"Trophée des plumes 2021" Descente aux enfers
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"Trophée des plumes 2021" Descente aux enfers , livre ebook

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Description

tu décidais de me quitter. Ne dis pas ce genre de choses
Durais-tu oublié ? Dis-je en le serrant tout contre moi. Il posa sa tête dans le creux de mon cou, et je sentis un filet de larmes couler sur mon épaule, descendre le long de mon décolleté et mouiller du chemisier blanc en soie que je portais. Quelle peine je UHVVHQWDLV HQ YR\DQW OH GpVHVSRLU GH O¶KRPPH TXH M¶DLPDLV (Q XQ DQ GH PDULDJH MH QH O¶DYDLV MDPDLV YX DLQVL +DPHG mon Hamed, cet homme si fort, si robuste tant SK\VLTXHPHQW TX¶pPRWLRQQHOOHPHQW -H PH UDSSHO OD SUHPLqUH IRLV TXH QRV UHJDUGV VH VRQW FURLVpV FHV P P¶avaient immédiatement captivée, ce sourire si éclatant qui laissait entrevoir de belles dents EODQFKHV RQ DXUDLW GLW TX¶LO VRXULDLW DYHF VRQ F°XU XQ VRXULUH TXL GXUD MXVWH XQ LQVWDQW PDLV GRQW OH souvenir doux et agréable resta ancré dans ma mémoire. Je su plus tard que ce sourire faisait parti intégrante de sa personnalité. Toujours un mot pour rassurer, pour apaiser.

