Les secrets de l île de la sorcière
82 pages
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Les secrets de l'île de la sorcière , livre ebook

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Description

À la suite de sa bataille perdue contre la bande de la terrible Pépita la Rouge, le détective Marc JORDAN apprend que son ami, le docteur Jarris, a disparu après avoir reçu un message censé émaner de sa personne lui mandant son aide dans la lande avoisinante.


Marc JORDAN voit dans cette fourberie l’ombre de son ennemie et conclut que le captif se trouve sur l’île de la Sorcière, un récif servant de planque aux brigands qu’il pourchassait.


Il va alors s’empresser d’organiser l’assaut de l’îlot sans se douter de la déconvenue qui l’attend...


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Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373477771
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS
*****
Marc Jordan
Exploits surprenants du plus grand détective frança is
*****
Toute invasion provoque un changement ! Il en est a insi dans tous les domaines, en littérature comme ailleurs.
Ce fut le cas en Europe et en France des production s littéraires américaines que l'on qualifiait de « dime novels », littéraleme nt « romans à 10 cents » ou, d'une manière plus francophone, « romans à deux sou s ».
Le fer-de-lance de cette armada se nommait alors« Nick Carter », un détective privé américain dont le succès fut immens e, tant dans son pays qu'à travers le monde et ne se démentit pas pendant plus d'un demi-siècle.
C'est à partir de 1905 que le déferlement se produi sit, et, comme un symbole passé et futur, eut pour point de départ l' Allemagne, à travers les éditions Eichler qui venaient d'obtenir les droits de diffuser en Europe deux séries américaines :« Nick Carter »et« Buffalo Bill ».
Si la seconde inspira quelques clones –« Sitting Bull, le dernier des Sioux »,« Texas Jack, la terreur des Indiens »… –, c'est avant tout la première qui fut l'inspiratrice de nombreuses copie s plus ou moins digestes – « Lord Lister »,« Ethel King, le Nick Carter féminin »… – provenant dans un premier et second temps des contrées de l'envahisse ur, mais très rapidement, également de l'hexagone.
Le premier épisode de« Nick Carter »était publié en France en mars 1907 et dès septembre de la même année, les éditions Fer enczi sortaient le premier épisode de la série« Marc Jordan, exploits surprenants du plus grand détective français ». Puis, tout aussi rapidement, d'autres séries nées également de la plume d'auteurs français voyaient l e jour :« Miss Boston, la seule détective-femme du monde entier »Reschal, d'Antonin « Toto Fouinard, le petit détective parisien » de l'expérimenté Jules Lermina, « Tip Walter, le prince des détectives » dont l'auteur demeure inconnu, « Stan Kipper, le roi des détectives »de Léon Groc…
Mais la série« Marc Jordan » est réellement une œuvre charnière dans l'histoire de la littérature populaire en général e t de la littérature populaire policière en particulier, et, plus précisément, dan s la littérature populaire policière fasciculaire.
Car, la série« Marc Jordan »la première incursion dans le genre signe policier des éditions Ferenczi.
Le Hongrois Joseph Ferenczi ouvre à Paris sa maison d'édition en 1879.
Si l'éditeur se perd un peu dans les genres, s'aven turant jusqu'à la littérature grivoise qui lui valut des soucis avec la prude jus tice de l'époque, c'est avec la série« Marc Jordan »qu'il se lance dans le genre policier. Et c'est en singeant le format des aventures deNick Carter (fascicule 32 pages), qu'il va se spécialiser dans ce format si particulier de la lit térature populaire qui fit fureur auprès des lecteurs jusqu'à l'apparition du livre d e poche qui signa la fin de la littérature fasciculaire.
Ce sont donc les aventures deMarc Jordanqui initièrent le goût de l'éditeur pour cette littérature fasciculaire policière dont il fut l'un des plus grands représentants pendant un demi-siècle. Il fit émerge r des dizaines de collections, des milliers de titres signés de centaines d'auteur s pour le plus grand plaisir des lecteurs de l'époque et des collectionneurs d'aujou rd'hui qui, pour être des bibliophiles avertis engrangeant un maximum de titr es anciens, n'en sont pas moins des lecteurs affamés des textes et récits d'u ne époque dont le format n'a plus court désormais. Mais, heureusement, on commen ce à le redécouvrir grâce à l'émergence de la littérature numérique qui est a ujourd'hui le mode de lecture qui s'apparente le plus à celui de la littérature p opulaire d'hier.
Ainsi, les aventures deMarc Jordan peuvent se lire à plusieurs niveaux : comme une simple série policière ; telle une copie améliorée des aventures du célèbreNick Carter; ou comme une œuvre mineure – par la trace qu'ell e laissa dans la littérature populaire en tant que série –, mais charnière et essentielle voire vitale, dans la littérature populaire policiè re fasciculaire qui ravit des générations de lecteurs depuis plus d'un siècle.
C'est donc désormais à votre tour, grâce à« OXYMORON Éditions », d'entrer dans l'histoire de la littérature populair e policière fasciculaire en dévorant lesçais« exploits surprenants du plus grand détective fran Marc JORDAN ».
