Nouveau guide général du voyageur en Algérie
190 pages
Français

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Nouveau guide général du voyageur en Algérie , livre ebook

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Description

Limites. — L’Algérie est bornée : au Nord, par la Méditerranée, à l’Est, par La Tunisie, à l’Ouest par l’empire du Maroc ; au Sud, enfin, elle a pour limite, bien vague encore, celle des « Terres de parcours » des Tribus Sahariennes soumises à la France. — Elle est ainsi comprise entre le 32e et le 57e degrés de latitude Nord, entre le 4e degré de longitude occidentale et le 6e degré de longitude orientale.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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EAN13 9782346090556
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Achille Fillias
Nouveau guide général du voyageur en Algérie
AVANT-PROPOS
Tout a été dit et sur les agréments et sur les avantages qu’offre aux touristes, ainsi qu’aux immigrants, un voyage en Algérie ; nous n’avons donc point à revenir sur un thème depuis longtemps épuisé, et il nous suffira d’expliquer en peu de mots le plan de cet ouvrage :
Le Guide général du voyageur en Algérie comprend quatre parties distinctes : Géographie physique, — Histoire, — l’État actuel — et la Description des principales localités de la colonie.
L’État social des indigènes, l’organisation administrative, les ressources et les productions du pays ont été l’objet d’études particulières ; les documents statistiques qui complètent ces études ont été puisés dans les ouvrages spéciaux publiés, cette année même, par le gouvernement général de l’Algérie.
Notre premier devoir était d’être exact : — nous espérons l’avoir rempli.
 
A.F.
APERÇU GÉOGRAPHIQUE, HISTORIQUE ET STATISTIQUE DE L’ALGÉRIE
GÉOGRAPHIE
DESCRIPTION PHYSIQUE
Limites.  — L’Algérie est bornée : au Nord, par la Méditerranée, à l’Est, par La Tunisie, à l’Ouest par l’empire du Maroc ; au Sud, enfin, elle a pour limite, bien vague encore, celle des «  Terres de parcours » des Tribus Sahariennes soumises à la France. — Elle est ainsi comprise entre le 32 e et le 57 e degrés de latitude Nord, entre le 4 e degré de longitude occidentale et le 6 e degré de longitude orientale.
La ligne du Nord a un développement de 1,000 kilomètres (250 lieues) ; celles de l’Est et de l’Ouest ont, en moyenne. 390 kilomètres (97 lieues). La superficie totale de l’Algérie peut dont être évaluée, approximativement, à 390,000 kilomètres carrés, — soit 24,375 lieues carrées.
Côtes. —  La côte s’étend presque en ligne, droite de l’Ouest à l’Est ; les falaises qui la bordent surgissent du fond de la mer et offrent l’aspect général d’un mur à pic. Les seules sinuosités remarquable sont : 1° Le golfe d’Oran, qui comprend les baies d’Oran et d’Arzcu ; 2° La baie d’Alger ; 3° Le golfe de Bougie, qui comprend les baies de Bougie et de Djidgelli ; 4° Le golfe de Philippeville, qui comprend les baies de Collo et de Stora ; 5° Le golfe de Bone.
 
Les cinq grands enfoncements du rivage correspondent aux principales vallées du littoral algérien ; ils sont généralement bordés au Sud par de belles plages de sable, et présentent ; tous, la forme régulière d’un croissant dont la concavité regardé le Nord. — Pendant l’été, on peut mouiller partout dans ces enfoncements, dès qu’on est à deux ou trois mille mètres de terre, car on y trouve sur tous les points un bon fond de vase ; mais on ne peut s’y mettre à l’abri des mauvais temps et de la houle du Nord, qu’en se plaçant au dedans des caps qui forment les pointes Est et Ouest du croissant. Les mouillages derrière les pointes Est sont peu fréquentés, parce qu’ils sont battus par les vents du N.O., qui dominent dans la mauvaise saison ; les abris formés par les pointes Ouest sont les seuls où l’on puisse stationner en hiver, — les seuls, par conséquent, qui méritent la dénomination de rade.
Ces abris naturels sont :

DANS LE GOLFE D’ORAN
 
1° La rade de Mers-El-Kebir ;
2° La rade d’Arzeu.
 