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Informations

Publié par
Date de parution 16 juin 2021
Nombre de lectures 100
Langue Français

Extrait

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Hamed, s’il te plaît, maîtrise-toi! je souffre autant que toi. Et ce n’est pas dans l’avion en plein vol que nous allons déballer nos problèmes conjugaux. L’endroit n’est pas idéal.J’en ai marre de cette vie que je t’impose. Je ne t’en voudrais pas situ décidais de me quitter. Ne dis pas ce genre de chosestu sais que je t’aime et pour rien au monde je ne t’abandonnerai, nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire l’aurais-tu oublié ? Dis-je en le serrant tout contre moi. Il posa sa tête dans le creux de mon cou, et je sentis un filet de larmes couler sur mon épaule, descendre le long de mon décolleté et mouillerl’encoluredu chemisier blanc en soie que je portais. Quelle peine je ressentais en voyant le désespoir de l’homme que j’aimais.En un an de mariage, je ne l’avais jamais vu ainsi. Hamed,mon Hamed, cet homme si fort, si robuste tant physiquement qu’émotionnellement. Je me rappel la première fois que nos regards se sont croisés, ces 1m88 m’avaient immédiatement captivée, ce sourire si éclatant qui laissait entrevoir de belles dents blanches, on aurait dit qu’il souriait avec son cœur, un sourire qui dura juste un instant mais dont le souvenir doux et agréable resta ancré dans ma mémoire. Je su plus tard que ce sourire faisait parti intégrante de sa personnalité. Toujours un mot pour rassurer, pour apaiser. Très vite j’avais trouvé en lui cette sécurité que j’avais tant recherché, ce sentiment que toutétait toujours sous contrôle. Avec lui à mes cotés plus rien ne m’effrayait, d’un naturel optimiste il avait une solution àchaque problème. Le monde pouvait bien s’écrouler, près de lui je ne craignais rien car aucun problème si difficile soit il ne me paraissait insurmontable. C’est du moins ce que je pensais. Comment cet immense bonheur avait il putlaisser place à tant d’amertume? Je ne savais que penser, à quel saint me vouer,ma vie prenait une tournure qui m’échappait totalement.Notre belle petite vie avait amorcé un tournant décisif en cette journée du mois de juillet qui avait pourtant si bien débutée et ne laissait en rien présagerde l’oragequi éclaterait sur nos têtes et bouleverserait irrémédiablement le cours de notre existence.
Je m’en rappel comme si c’était hier….
Comme chaque matin, il me réveilla avec un bisou dans le cou. C’était devenu notre petit rituelquotidien du matin. Il se réveillait toujours le premier, eh oui ! mon précieux comme je me plaisaisà l’appelerétais très matinalcontrairement à moi qu’il fallait presque extraire du lit le matin pour aller travailler. Il se réveillait toujours aux aurores, éteignait la climatisation puis revenait dans le lit me faire un bisou dans le cou pour me réveiller en douceur. J’étais très ronchon au réveilet il le savait. Quitter notre petit lit douillet était pour moi un vrai supplice, il fallait donc user de beaucoup de tact pour me tirer des bras de morphée,ce qu’il faisait avec beaucoup de douceur et d’amour. Ainsi donc il commençait par un tendre baiser dans le cou, sur le front et enfin les lèvres avant de me susurrerà l’oreille:
Il fait jour mon amour, il faut que tu te lève S’en suivait toujours le même dialogue: Humm mm bb non laisse-moi encore dormir, il est super tôt répondais-je avec une voix à moitié endormie Il faut que tu te lève ma colombe, tu vas encore être en retard au boulot et te faire disputer par ton chef. Or tu sais très bien que je n’apprécie pas qu’il le fasse.En le disant il s’étendait près de moi et me prenait dans ses bras pour me faire ces câlins sibons, si doux que j’adorais. C’était vraiment mon moment préféré de la journée. Après quoi je me levais, prenait un bon bain et mapprêtais. Mais ce jour ci était particulier, nous avions rendez-vous chez notre médecin traitant pour une panoplie d’examenscar si nous étions mariés depuis
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maintenant un an je n’avais pas encoregouté aux joies de la maternité et tous nos efforts dans ce sens restaient vains. Chéri c’est ce matin notrerendez-vous chez le médecin tu n’as pas oublié j’espère dis-je tout en revêtant un bel ensemble bleu turquois constitué d’un pantalonample stylepalazzo“ avec un cardigan assortiet en dessous duquel un top blanc en coton à fines bretelles. Bien sûr que non ma toute douce, comment pourrais je l’oublier répondis mon Hamed. C’est vrai que tues la mémoire du couple tu noublies jamais rien rétorquais-je d’une voix taquine.Tu es vraiment incorrigible dit il en secouant la tête, un sourire aux lèvres
Je quittai la chambre et me rendit à la cuisine ou je mis en marche la centrifugeuse pour nous préparer du jus d’orange avant de me souvenir que nous devions nousrendre à jeun à lhôpital car certains examens le nécessitaient. Je rangeai donc le jus de fruit au réfrigérateur et rejoignis Hamed dans la chambre. En pénétrant dans notre cocon d’amour la vue qui s’offrit à moi me fit marquer une pause: devant moi mon homme terminait de nouer sa cravate.
