Souvenirs d’un médecin d’enfants à l’OSE en France occupée et en Suisse, 1940-1945
124 pages
Français

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Souvenirs d’un médecin d’enfants à l’OSE en France occupée et en Suisse, 1940-1945 , livre ebook

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Description

Le Dr Gaston Lévy est l'une des grandes figures de l'oeuvre de secours aux enfants (OSE) durant la Seconde Guerre mondiale. Alsacien, il est tôt sensibilisé aux périls qui menacent au-delà du Rhin. Aussi mit-il d'abord dans les années 1930, ses compétences médicales, spécialisées dans la pédiatrie, au service des réfugiés juifs fuyant les persécutions antisémites de l'Allemagne et de l'Autriche. Après l'inconcevable défaite française, il est dans la zone dite libre avec sa famille et se rapproche de l'OSE. Son dévouement va très rapidement lui offrir les responsabilités à la hauteur des besoins de l'organisation caritative.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782304012897
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

D r Gaston Lévy
Souvenirs d’un médecin d’enfants à l’OSE en France occupée et en Suisse, 1940-1945
Annoté par Katy Hazan et Sabine Zeitoun
Collection
T É moignages de la Shoah

Éditions Le Manuscrit


ISBN: 9782304012897
© 2019 Le Manuscrit
Dr Gaston Lévy




Présentation de la col lection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
En lançant sa collection « Témoignages de la Shoah » avec les éditions Le Manuscrit, et grâce aux nouvelles technologies de communication, la Fondation souhaite conserver et transmettre vers un large public la mémoire des victimes et des témoins des années noires des persécutions antisémites, de 1933 à 1945.
Aux nombreux ouvrages déjà parus, la Fondation espère ainsi ajouter les récits de celles et ceux dont les voix sont restées jusqu’ici sans écho : souvenirs souvent enfouis au plus profond des mémoires individuelles ou familiales, récits parfois écrits mais jamais diffusés, témoignages publiés au sortir de l’enfer des camps, mais disparus depuis trop longtemps des rayons des bibliothèques.
Si quelqu’un seul ne peut décrire l’indicible, la multiplicité des récits peut s’en approcher.
En tout cas, c’est l’objectif que s’assigne cette collection à laquelle la Fondation, grâce à son Comité de lecture composé d’historiens et de témoins, apporte sa caution morale et historique.
Face à une actualité où l’instrumentalisation des conflits divers tend à obscurcir, confondre et banaliser ce que fut la Shoah, cette collection permettra aux lecteurs, chercheurs et étudiants de mesurer la spécificité d’une persécution extrême dont les uns furent acteurs, les autres complices, et face à laquelle certains restèrent indifférents et les autres héroïques.
Puissent ces ouvrages inspirer à leurs lecteurs le rejet de l’antisémitisme et de toute autre forme d’exclusion, et l’esprit de fraternité.
Consultez le site Internet de la FMS : www.fondationshoah.org


Comité de lecture de la collection
Président : Serge Klarsfeld
Membres : Isabelle Choko, Olivier Coquard, Gérard Gobitz,
Katy Hazan (OSE), Dominique Missika,
Denis Peschanski, Paul Schaffer
Responsable de la collection : Philippe Weyl
Dans la même collection
Murmures d’enfants dans la nuit , de Rachel Chetrit-Benaudis.
Auschwitz, le 16 mars 1945 , d’Alex Mayer.
Dernière Porte suivi de 50 ans après, une journée à Auschwitz ,
de Claude Zlotzisty.
À la vie ! Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l’OSE ,
de Katy Hazan et Éric Ghozlan.
J’ai eu douze ans à Bergen-Belsen , d’Albert Bigielman.
Matricule A-16689. Souvenirs de déportation d’un enfant de treize ans
(mai 1944 - mai 1945) , de Claude Hirsch.
Jamais je n’aurai quatorze ans , de François Lecomte.
Sali , de Salomon Malmed.
Journal d’un interné. Compiègne, Drancy, Pithiviers.12 décembre 1941-
23 septembre 1942 , de Benjamin Schatzman.
Volume I : Journal ; volume II : Souvenirs et lettres .
Trois mois dura notre bonheur. Mémoires 1943-1944 , de Jacques Salon.
Vies interdites , de Mireille Boccara.
Retour d’Auschwitz. Souveni rs du déporté 174949 , de Guy Kohen.
Le Camp de la mort lente, Compiègne 1941-1942 , de Jean-Jacques Bernard.
Mille jours de la vie d’un déporté qui a eu de la chance , de Théodore Woda.
Évadée du Vél’ d’Hiv’ , d’Anna Traube.
Journal de route, 14 mars-9 mai 1945 , de Jean Oppenheimer.
Mes vingt ans à l’OSE, 1941-1961 , de Jenny Masour-Ratner.
J’avais promis à ma mère de revenir , de Moniek Baumzecer.
Aux frontières de l’espoir , de Georges Loinger,
avec le concours de Katy Hazan.
De Drancy à Bergen-Belsen 1944-1945. Souvenirs rassemblés d’un enfant déporté ,
de Jacques Saurel.
Entre les mots , de Thérèse Malachy-Krol.
Le Sang et l’Or. Souvenirs de camps allemands , de Julien Unger.
C’est leur histoire, 1939-1943 , d’André-Lilian Mossé et Réjane Mossé.
Discours 2002-2007 , de Simone Veil.
Sans droit à la vie , de Simon Grunwald.
Combats de vies , d’Éliezer Lewinsohn.
Étoile jaune et croix gammée. Les Juifs de Tunisie face aux nazis , de Robert Borgel.
Le Camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943 , collectif.
La Mémoire dans la chair , d’Adèle Grossman.
Face à la mort. Auschwitz-Buchenwald-Oranienburg , d’Erich Altmann.


