Le Havre et Cherbourg comparés dans leur utilité nationale
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Le Havre et Cherbourg comparés dans leur utilité nationale , livre ebook

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Description

Le gouvernement vient de demander aux chambres une somme de 5,070,000 francs pour commencer des fortifications qui doivent protéger la nouvelle ville, étendue vers l’Eure, ainsi que le propose le projet de 1838, posé par la commission spéciale. L’accomplissement de ce projet, contre lequel tous les bons citoyens ont cru devoir protester, serait une calamité, non seulement pour la ville du Havre, mais encore pour la navigation, l’industrie et le commerce de toute la France.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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EAN13 9782346122851
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
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Victor Dégenétais
Le Havre et Cherbourg comparés dans leur utilité nationale
SOMMAIRE
Compte rendu de la pétition signée par plus de seize cents contribuables du Havre, qui ont protesté devant les chambres contre tous travaux du projet de 1838, émané de la commission spéciale révoquée en 1840. — Vingt-trois millions des deniers publics gaspillés à des travaux contraires à l’intérêt du pays.  —  Catastrophes qui peuvent compromettre plus de cent soixante-dix-sept millions de richesses. —  Causes qui s’opposent à l’accomplissement de travaux utiles dont le but serait de doter le Havre d’un bon système de défense et d’un bon port pour accroître son commerce et sa navigation, et, par suite, de produire annuellement au delà de cent millions de richesses augmentant la prospérité publique.  —  Moyens d’économiser plus de quarante millions des deniers de l’état sur les travaux publics demandés par le gouvernement tant pour le port de Cherbourg que pour celui du Havre, en obtenant encore incomparablement plus pour la défense de la nation, pour le développement de la marine militaire, et pour la prospérité de tous les grands intérêts nationaux de l’agriculture, de l’industrie, de la navigation et du commerce.
1841.
AGRANDISSEMENT DU PORT, DE LA VILLE ET DES FORTIFICATIONS DU HAVRE
Le gouvernement vient de demander aux chambres une somme de 5,070,000 francs pour commencer des fortifications qui doivent protéger la nouvelle ville, étendue vers l’Eure, ainsi que le propose le projet de 1838, posé par la commission spéciale 1 . L’accomplissement de ce projet, contre lequel tous les bons citoyens ont cru devoir protester, serait une calamité, non seulement pour la ville du Havre, mais encore pour la navigation, l’industrie et le commerce de toute la France. Je crois utile de rappeler les démarches qui ont été faites contre le projet de la commission spéciale, et pour faire valoir les propositions des habitants tendant à diriger l’agrandissement de la ville et du port vers un but véritablement utile à la navigation, au commerce et à l’industrie. et par suite à la dignité de la France. 1° En mai 1838, un livre a été ouvert pour recueillir les observations qui pourraient être faites contre le projet de la commission spéciale ; plus de 300 personnes y ont apposé leurs raisons particulières. 2° Lorsque les délais de l’enquête expiraient, 1,500 contribuables ont protesté par une pétition, en juin 1838, en s’adressant en recours au roi. 3° Après la commission d’enquête en 1838, le conseil municipal et la chambre de commerce ont également, vers cette époque, protesté à de grandes majorités contre le projet (mais, par erreur ou par crainte, ces mêmes autorités, sous l’influence sans doute des spéculateurs de terrain dans l’Eure, ont redemandé une partie du projet qu’elles avaient rejeté). 4° Ensuite, plus de 1,600 contribuables ont encore protesté, par leurs pétitions datées du 3 juin 1839 (signées-doubles), adressées en recours à la chambre des pairs et à la chambre des députés, contre tous travaux ayant pour but de commencer l’exécution de ce fatal projet de 1838. 5° Cette pétition de 1839 a été remise par moi-même à son adresse les 18 et 20 juin, et les suppléments de signatures adhérentes à ces pétitions ont été pareillement remis les 5 et 19 juillet suivant. MM. les députés peuvent trouver dans les archives de la chambre cette pétition inscrite dans la deuxième session de 1839 sous le n° 366, laquelle n’a pas été rapportée. MM. les pairs trouveront aussi dans leurs archives cette pétition inscrite dans la deuxième session de 1839, sous le n° 145 ; là, cette pétition a été présentée à la tribune le 24 juillet même année, pour être renvoyée immédiatement à la commission des ports. Un exemplaire de ces pétitions a été aussi distribué à chacun de MM. les pairs et de MM. les députés, en même temps que mon écrit intitulé Réponse.... daté de Paris, le 19 juillet 1839 ; écrit que j’ai cru de mon devoir de publier alors, pour combattre les erreurs et les mensonges que l’intrigue soutenait 2 , et qui faisaient, devant les chambres, obstacle au succès de ces pétitions de 1839, lesquelles rallient toutes les demandes consciencieuses des autorités locales et des habitants du Havre. Il est donc très avantageux pour l’intérêt public qu’on se hâte de réclamer près des deux chambres l’examen attentif de ces pétitions, afin que les chambres trouvent des motifs 1° pour retenir l’allocation de 5,070,000 francs actuellement demandée afin de commencer les fortifications voulues par le projet de 1838, né de la commission spéciale révoquée en 1840 ; 2° pour que cette même allocation, ainsi que partie de l’allocation encore non dépensée de 6 millio

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