La belle et le Highlander
197 pages
Français

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La belle et le Highlander , livre ebook

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Description

Faussement accusée de meurtre et abandonnée à une mort certaine dans un immonde cachot des Highlands, Ana Bisset a perdu tout espoir de retrouver sa liberté. Mais le destin de la belle guérisseuse prend une tournure inattendue quand survient un étranger masqué qui la sauve. À la suite d’une évasion traumatisante, Ana s’établit en solitaire dans un village paisible où personne ne connaît ni son passé ni sa réputation.
Niall McCurran n’est pas un héros, mais un guerrier ayant pour mission de mettre au jour une menace contre le royaume. Après avoir libéré Ana, il comprend soudain que c’est lui qui a besoin de son aide — qu’il le veuille ou non — pour accomplir sa mission. Mais son affection croissante pour la frêle mais tenace rouquine met bientôt en péril leur sécurité, et même les talents de guérisseuse d’Ana pourraient ne pas suffire pour protéger leur amour ou leur vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2018
Nombre de lectures 380
EAN13 9782897862725
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Rowan Keats
Titre original anglais : Claimed by a Highlander - Taming a Wild Scot
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l'accord de Penguin Random House.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Montage de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89786-270-1
ISBN PDF numérique 978-2-89786-271-8
ISBN ePub 978-2-89786-272-5
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7 Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Keats, Rowan
[Taming a wild Scot. Français]
La belle et le Highlander
(Conquise par un Highlander ; tome 1)
Traduction de : Taming a wild Scot.
ISBN 978-2-89786-270-1
I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : Taming a wild Scot. Français.
PS8621.E234T3514 2017 C813'.6 C2017-941816-5 PS9621.E234T3514 2017


Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

Chapitre 1
Château de Lochurkie
Aberdeenshire, Écosse
Novembre 1285
Le gardien malodorant partit se coucher en emportant avec lui la dernière torche dans le cachot sans fenêtres. L’obscurité se déversa dans la pièce, absorbant chaque particule de lumière. La disparition des marques laissées par ses prédécesseurs dans le mur de boue séchée aurait dû la soulager, mais un léger sentiment de panique s’empara d’Ana. L’espace étroit autour d’elle se rapprocha, et l’air devint épais et difficile à respirer.
« Dieu du ciel. » Elle ne voulait pas mourir dans ce trou obscur, complètement oubliée.
Pourtant, cette issue était incontournable.
À peine capable de bouger dans les limites de l’ancienne oubliette, elle posa son front sur la terre humide qui entourait son corps, laissant se détendre les muscles fatigués de son cou. Deux jours sans eau ni nourriture l’avaient affaiblie. Ses jambes tremblaient de fatigue, sa langue était sèche comme du vieux cuir, et son cœur battait à une cadence rapide dans sa poitrine. Elle pouvait attribuer une partie de ses souffrances au lieu — la douleur terrible dans ses genoux et le goût rêche de la poussière dans sa bouche, par exemple — mais elle était surtout causée par le manque d’eau.
Ses geôliers ne s’attendaient pas à ce qu’elle survive au-delà du troisième jour — en fait, ils avaient fait des paris à ce sujet. Certains êtres malchanceux supportaient l’oubliette pendant aussi longtemps que cinq jours, mais Ana était frêle. Ses crampes au ventre occasionnées par la faim avaient depuis longtemps cessé, et elle éprou- vait maintenant une vague nausée. L’envie d’uriner ne l’avait pas accablée depuis des heures. Elle pouvait sentir la peau de son visage s’amincir, les os de ses joues et de ses mâchoires devenir plus proéminents. En tant que guérisseuse, elle connaissait les signes d’une mort imminente. Celle-ci n’allait pas tarder.
Si elle avait été en meilleure santé avant le procès, peut-être qu’elle aurait pu survivre un jour de plus, mais le fait de prendre soin du comte de Lochurkie pendant dix-huit heures de suite avait eu un effet néfaste.
Elle grimaça.
Parler de procès, c’était donner à la procédure une légitimité qu’elle ne méritait pas. Tous ceux à qui il était arrivé qu’un seau de lait surisse ou qu’une mauvaise récolte surgisse d’un champ s’étaient portés témoins contre elle. Toutes les blessures qu’elle avait guéries au cours des dernières années, chaque vie qu’elle avait sauvée, avaient été oubliées. Une adepte de la magie noire , avaient affirmé en criant ses accusateurs. De mèche avec les fées , disaient certains. Une sorcière. Évidemment, la preuve la plus accablante était venue de la sœur du comte, Isabail. La description précise qu’elle avait faite de la façon dont son frère était rapidement tombé malade après avoir bu une tisane que lui avait préparée Ana avait scellé son destin. Après, le murmure dans la pièce parlait de poison . Une affirmation avec laquelle Ana était d’accord — mais ce n’était pas elle, l’empoisonneuse.
Elle serra les poings. Tuer quelqu’un était absolument contraire à sa vocation.
Épuisée même par ce minuscule mouvement, elle se laissa aller contre le mur, ses genoux meurtris et enflés absorbant le choc. Il ne lui avait servi à rien de protest er de son innocence. Elle avait été condamnée à mourir dans cette oubliette ou par la potence. Personne ne s’était rangé de son côté, pas même ceux, p eu nombreux , qu’elle considérait comme ses amis. Elle allait crever seule dan s c e misérable trou.
Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle les réprima.
Le fait de perdre ses fluides corporels ne ferait qu’accélérer la fin.
Curieusement, même si cette fin était inévitable et qu’une douleur fulgurante traversait son corps à chaque mouvement, elle voulait retarder aussi longtemps que possible ses derniers moments. Malgré tout ce qui lui était arrivé, elle voulait vivre à tout prix. Même pendant quelques minutes de plus.
Quand elle mourrait, cette mince branche de la lignée des Bisset s’éteindrait aussi, et avec elle, le rêve d’un foyer.
Sa mère — une guérisseuse comme elle — avait rejoint son Créateur presque dix ans auparavant, et son père — un marchand ambulant — était tombé raide mort à la barre de son long chariot l’hiver dernier. Mais depuis aussi longtemps qu’elle pouvait se souvenir, les détails de la maison qu’ils posséderaient un jour avaient fait partie de leur rituel de soirée. Une vraie maison et non un tapis de couchage à l’arrière d’un chariot. Une maison avec un toit de paille nichée dans un vallon profond, près d’un ruisseau sinueux… avec un âtre en pierres des champs et un grand jardin débordant de plantes médicinales.
Ana ferma les yeux. Posséder une maison aurait pu demeurer pour toujours un rêve, mais il aurait quand même été possible de semer un jardin.
Un cliquetis de lourdes chaînes et un faible grognement se répercutèrent à travers la grotte.
Le seul autre occupant du cachot était un homme terriblement battu enchaîné au fond de la pièce du dessus. Les gardiens l’avaient appelé MacCurran, mais personne ne portait ce nom à Lochurkie. C’était un étranger. Un étranger qui recevait régulièrement de la nourriture et de l’eau.
Elle essaya de lui en vouloir, mais en vain.
On pouvait endurer les raclées, mais non le manque d’eau.
Un autre bruit brisa le silence de la nuit — un faible grognement accompagné du glissement d’une botte de cuir sur le sol de terre battue.
Ana ouvrit les yeux vers l’entrée du trou. La lueur tremblotante d’une torche éclaira le toit au-dessus de sa tête. Quelqu’un venait voir MacCurran. À cette heure ? Après que le gardien fut allé au lit ? Un très étrange événement.
— Il y a quelqu’un ? cria-t-elle.
Sa bouche était si sèche qu’elle ne put émettre qu’une sorte de croassement, alors elle se lécha les lèvres et essaya de nouveau.
— Il y a quelqu’un ?
Un brusque échange de murmures se fit entendre quelque part hors de sa vue, puis plus rien.
Personne ne répondit à son appel.
Des chaînes cliquetèrent puis tombèrent sur le sol avec un bruit mat. Puis, d’autres bruits de pas traînants et un autre grognement de la part du prisonnier, plus fort cette fois. La lueur de la

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