Historique de la région albigeoise
78 pages
Français

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Historique de la région albigeoise , livre ebook

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Description

La région. — Les populations primitives. — Les Gaulois. — La domination romaine. — Le pagus Albigensium et le christianisme. — Les barbares. — Les Mérovingiens ; saint Salvi. LA RÉGION. — Le département du Tarn a été formé en 1790 des trois diocèses d’Albi, Castres et Lavaur. Toutefois la concordance n’est pas parfaite : on a attribué au Tarn, alors ou plus tard, des parties des diocèses de Montauban, Toulouse et Saint-Pons tandis que des communautés ont été distraites de ceux de Lavaur et de Castres et rattachées à la Haute-Garonne et à l’Hérault.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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EAN13 9782346093434
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Charles Portal
Historique de la région albigeoise
INTRODUCTION
L’histoire de la région correspondant à peu près aux trois anciens diocèses d’Albi, Castres et Lavaur a fait l’objet de travaux assez nombreux publiés soit isolément, soit dans des recueils périodiques. Ceux qu’il serait suffisant mais nécessaire de parcourir pour connaître sinon tous les détails au moins les traits principaux de nos annales locales sont énumérés dans une bibliographie sommaire à la fin de notre résumé.
L’idée de raconter les événements dont ce pays fut le théâtre devait naturellement provoquer de bonne heure et à mainte reprise l’élaboration d’études relatives au département ou à l’un ou l’autre de ses arrondissements. Le bibliothécaire d’Albi, l’ancien chanoine Massol, inaugure la série en 1818 avec sa Description du département du Tarn suivie de l’histoire de l’ancien pays d’Albigeois et principalement de la ville d’Albi (in-8°), volume qui n’est plus à consulter pour la partie purement historique. Un peu plus tard, en 1822, Marturé donne en 2 vol. in-8° une Histoire du pays castrais, puis Magloire Nayral publie ses Biographie et chroniques castraises (1833, 4 vol. in-8°), enfin P. Roger, chef de cabinet du Préfet du Tarn, édite vers 1841 des Archives historiques de l’Albigeois et du pays castrais (in-8°). On peut encore glaner de bonnes pages dans ces ouvrages plutôt littéraires et celui de Roger, inspiré semble-t-il des notes de Compayré, chef de division à la même préfecture, marque un progrès sensible, on y constate un fréquent recours aux sources d’informations,
Clément Compayré adopte tout-à-fait en 1841 la méthode qui a prévalu à juste titre. Ses Etudes historiques sur l’Albigeois, le Castrais et l’ancien diocèse de Lavaur (in-4°) sont fortement documentées, au point même de n’être parfois qu’un recueil de textes et de textes souvent mal lus faute d’expérience paléographique. Malgré cette imperfection l’œuvre, d’une valeur incontestable, n’a pas cessé d’être appréciée à raison même des documents qu’elle contient. Elle est restée sans rivale durant un quart de siècle, jusqu’au moment où Elie-A, Rossignol a fait imprimer les Monographies communales de l’arrondissement de Gaillac (1864-66, 4 vol. in-8°), Ce ne fut plus ici une édition de textes accompagnés ou non d’un commentaire ou d’un résumé mais bien une série d’histoires communales comprenant à la fois le récit des événements, l’exposé des institutions, la description des édifices et du mobilier offrant un caractère archéologique, chacune de ces parties élaborée après un examen approfondi des sources originales d’information et d’une minutieuse inspection des constructions et objets. De plus, un choix judicieux de pièces justificatives permet de contrôler les assertions de l’auteur sur les points d’un intérêt majeur. L’œuvre est remarquable, on n’en saurait trop proclamer le mérite hors ligne, d’autant plus quelle fut suivie d’une revue synthétique des institutions seigneuriales et communales du même arrondissement et de plusieurs autres études sur l’administration diocésaine.
