Tout ce que j aime chez toi
218 pages
Français

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Tout ce que j'aime chez toi , livre ebook

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Description


Enfants, Cassidy et Alexander étaient les meilleurs amis du monde. Complices et fusionnels, ils ont tout fait ensemble. Ou presque... Jusqu'à ce que lui doive quitter la France.


Quinze ans plus tard, Cassidy est professeure de microbiologie. Elle ne vit que pour son travail et ne fait aucun effort pour trouver l'amour.


Fiancé, Alexander est devenu un jeune avocat ambitieux. Il est sur le point de s'associer à son père, en Écosse, mais avant ça, celui-ci l’oblige à intégrer un grand cabinet parisien pour faire ses preuves. Une occasion parfaite pour revoir son amie d’enfance.


Les retrouvailles sont à la hauteur de leurs liens passés, rien n'a changé entre eux.


Désormais adultes, certains sentiments ont évolué, si bien qu’à six mois de son mariage, Alexander n'a jamais été aussi proche de céder, remettant en question sa vie trop parfaite.


Cassidy, quant à elle, craint de perdre à nouveau son ami si elle lui révèle la passion qu'il lui inspire. Après tant d’années perdues, réussiront-ils enfin à s'avouer leur attirance ? Mais pire, parviendront-ils à se libérer du joug familial d’Alexander ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juillet 2022
Nombre de lectures 15
EAN13 9782379933363
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tout ce que j’aime chez toi
 
Céline DELHAYE
 
 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Tout ce que j’aime chez toi
Auteur : Céline DELHAYE
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juillet 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Istock
ISBN 978-2-37993-336-3
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
« L’amitié entre une femme et un homme s’arrête au seuil de la chambre. »
Grégoire Lacroix
 
 
À Anthony, ma moitié, mon inspiration, mon premier soutien, mon perfectionniste. C’est grâce à toi si, aujourd’hui, je peux toucher les étoiles.
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Épilogue
Remerciements

