L’académie - Attentat à la pudeur
213 pages
Français

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L’académie - Attentat à la pudeur , livre ebook

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Description

Jack Garrett n'est pas encore policier, mais il y a déjà une urgence. Sa nouvelle instructrice d'armes à feu - celle qui vient de faire tomber la mâchoire de toutes les âmes de l'académie - est la même étrangère irlandaise sexy que Jack a embrassée hier soir. La médaillée d'or olympique et experte en tir est maintenant officiellement hors d'atteinte, mais Jack n'a jamais vraiment aimé suivre les règles... Katie McCoy a été enfermée dans un champ de tir pendant trop longtemps. Une folle histoire d'amour est exactement ce dont elle a besoin pour se laisser aller, mais elle n'aurait jamais pensé que ce serait avec son apprenti beau comme un dieu grec. Elle ne peut pas s'engager avec Jack, mais une brève liaison ? Ce serait parfait. Tomber éperdument amoureuse d'une recrue charismatique avec autant de charme que de secrets ? Vachement stupide.Le charme de Jack a déjà fait tomber le pantalon de beaucoup de femmes, et pourtant, peu ont déjà regardé sous sa parfaite armure.Et arrive Katie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 février 2020
Nombre de lectures 10
EAN13 9782898031427
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

— Un baiser.
Il s’avance d’un pas ; sa large poitrine se soulève et retombe.
— Je sais que j’en demande beaucoup, Flash. Mais je meurs ici.
Je meurs aussi. Inutile de le nier. Cette attirance est vraiment mauvaise pour ma santé mentale et physique. Il ne se pointera probablement même pas demain soir. Sa covedette de comédie romantique va le distraire avec une invitation à manger des raisins sur un toit inondé de soleil et je… je pourrais aussi bien ne plus jamais avoir une occasion d’embrasser cet homme beau à se damner. Ce voyage à New York n’est pas qu’une occasion d’affaires, c’est une chance de sortir de ma zone de confort.
« Fais-le, Katie. Ne le regrette pas. Ne sois pas une lâche ».
Quel est le pire qui pourrait arriver ?
— Juste un, dans ce cas, murmuré-je.
Ses yeux verts fondent lorsqu’il fait deux longues foulées pour me prendre d’assaut. J’entends mon sac à dos toucher le sol et ensuite rien, rien, hormis la bouche de Jack ne mérite une partie de mon attention.
Quel est le pire qui pourrait arriver ?

Copyright © 2018 Tessa Bailey
Titre original anglais : Indecent Exposure : The Academy
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de HarperCollins Publishers
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Ariane Ménard (CPRL)
Révision linguistique : Féminin pluriel
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-140-3
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-141-0
ISBN ePub : 978-2-89803-142-7
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Pour Oncle Alex
REMERCIEMENTS
Merci à tous ceux qui m’ont aidée à concrétiser ce livre ! Patrick et Mackenzie, mes piliers et mes amours éternels. Nicole Fisher, mon exceptionnelle éditrice à Avon, qui m’a laissée jeter mon brouillon original pour ce livre après avoir rencontré Jack et l’avoir mieux compris. Fiona Clarke, mon aide précieuse pour les Dublinismes et ma péteuse de bulle lorsque je voulais utiliser le mot shagging . D’accord, c’est un terme anglais, je comprends. Relaxe . Eagle de Aquila Editing pour la relecture parfaite. Et Karen et Georgia du podcast My Favorite Murder pour m’avoir inspiré le personnage de Katie. SSDGM 1 .

