Edmond About - Oeuvres

Edmond About

Description

Le Classcompilé n° 119 contient les oeuvres d'Edmond About.

Edmond François Valentin About, né le 14 février 1828 à Dieuze (Meurthe) et mort le 16 janvier 1885 à Paris, est un écrivain, journaliste et critique d'art français, membre de l’Académie française. (

CONTENU:

ROMANS

LE ROI DES MONTAGNES (ILLUSTRÉ) 1856
GERMAINE 1857
MAÎTRE PIERRE 1857
LETTRES D’UN BON JEUNE HOMME A SA COUSINE MADELEINE 1861
L’HOMME À L’OREILLE CASSÉE 1862
MADELON 1863
LE ROMAN D’UN BRAVE HOMME 1880
NOUVELLES
LES MARIAGES DE PARIS 1856
LE CAS DE M. GUÉRIN 1862
LE NEZ D’UN NOTAIRE 1862
LES MARIAGES DE PROVINCE 1868
THÉÂTRE
GAËTANA 1862
L’ASSASSIN 1882
ÉTUDES
NOS ARTISTES AU SALON DE 1857 1858
LA QUESTION ROMAINE 1859
ROME CONTEMPORAINE 1860
CES COQUINS D’AGENTS DE CHANGE 1861
CAUSERIES, DEUXIÈME SÉRIE 1865
ABC DU TRAVAILLEUR 1868
VOIR AUSSI
LES ROMANS DE M. ABOUT 1859

Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.

Sujets

• Littérature
• Germaine
• Fiction
• Classicisme
• Madelon
• L'Homme à l'oreille cassée

Informations

• Publié par: lci-eBooks
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782918042921
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

EDMOND ABOUT ŒUVRES N° 119
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2016-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-92-1
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.5 (05/09/2022), 2.4 (28/06/2021), 2.3 (02/01/2020), 2.2 (10/11/2019), 2.1 (01/03/2018), 2.0 (20/01/2018), 1.2 (05/12/2017), 1.1 (14/03/2017), 1.0 (02/08/2016) .
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Wikisource  : Germaine (Gallica / Bibliothèque nationale de France [BnF], confronté à BEQ [Bibliothèque électronique du Québec] , L’homme à l’oreille cassée (ELG [Ebooks libres et gratuits], confronté à BEQ) , Le nez d’un notaire (ELG et Internet Archive / Université de Toronto [UToronto] / Robarts, confronté à BEQ) , Le roi des montagnes (Gallica / BnF, confronté à ÉFÉLÉ, [Internet Archive / Université d’Ottawa [uOttawa] / Centre Sablé-UToronto, 158 images ]), Rome contemporaine (Gallica / BnF), La question romaine (Gallica / BnF), Ces coquins d’agents de change (Gallica / BnF), Causeries, 2 e série (Gallica / BnF); [v. 2] Gaëtana (Internet Archive / UToronto / Robarts), L’assassin (Internet Archive / UToronto / Robarts), Les romans de M. About (Internet Archive / Université Tufts / Bibliothèque Tisch).
— ÉFÉLÉ  : Les mariages de Paris (Gallica / BnF) , Les mariages de Province (Gallica / BnF) , Maître Pierre (Gallica / BnF) , Madelon (Gallica / BnF); [v. 2] Lettres d’un bon jeune homme à sa cousine Madeleine (Gallica / BnF) .
— Fac-Similé : Nos artistes au salon de 1857 (Gallica / BnF), Le roman d’un brave homme (Internet Archive / UToronto / uOttawa, croisé avec Gloubik)
— Gloubik : Le cas de M. Guérin.
— Ebooks libres et gratuits : [v. 2] ABC du travailleur .
— Couverture  : Photographie par F. Nadar Galerie Contemporaine , Vol. 2. (Digital image courtesy of the Getty’s Open Content Program.)
— Page de titre  : Cliché par F. Nadar, même séance que la précédente. Photoglyphe Lemercier. Paris-Théâtre , cinquième année, n° 211, du 31 mai au 6 juin 1877. (Rijksmuseum Amsterdam)
— Image pré-sommaire 1  : Photo E. Carjat. circa 1860-65. (Paris Musées / Musée Carnavalet)
— Image pré-sommaire 2  : Photo Achille Quinet (Paris Musées / Musée Carnavalet)
— Image pré-pagination  : Photo Pierre Petit & Trinquart. (Paris Musées / Musée Carnavalet)
— Image post-sommaire  : Photo Charles Reutlinger. (Paris Musées / Musée)
Portait par Emile Bayard, 1870. Plutarque populaire contemporain illustré, Paris, Librairie centrale, 1870. (Wikimedia Commons.)
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site Internet .

