Lampe merveilleuse et réfléchissante pour lire Le Diable révolutionnaire

José Calatrava

Description

Vous voulez donc, M. l’Anonyme-hardi, que je vous parle par écrit et que je vous dise tout net ce que j’ai trouvé à reprendre dans le prétendu bel ouvrage du comte Reinilom de Sneruab ! Ah ! si je pouvais faire imprimer la brochure de plus de 300 pages que j’ai faite à ce sujet, votre désir serait bientôt satisfait. Mais, cela ne m’étant pas possible, pour le moment, contentez-vous de l’abrégé que je vais faire tout exprès pour vous et pour tous les lecteurs du Diable révolutionnaire.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Informations

• Publié par: BNF - Collection XIX
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782346117284
• Langue: Français

Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
José Calatrava
Lampe merveilleuse et réfléchissante pour lire Le Diable révolutionnaire
INTRODUCTION
C’était vers la fin du mois de septembre ou au commencement d’octobre de 1873. Le comte Reinilom de Sneruab s’était amusé, pendant quelques mois, à traduire un manuscrit espagnol, — malheureusement pour lui et pour d’autres il connaît la langue espagnole, — manuscrit qui n’aurait jamais eu l’honneur d’être traduit ni publié même en Espagne. C’était le journal ou l’histoire d’une pauvre fille possédée, histoire que son exorciste avait écrite pour lui-même, et qui, renfermant encore bien de choses à reprendre et à corriger, n’aurait jamais été imprimée en Espagne telle quelle. Mais M. le comte Reinilom de Sneruab, ne s’apercevant pas du tout des graves inconvénients de la publication de cette histoire, avait consenti à la tentation de la livrer au public dans l’état où elle se trouvait.
Parmi les quatorze démons qui avaient tourmenté la possédée et qui peut-être n’était qu’un seul, l’œil perçant de M. le Comte en avait découvert un qu’il avait cru pouvoir baptiser sous le nom de Diable révolutionnaire, diable jusqu’alors tout à fait inconnu.
Cette heureuse découverte fournit à M.