DANS LA BAIE D’ALGER :
 
La rade foraine d’Alger.
 
DANS LE GOLFE DE BOUGIE
 
1° La rade de Bougie ;
2° La rade foraine de Djidgelli.
 
DANS LE GOLFE DE PHILIPPEVILLE :
 
1° La rade foraine de Collo ;
2° La rade foraine de Stora.
 
DANS LE GOLFE DE BONÉ
 
La rade foraine du Fort Génois ;
Toutes ces rades présentent les mêmes dispositions, le même régime hautique, mais elles sont plus ou moins fermées au N.-E. et, par conséquent, plus ou moins sûres ;
Montagnes.  — L’Algérie est traversée dans le sens de sa largeur par l’Allas qui s’étend de l’océan, auquel elle a donné son nom d’ Atlantique, jusqu’au golfe de Gabès, en Tunisie. — Une série de hautes protubérances, l’ Ouanseris, le Zakkar, les pics des Mouzaïa et des Beni-Salah, le Djurjura, les Toumiat. le Djebel-M’taïa et les pitons de l’ Aurès forment les points culminants de la chaîne : leur élévation maxima ne dépasse pas 2,500 mètres. :
Mines et carrières.  — Il existe en Algérie une quantité considérable de gisements minéralogiques ; nous citerons :
L’antimoine, à l’état de sulfure ou d’oxyde radié et vitreux ;
L’argent, mêlé au cuivre et au plomb ;
L’arsenic, à l’état de sulfure rouge ;
Le cuivre, à l’état de cuivre pyriteux, cuivre gris, cuivre carbonaté, oxyde et quartz cuprifère ;.
Le cobalt ; le fer ; le mercure ; le plomb ; le zinc.
Presque toutes les substances minérales non métalliques se rencontrent également en Algérie : la pierre à bâtir, le plâtre, la chaux, l’argile à poteries, la terre à briques, les calcaires hydrauliques, la pouzzolane, les porphyres, le marbre, s’y trouvent en abondance et sont de qualité supérieure.
Rivières.  — En Algérie, comme dans beaucoup d’autres contrées, d’ailleurs, les rivières changent plusieurs fois de nom, suivant les territoires qu’elles traversent. Pour ne point fatiguer la mémoire, nous donnerons au courant principal le nom sous lequel il est le plus généralement connu.
Les rivières les plus considérables, en allant de l’Est à l’Ouest, sont les suivantes :
La Mafrag, qui a son embouchure à 5 lieues à l’Est de Bone.
La Seybouse, formée par l’Oued-Zenati et l’Oued-Cherf. Elle passe à Guelma, traverse les ruines d’Hippone, et se jette à la mer près de Bone, après un cours d’environ 40 lieues ; à son embouchure, elle a près de 100 mètres de largeur.
L’ Oued-el-Kebir, ou Rummet  : il prend sa source dans les montagnes qui bordent la plaine des Abdel-N’our, reçoit le Bou-Mezroug, passe à Constantine et se jette dans la Méditerranée, à l’Est de Djidgelli, après un cours de 30 lieues.
Le Sahul, qui se jette dans la mer près de Bougie.
Le Sébaou, navigable du temps des Romains ; l’ Isser, cours d’eau considérable ; — ces deux rivières se jettent dans la Méditerranée, à l’Ouest de Dellys ;
L’ Hamise, le Boudouaou et l’ Harrach, qui se jettent dans la mer, à quelques kilomètres d’Alger.
Le Mazafran, quiest formé par la réunion de la Chiffa, du Bou-Roumi et de l’ Oued-Djer ; il arrose la Mitidja occidentale, et se jette dans la mer un peu au-dessus de Sidi-Ferruch.
Le Chélif, dont les sources sont situées au pied de l’Ouanseris, un peu à l’Est de Tiaret : il arrose la plaine à laquelle il a donné son nom, traverse Orléansville et va se jeter dans la Méditerranée entre le cap Ivi et Mostaganem, après un cours d’environ 100 lieues ; — il a pour principaux affluents l’ Oued-Bouïnam, la Mina et l’ Ourek ;
La Macta, formée par l’ Habra et le Sig.
La Tafna, qui se jette dans la mer en face de l’île de Rachgoun.
Lacs, Chotts et Sebkhras

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