PRÉSENTATION DE L'ÉPOQUE
MARC JORDAN ! MARC JORDAN !
***
***
Quel est donc ce nom célèbre déjà et que tout le monde répète ?
C'est celui d'un détective français, d'un policier fameux entre tous, qui deviendra aussi fameux que leSherlock Holmes du romancier anglais,Conan Doyle, quand on connaîtra les surprenantes, les merveilleuses aventures auxquelles il a été mêlé et qu'il va raconter dans les fascicules dont le premier paraît aujourd'hui. Chacun d'eux contiendra une histoire complète, un véritable roman vécu, avec son intrigue, toujours captivante, son dénouement toujours curieux et empoignant.
Rien de plus mystérieux, de plus émouvant, en effet, que ces récits étranges dont le premier porte ce titre :
L'ENLÈVEMENT D'UNE VIERGE
et sera bientôt suivi de :
LA TÊTE COUPÉE — LA COURSE À LA MORT
L'AUBERGE DU CRIME — LE SATYRE DE LA VILLEDIEU
ETC., ETC.
En lisant ces stupéfiants romans, plus saisissants encore parce qu'on sait qu'ils sont vrais, qu'ils contiennent des histoires qui se sont réellement passées et que l'incomparableMARC JORDANélucidées avec la miraculeuse maestria qui le a caractérise et font de lui le roi des policiers présents et futurs, on ne peut manquer d'éprouver une émotion intense, et quand on aura parcouru un de ces récits, on voudra les connaître tous, car chacun d'eux met en fièvre l'esprit des lecteurs.
C eMARC JORDAN est un type si intéressant, si extraordinaire ! Il accomplit, avec ses lieutenants, l'ingénieur Ferréol, le docteur Jarris, ses aides et ses amis, l'énorme Léonec, le mince Fil-en-Quatre, l'étonnant Lagingeole dit l'Andouille, le rude Cœur d'Ours, et le terrible Raoul dit l'Assommeur, de tels exploits que celui qui les parcourt demeure haletant, éperdu, pris de l'envie de lire, de lire encore.
Quelles émotions produisent, en effet, les péripéties angoissantes de la lutte
épique soutenue par le policier de génie contre des adversaires qui le valent bien et représentent, eux, le génie du mal, les comte de Cazalès, les Maudru, dit Bras-de-Fer, Pépita-la-Rouge, leur infernale complice, un trio d'aventuriers inoubliables, et tant d'autres encore !
Tout un monde grouille, en effet, dans cette série de récits : gentilshommes, aventuriers, forçats, et les figures touchantes de leurs victimes, Carmencita, la fille du duc de la Riviera, l'héroïne deL'Enlèvement d'une vierge.Hélène Fortier la jeune fille deLa Tête coupée, et d'autres, et d'autres !
Il n'est pas un homme, pas une femme, pas un garçon, pas une jeune fille qui ne veuille lire, car ils peuvent être lus par tous,
Les merveilleux exploits de Marc Jordan
LE PLUS GRAND DÉTECTIVE FRANÇAIS.
N° 9
LES SECRETS DE L’ÎLE DE LA SORCIÈRE
CHAPITRE I
Le père Goudron
Après avoir débarrassé la lande bretonne des bandit s qui l'infestaient et y semaient la terreur, Marc Jordan rentra dans la pet ite auberge qu'il occupait auprès de Rosecané avec son ami le docteur Jarris. Il était fort inquiet de la disparition mystérieuse de celui-ci et voulait, ava nt tout, connaître les causes de cette disparition pour savoir en quel sens il devai t diriger ses recherches.
Le docteur n'était pas parti aussi précipitamment, avant de prendre le temps de prévenir son ami, sans un motif impérieux, et le détective craignait qu'il n'eût été attiré par ses ennemis dans quelque guet-apens. Il avait interrogé déjà la maîtresse de l'auberge. Celle-ci n'avait rien pu lu i dire, sinon que le docteur était parti très vite, et il était évident qu'elle ne sav ait pas autre chose.
Marc Jordan grimpa rapidement à la chambre de son a mi au lieu d'entrer dans la sienne, et là, il espéra, à l'aide de sa mé thode ordinaire de déduction parvenir à se faire une idée.
La chambre était telle que lorsque le docteur l'ava it quittée, et on voyait que la personne qui l'habitait n'avait pas eu le temps d'y mettre de l'ordre ou d'emporter même les objets qui lui étaient d'habitu de le plus nécessaires, tels que son tabac, son papier à cigarettes et même ses allumettes, car le paquet de tabac était resté tout entamé sur la cheminée, aupr ès de la blague à peu près vide et d'un cahier entamé.
La boîte d'allumettes du docteur, une petite boîte de métal qui ne le quittait jamais, avait été abandonnée sur la table de nuit.
De tous ses objets habituels, le docteur avait seul ement emporté sa canne et son revolver, comme étant pour lui les choses le s plus indispensables dans son exode.
Donc, il partait pour un endroit où il devait se cr oire exposé à un danger quelconque, sans doute pour aller au secours de son ami qui l'aurait fait appeler.
Or, Marc Jordan ne l'avait pas appelé, et si quelqu 'un était venu à lui de sa part ou s'il avait reçu un mot, la personne qui s'é tait présentée était envoyée par l'ennemi et le mot était un faux.
Le maître détective continua avec ardeur ses perqui sitions, et tout à coup, il eut un léger tressaillement.
Il venait d'apercevoir dans le foyer de la cheminée un petit papier chiffonné, roulé en boule.
Et, sans penser même qu'il pouvait
commettre une in discrétion en
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