se dégagea pour se tourner vers la table de nuit dont il fouilla fébrilement le tiroir en bougonnant, la voix tendue par l’urgence.
– Bordel, où est-ce que j’ai foutu ça ?!
Il mit enfin la main sur ce qu’il cherchait. Il était sur le point de se retourner quand son portable sonna quelque part à côté du lit. Le refrain de You shook me all night long résonna dans la pièce, leur tirant un long grognement.
– Laisse tomber, on s’en branle, le pressa Vassili en lui lançant un regard incendiaire.
Wess n’hésita même pas une seconde avant de reprendre sa place dans le dos de son compagnon. Dévissant le bouchon du tube de gel, il en étala une généreuse rasade sur ses doigts. Puis il mordilla la nuque de son homme, sa main descendit… et le téléphone se remit à sonner.
– Putain !
Vassili lui jeta un regard par-dessus son épaule.
– Quoi ? T’as jamais baisé en écoutant du AC/DC ?
D’abord figé, Wess esquissa un sourire pervers avant d’introduire son index lubrifié dans le corps de son compagnon. Vassili ferma les yeux et se contracta sous lui. Malicieusement, Wess commença à remuer ses phalanges au rythme de la musique. Quand les dernières mesures de la sonnerie retentirent, Vassili était déjà haletant et son amant se fit un devoir d’ajouter un second doigt.
– Bon, quand tu auras fini de jouer…, s’impatienta le soldat d’une voix rauque.
Une nouvelle sonnerie s’éleva avant même que Wess puisse prendre position. Les deux hommes jurèrent de concert.
– Putain, éteins ou réponds, mais fais quelque chose !
– Je vais fracasser cette saloperie, o