Ces monographies ne concernent qu’un arrondissement et le projet de les continuer n’a été exécuté que pour les communes du canton de Lautrec. Il restait donc à composer une histoire détaillée et critique du département tout entier. Emile Jolibois entreprit de refaire le travail de Massol en observant rigoureusement les règles de la méthode érudite et s’aidant des résultats acquis par Compayré et Rossignol. Son Histoire du pays d’Albigeois insérée dans plusieurs volumes de la Revue du Tarn, de 1876 à 1891 a, si l’on peut dire, dépassé le but à certains égards. A force d’être complète et savante elle sort de la catégorie des ouvrages que le public peut lire avec facilité et agrément. Elle ne peut être appréciée à sa véritable valeur et goûtée que par un nombre restreint de travailleurs déjà familiarisés avec les questions un peu ardues et parfois complexes que soulève l’histoire du moyen âge. D’autre part, ce travail avait été mis en chantier sur un plan tellement vaste que l’achèvement en paraissait problématique et il n’a pu être poussé au delà du XIII e siècle.
Nous n’avons plus à signaler que le gros labeur de Maurice Bastié, cette Description complète du département du Tarn parue en 1875, au moment où Jolibois allait commencer la publication dont il vient d’être question. A vrai dire Bastié n’a pas fait là une œuvre bien personnelle, se contentant de prendre dans l’Histoire de Languedoc et ailleurs des notes qu’il a groupées sous les noms des communes ou condensées dans des chapitres liminaires. Il y a plus d’originalité et de travail utile dans les pages qu’il a consacrées à l’hygiène et à l’agriculture.
Ces divers ouvrages ont en évidemment pour but de vulgariser la connaissance de l’histoire locale. Il n’est pas de livre qui ne résulte d’une pareille intention, Mais la vulgarisation comporte des degrés. Le premier  —  ou le dernier, suivant le point de vue, — s’adresse surtout à la foule. S’il tend à compléter des notions déjà acquises par quelques-uns, il vise principalement à enseigner aux autres qui sont la grande majorité quelque chose de nouveau pour eux et cela sous une forme précise et élémentaire. En d’autres termes cette « vulgarisation pour tous » est plutôt pédagogique.
C’est l’idée que s’en faisait Anacharsis Combes quand il publiait, sous les auspices de l’Administration, d’abord en 1836, puis en 1850, ses Connaissances locales à l’usage des écoles du pays castrais. On trouve dans ce petit livre des notions de géographie physique, politique et économique, des tableaux statistiques et un résumé historique se terminant dans la deuxième édition vers 1850. Tout cela est intéressant ; toutefois la dernière partie est chargée de faits et de dates, au détriment de leur interprétation. Il est fort douteux que les écoles dont il s’agit aient pu en tirer parti.
En reprenant à notre tour ces connaissances locales et les étendant à l’ensemble du département, nous avons essayé de les mettre à la portée des élèves des établissements secondaires et nous avons cru que ce travail pourrait aussi fournir quelques indications aux maîtres de l’enseignement primaire, à des conférenciers en quête de sujets capables d’exciter la curiosité de leurs auditeurs tarnais. Enfin nous avons voulu offrir aux simples lecteurs un rapide aperçu de notre histoire régionale.
Notre méthode a sensiblement différé de celle d’An. Combes, Tandis que cet auteur a résumé une quantité d’événements en une série de paragraphes souvent très courts, ce qui donne un peu à cet exposé fragmenté l’apparence d’un recueil d’éphémérides, nous nous sommes au contraire attaché à éliminer du récit beaucoup de détails accessoires, à ne citer des millésimes que quand cela paraissait indispensable. Et tout en ne rappelant que des faits dont notre pays fut le théâtre, nous n’avons pas perdu de vue l’évolution générale de la société, nous efforçant d’assigner aux épisodes locaux leur place dans la transformation des institutions et des mœurs nationales. Pour être plus clair et mieux compris, il nous a paru parfois utile de faire intervenir historiens ou chroniqueurs notables en leur empruntant quelques lignes de réflexions ou de narrations suggestives.
La réalisation d’un programme ainsi conçu présentait de sérieuses difficultés. Aussi notre essai est-il loin d’être parfait. Néanmoins il a reçu l’accueil le plus flatteur des chefs du personnel enseignant et le Conseil général du département, dans sa séance du 16 avril 1912, l’a honoré d’une souscription,
Ces marques précieuses d’approbation ont décidé la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres du Tarn à publier une deuxième édition pour laquelle l’auteur a tenu compte des critiques très bienveill

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