 
Prologue
 
 
Août 2005
 
L’amitié, c’est sacré   !
Rien de tel que son meilleur ami pour que la journée s’annonce pleine de surprises. Les courses de vélo dans la forêt, les parties de cache-cache dans le sous-sol, les histoires inventées de toutes pièces dans le parc pour devenir les super héros de dessins animés…
— Allez, à toi   ! crié-je en m’écartant de la plateforme.
Alex jette un coup d’œil à la descente en se tenant à la rampe, me regarde et met ses poings sur ses hanches.
— Trop facile. Admire et prends-en de la graine   !
Avec Alexander, ou Minus, il n’y a rien que nous n’ayons jamais fait. Quand nous nous sommes retrouvés ce matin, nous ne savions pas ce qui nous attendait, mais comme toujours, nous étions certains de partir pour une folle journée riche en aventures.
Mon ami se positionne au bord de la piste, se penche légèrement, puis descend à vive allure. Aujourd’hui étant un jour particulier, nous avons opté pour notre activité favorite : le roller. Mais comme nous sommes en quête de sensations fortes, cette fois, nous avons pris d’assaut les tremplins du City Park. Je n’ai jamais peur, contrairement à Alex qui réfléchit toujours trop, alors j’ai plongé la première. Un exploit que j’ai réussi haut la main et qui a fait comprendre à mon ami qu’il ne pouvait plus se défiler. Spécialiste depuis sept ans, il glisse avec aisance et arrive même à sauter en faisant une pirouette, jusqu’à ce qu’il s’étale de tout son long à l’atterrissage.
Je le rejoins en rigolant, mais ravale mon gloussement quand je le vois agripper sa cheville avec douleur.
— Zut, tu t’es tordu la cheville   ?
— Ouais, et ça fait trop mal. Aïe, aïe…
Je commence à paniquer en pensant que nous allons recevoir un sacré savon par ses parents. Ils ne m’aiment pas. Si leur fils s’est cassé un ongle en ma présence, c’est ma faute. Alors, forcément, pour cette journée spéciale, je ne veux pas que tout se termine de cette manière et essaye de trouver une issue de secours en l’aidant à se relever.
— OK, pas de panique. T’auras qu’à dire que ce sont les skateurs qui t’ont cherché des noises et qu’ils t’ont bousculé quand tu rentrais chez toi. Je suis sûre que ta mère va s’affoler et te dorloter, comme à chaque fois.
Il passe son bras autour de mon cou et tente péniblement de se redresser quand, tout à coup, il est debout devant moi, tout sourire, les bras croisés, et il finit par éclater de rire.
— Ah, comme je t’ai eue, Brindille   ! Trop fastoche avec toi   !
Je lui tape l’épaule et pose mes mains sur les hanches en le voyant rouler autour de moi à reculons, faisant virevolter ses cheveux roux devant ses yeux.
— C’est pas drôle. J’imaginais déjà ta mère et la punition que nous allions avoir en rentrant.
— Mais nan. Pas aujourd’hui. De toute façon, ils sont trop occupés avec les cartons.
Le silence s’installe quand nous repensons à son départ prévu en fin d’après-midi. Après neuf années où nous étions unis comme deux doigts de la main, à faire les casse-cous et les pires bêtises du monde, Alex déménage en Écosse avec ses parents. Soi-disant, son père veut renouer avec sa famille et redécouvrir son pays d’origine, et entraîne avec lui toute la maisonnée. Nous avons élaboré tous les plans, comme partir tous les deux à Bordeaux chez mes cousins éloignés, cependant, les trois cents kilomètres nous ont posé problème. Se cacher dans son sous-sol jusqu’à leur départ, mais sa mère est une maniaque qui ferme tout à clé et on nous aurait retrouvés morts desséchés, des années plus tard. Faire croire qu’il est gravement malade et ne peut pas quitter le pays, sauf qu’Alex a horreur des piqûres et, connaissant sa mère, elle lui aurait fait passer tout un tas d’examens. Finalement, nous avons dû accepter cette séparation, persuadés qu’il n’y avait vraiment rien à faire.
— Il est tard. Mes parents vont appeler les flics s’ils ne me voient pas rapidement.
Je baisse la tête et nous marchons en silence, l’esprit torturé par nos adieux que nous repoussions au plus tard possible, mais qui sont imminents.
Alexander habite dans le quartier le plus chic de notre ville située à côté de Toulouse. Une voiture de police y patrouille régulièrement pour assurer la tranquillité des résidents vis-à-vis des délinquants qui vivent près de chez moi. Les demeures sont toutes si belles et si grandes que j’ai toujours l’impression de rentrer dans un autre monde à chaque fois que j’y mets les pieds. Les villas, les piscines, les Mercedes… Tout n’est que luxe et richesse démesurée, tout ce que je n’ai jamais connu et ne connaîtrai jamais de mon existence.
Nous nous arrêtons sur le trottoir devant sa maison de deux étages aux briques rouges, et restons face à face sans oser dire quoi que ce soit. J’ai tellement mal que les mots se bloquent dans ma gorge. Je ne le regarde toujours pas et préfère attendre la dernière minute. Jusqu’à présent, tout était merveilleux, mais maintenant, j’ai l’impression qu’aujourd’hui est le pire jour de ma vie.
Au bout d’un moment, Alex met une main sur mon épaule.
— Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas un adieu, juste un au revoir.
— Un au revoir qui durera des années. Je vais me retrouver toute seule ici.
— Et moi, tout seul là-bas. Qu’est-ce que je vais faire sans ma Brindille   ?
— Et moi, sans mon Minus   ?
Nous rions faiblement. Brindille, parce que je suis grande pour mon âge et bien trop fine. Alex, lui, est Minus, car je le dépasse de quelques centimètres. Des surnoms que nous nous sommes donnés vers huit ans et qui ne nous quittent plus.
— Je demanderai à mes parents de m’acheter un téléphone portable, dit-il avec assurance. Comme ça, je pourrai t’appeler.
— Sauf que je n’en aurai pas. Les miens me trouvent trop jeune pour ces trucs-là.
Alex grimace, embêté. Je hausse les épaules, défaitiste.
— Tu reviendras me voir   ?
— Tu crois que je vais rester toute ma vie là-bas   ? Je ne parle pas un mot d’anglais, il pleut tout le temps en Écosse, ils ne mangent même pas de cuisses de grenouille et je suis sûr qu’ils portent encore des kilts.
— Des quoi   ?
— Ben, des jupes, mais pour hommes   ! En plus, il paraît qu’ils n’ont rien en dessous, tu te rends compte   ?
J’éclate de rire en essayant d’imaginer mon meilleur ami en kilt, puis le moral retombe d’un coup à l’idée de ce que nous ne partagerons plus.
— Hey   ! Je te répète qu’on se reverra, Cassidy. Un jour, je pourrai faire ce que je veux, alors je leur dirai bon vent et reviendrai ici. Je te le promets.
Je souris faiblement en retenant mes larmes quand la porte d’entrée s’ouvre.
— Alexander   !
— Oh non… soupire-t-il en fermant les yeux. Elle doit passer sa vie à épier derrière la fenêtre de la cuisine, je te jure   !
Je jette un léger coup d’œil vers sa mère. Comme toujours, elle ne fait pas les choses à moitié : chignon strict, talons aiguilles, tailleur hors de prix… Je ne l’ai jamais vue autrement que chic, même un dimanche.
Elle agite sa main en direction de son fils unique chéri lorsque, en me voyant, son geste se fige en même temps que son sourire. Comme je le prévoyais, elle change d’attitude et essaye de se tenir encore plus droite qu’avant, ce qui paraît impossible sauf avec un bâton dans le cul.
— Combien de fois t’ai-je dit de ne pas… traîner avec ce… genre de personne   ?
Alex serre les poings et fronce les sourcils en entendant la voix cinglante de sa mère, puis se tourne vers elle.
— Maman, je peux au moins dire au revoir à ma meilleure amie, non   ?
— Ta meilleure… Ce n’est pas possible, soupire-t-elle en se pinçant l’arête du nez avec deux doigts. Très bien, tu as deux minutes pour faire tes adieux à cette… fille.
— Au plaisir de vous revoir, madame MacGavish.
Généralement, nous rigolons lorsqu’elle opte pour ce geste quand je lui parle avec hypocrisie, sauf que là, plus rien ne nous amuse. Alex évoquait un au revoir, sa mère, un adieu.
— Ne l’écoute pas, me dit-il en me prenant dans ses bras. Je reviendrai, qu’elle le veuille ou non.
— Promis   ?
Il recule tout en gardant ses mains sur mes épaules.
— Depuis quand je ne tiens pas mes promesses   ? me taquine-t-il.
Je lui fais un autre câlin, plus fort cette fois.
— Tu vas me manquer, Alexander MacGavish, alias mon Minus.
— Tu vas me manquer, Cassidy Garnier, alias ma Brindille.
Je recule en chassant une larme qui roule sur ma joue, et tente de sourire pour ne pas craquer. Si je commence, je ne vais pas pouvoir m’arrêter. Ce n’est qu’un au revoir après tout, il m’a promis que l’on se reverrait, alor

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