Vêtu d’un costume gris sur mesure qui laissait imaginer la parfaite stature du corps qu’il habillait. Je le dévisageais et ce que je voyais régalait mes yeux et gonflait moncœurde plaisir. Mon homme était vraiment très beau, ses 95 kilos pour 1m98 étaient un ratio parfait qui lui donnait une allure de rêve. Ses larges épaules, son dos musclé, son buste digne des statues de dieux grecs, terminé par ses longues jambes musclées. Pour couronner le tout, le créateur l’avait doté d’un très beau visageaux traits fins qui rappelait ses origines peulhs. On aurait dit qu’il avait été créé un lundi matin aux aurores quand le créateur avait fraichement repris sonœuvrecréatrice après le dimanche, jour de son repos. Tout cela pour vous dire que mon Hamed était un véritable Appolon.
Ayant senti mon regard pesé sur lui, il se retourna et me vit à l’embrasure de la porte: les mains croisées sur la poitrine, un sourire énorme aux lèvres.
Souriant à son tour il me dit :
Mon amour qu’est ce qui se passe? c’est quoi ce sourire? Le sourire d’une femme amoureuse qui contemple la merveille qu’est son homme et qui se sent chanceuse d’être celle qu’il a choisi, qui s’endortchaque nuit dans ses bras et se réveille chaque matin avec ses baisers. A ces mots, il avança lentement vers moi, le regard charmeur et me dit d’unton taquin : C’est vraiça ? madame Diallo vous êtes amoureuse de moi ? Oui monsieur Diallo je suis follement éprise de vous. Le disant, jem’approchaiencore plus près de lui, passai mes mains autour de son cou et lovai mon corps contre le sien. Plantant ensuite mes iris dans les siennes, puis rapprochant mes lèvresjusqu’àce quelle soient juste à quelques centimètres des siennes, j’entrepris alors de frotter mon nez contre le sien et de le titiller, il adorait cela. Mme Diallo seriez-vous par hasard entrain de flirter avec moi chuchota t il tout contre mes lèvres. Peut-être bien, répondis-je de ma voix câline et sensuellePouvez vous terminez ce que vous êtes en train de commencer ? Nous reprendrons cette conversation ce soir monsieur mon époux pour l’heure nous risquons dêtre en retard. Je lui fis un bisou et l’entrainai à l’extérieur de la maison, nous montions dans saToyota Rav 4en direction de la clinique Procréa sis à la riviera palmeraie.
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Entre les embouteillages et les différents stationnements nous mimes environs une demi-heure à y parvenir. Nous nous dirigions à la réception et je saluai la dame assise derrière le comptoir. Bonjour madame, nous avons rendez-vous avec le docteur Samba pouvez-vous nous annoncer sil vous plaît ? Pourrais-je avoir votre nom s’ilvous plaît ? Monsieur et Madame Diallo Bien noté, asseyez vous et patientez un instant, le temps de l’informer. Nous nous assîmes sur les premières chaises qui s’offraient à notre vue et patientions le temps d’être reçus. Fort heureusement l’attente fût de courtedurée, en effet cet institut jouissait d’une bonne réputation tant du point de vue de la qualité de laccueil et des prestations que du temps de prise en charge. Venez avec moi s’ilvous plaît, le docteur va vous recevoir, nous dit la réceptionniste en nous conduisant dans un long couloir au bout duquel se trouvait le bureau Dr docteur Samba. Tout autour de nous respirait la propreté, les murs et le sol d’une blancheur immaculéeattestait du soin porté à l’entretien des lieux.Elle frappa deux fois puis ouvrit la porte et nous introduisit dans le bureau. Le docteur samba, cet homme d’une petite taille, les cheveux et la barbe poivre sel, était une personne de nature avenante qui inspirait confiance dès le premier abord. A notre vue, il se mit debout et vint à notre rencontre pour nous saluer chaleureusement et nous inviter à nous assoir : Monsieur et Madame Diallo, comment allez-vous ? je me fais un plaisir de vous revoir même si dans notre profession on espère ne pas revoir nos patients, ce qui sous entendrait qu’ils n’ont plus eu besoin de nos services dit-il en riant découvrant ainsi son diastème, lécartement des dents adjacentes communément appelébrèchesous nos cieux, qui dans son cas précis se situait au niveau des incisives du haut.
Prenez place je vous en pris continua t’il en nousindiquant les deux sièges qui faisait face à son bureau.
Nous prîmes donc place en face de lui après les salutations d’usage et autres taquineries dont ilavait le secret et qui étaient sans aucun doute destinés à faire déstresser les patients. Plus les taquineries abondaient moins les nouvelles étaient bonnes, c’est ce que nous ne tarderions pas à découvrir cejour-là.
Apres une bref consultation de notre dossier il entama :
J’aireçu les résultats de vos dernières analyses, commençons donc par vous madame Diallo dit il en s’adressant à moi, votre échographie pelvienne n’arévélé aucune anomalie, vos ovaires et vos trompes sont en parfait état de fonctionnement. En entendant ces mots je poussai un ouf de soulagement et échangeai un sourire avec Hamed. Pour ce qui est de vous Monsieur Diallo le spermogramme demandé a confirmé mes craintes, on vous a diagnostiqué une tératospermie. Ils’agitd’uneanomalie du transport des spermatozoïdes, causée par la présence d’ungrand nombre de spermatozoïdes anormaux dans le sperme. Ces spermatozoïdes subissent un défaut de fabrication dans les testicules. Malformés, ils ont du mal à se déplacer et ne peuvent donc parvenir à pénétrer l’ovocyte.Aucun mot ne parvint à sortir de nos lèvres il poursuivit donc : Cette maladie est une cause de stérilité masculine, je suis donc au regret de vous annoncer que vous n’êtes pas en mesure de procréer. Voici, les quelques mots qui suffirent pour nous faire entamer une descente aux enfers
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