Présentation de l’Œuvre de secours aux enfants (OSE)
La mémoire ne nous guérit pas de la mémoire et l’oubli nous tue .
Michaël Glück
L’OSE les a accueillis, abrités, élevés. La vocation de cette association fondée à Saint-Pétersbourg en 1912 a longtemps été de sauver la vie. Aujourd’hui, elle souhaite également préserver la mémoire. Le consensus de silence de l’immédiat après-guerre est arrivé à sa fin.
Avec ces ouvrages, c’est une mission nouvelle que se donne le service « Archives et Histoire » de l’OSE : permettre à tous ceux qui le désirent de publier leurs écrits. L’OSE demeure, pour les survivants et ceux que l’on nomme encore les « enfants cachés », un havre, un lieu d’écoute. Dans ses archives reposent leurs dossiers d’enfant, seules preuves tangibles de leur passé. Bien d’autres, qui n’ont pas été accueillis à l’OSE, viennent avec confiance déposer leurs manuscrits, parfois juste une ébauche ou un désir d’écrire.
Ces hommes et ces femmes souhaitent renouer par l’écriture avec l’enfant qu’ils furent jadis. Sachant d’instinct que le chemin qui y mène est difficile. Écrire le passé exige que celui-ci soit parcouru en sens inverse. Que l’on se remémore le visage et les gestes de ceux qui ne sont jamais revenus. Que l’on revive la séparation, l’arrachement, le cauchemar de l’abandon et de la perte. Pour écrire, il faut écouter la voix en soi qui raconte. À la fois inaudible et assourdissante.
Tel est le souhait du service « Archives et Histoire »… Aider tous ceux pour qui laisser une trace de leur itinéraire est une démarche vitale. Faire connaître ces témoignages nés de la souffrance, pour leurs enfants, les générations à venir, pour tous ceux qui voudront partager le récit de leur destinée.
L’Histoire de tous est la même, l’histoire de chacun est unique. Dans son vécu, sa musique intérieure, son style. Certains ont mis des années pour y parvenir, arrachant chaque parole, dans une indicible angoisse, au no man’s land de leur mémoire. D’autres ont vu les mots surgir, limpides, du plus profond de l’oubli. Ces textes ne cherchent pas à restituer les faits objectifs de l’Histoire, mais à faire entendre le vécu de chacun.
Avec cette première mission, l’OSE se devait de faire une place spécifique aux acteurs du sauvetage des enfants pendant la guerre qui ont écrit leurs souvenirs qui dorment dans les archives de l’association : directeur de maisons d’enfants ou dirigeant, assistante sociale ou médecin, ils ont tous, à un moment ou à un autre, à une place ou à une autre, contribué à cette part méconnue de la résistance juive.
Enfin, rassembler et mettre en perspective des témoignages de la guerre ou de l’après-guerre, allier l’histoire et la mémoire dans le même « devoir de connaissance » pour les générations futures reste le fil rouge de ces livres.


Biographie de Moïse Gaston Lévy
1902 2 mars : naissance de Moïse Gaston Lévy à Mutzig (Bas-Rhin). Fils de Léon et de Sarah, née Rotkopf, tous deux de famille alsacienne de vieille souche.
École primaire de Mutzig (Bas-Rhin), collège de Bouxwiller (Bas-Rhin), lycées Kléber et Fustel-de-Coulanges de Strasbourg (Bas-Rhin).
1922 23 octobre : Gaston est bachelier.
Il s’inscrit à la faculté de médecine de Strasbourg.
1923 26 octobre : il obtient le certificat d’études physiques, chimiques et sciences naturelles.
1927 Externe des hôpitaux de Strasbourg.
1928 Il est interne provisoire des hôpitaux de Strasbourg et assistant de l’école de puériculture de la même ville.
1929 Gaston Lévy obtient son doctorat en médecine au terme de la soutenance de sa thèse dont le titre est La ponction sous-occipitale . Il part à Paris p

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