LISTE DES TITRES
E DMOND F RANÇOIS V ALENTIN A BOUT (1828 - 1885)
ROMANS
LE ROI DES MONTAGNES (I LLUSTRÉ )
1856
GERMAINE
1857
MAÎTRE PIERRE
1857
LETTRES D’UN BON JEUNE HOMME A SA COUSINE MADELEINE
1861
L’HOMME À L’OREILLE CASSÉE
1862
MADELON
1863
LE ROMAN D’UN BRAVE HOMME
1880
NOUVELLES

LES MARIAGES DE PARIS
1856
LE CAS DE M. GUÉRIN
1862
LE NEZ D’UN NOTAIRE
1862
LES MARIAGES DE PROVINCE
1868
THÉÂTRE

GAËTANA
1862
L’ASSASSIN
1882
ÉTUDES

NOS ARTISTES AU SALON DE 1857
1858
LA QUESTION ROMAINE
1859
ROME CONTEMPORAINE
1860
CES COQUINS D’AGENTS DE CHANGE
1861
CAUSERIES, DEUXIÈME SÉRIE
1865
ABC DU TRAVAILLEUR
1868
VOIR AUSSI

LES ROMANS DE M. ABOUT
1859

PAGINATION
Ce volume contient 1 281 969 mots et 3 334 pages.
01. Les mariages de Paris
224 pages
02. Le Roi des montagnes
242 pages
03. Germaine
169 pages
04. Maître Pierre
161 pages
05. Nos artistes au Salon de 1857
217 pages
06. La question romaine
145 pages
07. Rome contemporaine
228 pages
08. Lettres d’un bon jeune homme a sa cousine Madeleine
204 pages
09. Ces coquins d’agents de change
16 pages
10. L’Homme à l’oreille cassée
147 pages
11. Gaëtana
134 pages
12. Le cas de M. Guérin
62 pages
13. Le Nez d’un notaire
65 pages
14. Madelon
395 pages
15. Causeries, deuxième série
201 pages
16. ABC du travailleur
153 pages
17. Les mariages de province
198 pages
18. Le roman d’un brave homme
274 pages
19. L’assassin
51 pages

LES MARIAGES DE PARIS
Éléments bibliographiques :
Édition originale et sources de la présente édition : Éditeur et date : Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1856
224 pages
TABLE
A  MADAME L. HACHETTE
LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE
I
II
III
IV
L’ONCLE ET LE NEVEU
I
II
III
TERRAINS A VENDRE.
I
II
III
LE BUSTE.
I
II
III
IV
V
GORGEON
I
II
LA MÈRE DE LA MARQUISE.
I
II
III
IV
V
VI
Titre suivant : LE ROI DES MONTAGNES
A   MADAME L. HACHETTE
        M ADAME ,

J’ai vu, ces jours passés, un auteur bien en peine. Il avait écrit, au coin du feu, entre sa mère et sa sœur, une demi-douzaine de contes bleus qui pouvaient former un volume. Restait à faire la préface ; car un livre sans préface ressemble à un homme qui est sorti sans chapeau. L’auteur, modeste comme nous le sommes tous, voulait faire l’éloge de son œuvre. Il grillait de dire au public : « Mes contes sont honnêtes, sains et de bonne compagnie ; on n’y trouvera ni un mot grossier, ni une phrase trop court vêtue, ni une de ces tirades langoureuses qui propagent dans les familles la peste du sentiment ; les maris peuvent les prêter à leurs femmes et les mères à leurs filles. » Voilà ce que l’auteur aurait voulu dire ; mais il est si malaisé de se louer soi-même, que la préface lui aurait coûté plus de temps que l’ouvrage. Savez-vous alors ce qu’il fit ? Il écrivit sur la première page le nom cher et respecté d’une femme du monde et d’une charmante mère de famille, sûr que ce nom le recommanderait mieux que tous les éloges, et que les lectrices es plus ombrageuses ouvriraient sans défiance un livre qui a l’honneur de vous être dédié.
E DM . ABOUT.
LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE
I
Lorsque j’étais candidat à l’école normale (c’était au mois d’octobre de l’an de grâce 1848), je me liai d’amitié avec deux de mes concurrents, les frères Debay. Ils étaient Bretons, nés à Auray, et élevés au collège de Vannes. Quoiqu’ils fussent du même âge, à quelques minutes près, ils ne se ressemblaient en rien, et je n’ai jamais vu deux jumeaux si mal assortis. Mathieu Debay était un petit homme de vingt-trois ans, passablement laid et rabougri. Il avait les bras trop longs, les épaules trop hautes et les jambes trop courtes : vous auriez dit un bossu qui a égaré sa bosse. Son frère Léonce était un type de beauté aristocratique : grand, bien pris, la taille fine, le profil grec, l’œil fier, la moustache superbe. Ses cheveux presque bleus frissonnaient sur sa tête comme la crinière d’un lion. Le pauvre Mathieu n’était pas roux, mais il l’avait échappé belle : sa barbe et ses cheveux offraient un échantillon de toutes les couleurs. Ce qui plaisait en lui, c’était une paire de petits yeux gris, pleins de finesse, de naïveté, de douceur, et de tout ce qu’il y a de meilleur au monde. La beauté, bannie de toute sa personne, s’était réfugiée dans ce coin-là. Lorsque les deux frères venaient aux examens, Léonce faisait siffler une petite canne à pomme d’argent qui excita bien des jalousies ; Mathieu traînait philosophiquement sous son bras un gros vieux parapluie rouge qui lui concilia la bienveillance des examinateurs. Cependant il fut refusé, comme son frère : le collège de Vannes ne leur avait point appris assez de grec. On regretta Mathieu à l’école : il avait la vocation, le désir de s’instruire, la rage d’enseigner ; il était né professeur. Quant à Léonce, nous pensions unanimement que ce serait grand dommage si un ga