1. SSDGM : Acronyme pour Stay Sexy, Don’t Get Murdered (Restez sexy, ne vous faites pas assassiner). Toutes les notes sont de la traductrice.
CHAPITRE 1
Jack
Avoir grandi dans la maison close où ma mère travaillait présente quelques inconvénients. Voici le principal : j’en sais plus sur les femmes que tout homme le devrait.
Par exemple, quand elles disent que tout va bien, parfois, tout va véritablement bien et vous devriez vous la fermer et arrêter de demander. J’ai appris ma leçon à la dure, comme c’est le cas quand on partage une salle de bain avec une succession de femmes, sans compter quand notre meilleure amie possède le tout-puissant chromosome X. Ces leçons m’ont bien servi, par contre, pas vrai ? Savoir quand se retirer prudemment, aller de l’avant ou revenir sur ses paroles comme un connard lors d’une conversation avec une fille signifie que je ne retourne jamais seul chez moi.
Seul est toutefois un drôle de mot, non ?
Parfois, c’est quand je suis entouré de femmes que je me sens le plus seul. Et cette situation arrive beaucoup plus souvent à ce vieux Jack qu’à la plupart des mecs. Est-ce que je m’en vante ? Absolument. Quand les femmes me voient approcher, leurs hormones murmurent mon nom. Je suis un démon au lit. Encore plus important, je traite les filles avec respect. Pourquoi ne voudraient-elles pas rentrer avec moi à la fin de la soirée ? Quelques heures dans mon lit sont un gage de rires, de douces conversations testées et approuvées, de quelques orgasmes et d’une course en taxi payée. Elles pourraient vraiment tomber sur pire.
Ce n’est pas leur faute si je suis à peine présent pendant que ça se passe. Ce n’est pas plus leur faute si je me vois les toucher d’en haut comme un ange nu et inquiétant et me demande combien de temps ce doux malaise va durer. Mais, comme je l’ai dit, ce n’est pas la faute de la fille, pas vrai ? Les femmes se font blâmer pour assez de choses sans que j’ajoute à leur fardeau. Je suis là pour leur faire passer un moment satisfaisant, sans danger ni honte, avant de les renvoyer souriantes chez elles.
Jack Garrett. Super-héro. Protégeant les femmes de New York contre les éjaculateurs précoces, une nuit à la fois.
Écoutez. J’ai été témoin de la façon dont certains hommes jettent les femmes comme des déchets une fois qu’ils ont eu leur plaisir, alors ma vocation n’est pas une blague. Suis-je arrogant de penser que ma bite peut provoquer un changement dans le monde des femmes ? Oui. Est-ce que je m’en excuse ? Certainement pas. Ai-je mentionné les orgasmes et la course de taxi ?
Je viens de rendre visite à ma mère, qui travaille maintenant comme secrétaire d’un service de toilettage pour chiens (merci mon Dieu) et, comme toujours, je suis étonné de voir à quel point mon ancien quartier de Hell’s Kitchen a changé.
Ils l’appellent Clinton, maintenant, mais je n’ai pas de temps pour ces conneries. Ce sera toujours le Kitchen pour moi. Peu importe combien de bars santé et studio de yoga apparaissent, je peux encore voir le gravier derrière les paillettes. Je passe l’embrasure de la porte où, quand j’avais treize ans, j’avais finalement mis la main sous le chandail de Melissa Sizemore, seulement pour me rendre compte qu’elle avait porté un soutien-gorge rembourré tout au long de notre relation… et c’est à ce moment que je remarque la rousse.
Il y a beaucoup de sang neuf dans le Kitchen. Des milléniaux dans la mi-vingtaine, comme moi, qui essaient de réussir en ville tout en étant coincés dans un appartement avec trois colocataires. En ce moment, j’habite Kips Bay, un quartier situé à l’est, pendant que je suis une formation de policier sous les yeux trop attentifs de mes agents de formation du NYPD, mais, un jour, je reviendrai dans le Kitchen.
Et si cette séduisante rousse est une indication de ce qui m’attend, ce sera plus tôt que tard.
Mais à quoi est-elle donc occupée ? Elle est sur la pointe des pieds et regarde par la fenêtre d’un bar de quartier que je connais trop bien. Elle tient un appareil photo rose scintillant dans sa main et prend des clichés, une expression d’émerveillement total sur le visage. Un visage que je n’arrive à voir que de profil, mais c’est assez pour la qualifier de… mignonne. Mignonne comme tout, même. De grands yeux, des pommettes généreuses et le genre de lèvres rouges et pulpeuses qui arrêtent la circulation routière. Du moins quand je suis au volant.
Quand il est question des femmes, je n’ai pas de préférence. Grande, petite, avec courbes, taches de rousseur, perçages, noire, blanche, et cetera. Toutes les candidatures sont acceptées et approuvées. Cette rousse, par contre, je suis incapable de nommer ce qui m’attire vers elle sur le trottoir. Est-ce son sourire ? La danse chancelante qu’elle effectue pour compenser sa petite taille ? J’ai déjà établi qu’elle est adorable, mais elle ne cherche probablement pas une aventure d’un soir. Pas encore. Cependant, je ne poursuis jamais les femmes en dehors des bars, où je passe beaucoup de temps. Si vous demandez à Danika, ma meilleure amie, beaucoup trop de temps. Mais l’alcool rend vachement plus facile le fait de dire oui. Oui à la fille, oui à ce que mon corps veut en ce moment, mais que je regretterai plus tard.
J’écarte cette pensée troublante et me concentre sur la rousse.
En m’arrêtant derrière elle à la fenêtre, je sens un doux effluve de menthe et me demande s’il provient d’une lotion ou directement de la plante.
— Besoin d’un coup de main ?
Elle redescend sur ses talons et me jette un regard.
— Ça ira, merci.
Une Irlandaise. Son accent voltige dans les airs, mais ne me distrait pas de ses immenses yeux bleus. Rien ne le pourrait. Ils sont de la couleur du denim pâle et bordés par une foule de cils noirs.
Chaude. Bon sang.
Ces deux phares jumeaux parcourent mon visage au ralenti, comme deux lecteurs de codes à barres… et retournent directement à leur espionnage de la fenêtre. Oh. Le désintérêt d’une fille est tout à fait nouveau, mais bon, c’est pour ça que rencontrer des femmes lors d’une soirée au bar fonctionne aussi bien.
Ce n’est pas sorcier. Pour autant que je sache, cette fille attend que son mari ressorte du bar où j’ai bu ma première bière. Pas d’anneau à son doigt, mais peut-être qu’ils sont en voyage et l’ont laissé à la maison par prudence.
Ma bouche se tord de dégoût quand je réalise que je suis en train de faire un travail de détective involontairement. La putain d’académie produit des résultats, on dirait.
— Qu’est-ce qu’on regarde ? demandé-je en essayant de nouveau.
— Vous me regardez, et moi, je regarde ce lieu historique.
— O’Keefe’s ?
J’envoie la main au barman à travers la fenêtre.
— Êtes-vous certaine que vous ne pensez pas plutôt à l’Empire State Building ? Une erreur facile. Ça arrive à tout le monde.
Un des coins de ses lèvres incroyables se soulève.
— Je sais où je suis. Allez-vous partir, maintenant ?
— Vous me demandez de partir après que je viens de vous faire sourire ?
— J’imagine

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