Au pouvoir de l ennemi
42 pages
Français

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Au pouvoir de l'ennemi , livre ebook

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Description

Ellen Adisson est aux abois.


Elle a abattu son cousin au moment où celui-ci cherchait à empoisonner le riche oncle pour toucher l’héritage.


Depuis, le frère du défunt a juré de se venger en l’assassinant.


Elle a déjà échappé à une fusillade et à une explosion et n’a plus d’espoir qu’en NAT PINKERTON, le célèbre détective.


D’ailleurs, NAT PINKERTON a imaginé un piège dans lequel ne peut que tomber son terrible ennemi.


Malheureusement pour elle, le plan ne va pas se dérouler comme prévu...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070037768
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS

*****
Nick PINKERTON,
le plus illustre Détective de nos Jours.
(1908)
*****


Dans les aventures tirées des Mémoires du détective Nat Pinkerton que nous offrons au public, sont consignés les événements les plus marquants et les plus émouvants de la vie de ce détective privé, dont le nom est tous les jours cité avec admiration en Amérique, et dont l'Office ou Bureau spécial, fondé par lui à New York, s'est acquis une renommée éclatante et universelle.
En effet, Nat Pinkerton n'est pas un personnage fictif.
Il a réellement vécu, donnant, dans tout le cours de sa carrière, les preuves les plus frappantes d'une énergie indomptable et de talents naturels de premier ordre, développés au plus haut degré par l'étude non moins que par la pratique, et grâce auxquels il savait découvrir les mobiles et les auteurs des crimes les plus mystérieux.
Est-il une plus grande et plus belle attitude que celle de cet homme, qui, au mépris des plus effroyables dangers, endurant parfois des angoisses et des souffrances inouïes, risque à toute heure sa santé et son existence à la poursuite des malfaiteurs dont il veut purger la société ?
On peut dire que Nat Pinkerton a eu la terre entière pour champ d'action, et que l'œuvre de sa vie assure à son nom, dans l'Histoire de la criminalité, dans tous les pays et en tous les temps, une mémoire immortelle, dont rien ne peut effacer l'éclat.
Cela est si vrai que Nat Pinkerton , mort tout récemment, a donné le nom illustré par lui à une École de Détectives déjà célèbre, où les jeunes hommes que leurs dispositions naturelles et leur sentiment du bien public portent à vouer leurs forces à défendre la Société en combattant l'armée du Crime, trouvent un enseignement qui consacre sa méthode merveilleuse et qui perpétue son esprit.
L'intérêt passionnant et le prix modique de ces récits, que tous peuvent lire, feront à la mémoire de Nat Pinkerton beaucoup d'amis parmi les lecteurs français, que la vérité passionne, car ces histoires de Détective si empoignantes et si variées ne doivent rien à la fantaisie et sont toutes fondées sur des faits.
AU POUVOIR DE L'ENNEMI
CHAPITRE I
Une Visite
 
C'était au cœur de l'hiver. Une jeune dame d'une beauté remarquable et mise avec élégance se présenta aux bureaux de l'illustre détective Nat Pinkerton et demanda à parler au maître pour une affaire qui, disait-elle, ne pouvait souffrir aucun retard...
Elle remit à l'employé qui la reçut une carte de visite au nom de miss Ellen Addison, de Catskill, État de New York. Quoique le maître fût très occupé, il donna l'ordre d'introduire immédiatement la visiteuse.
Il salua courtoisement la jeune femme et, après lui avoir offert un siège, il lui demanda en quoi il pouvait lui être utile.
— Mr Pinkerton, lui répondit-elle, l'affaire dont je viens vous entretenir est aussi étrange que terrible. Je viens vous demander protection contre un adversaire redoutable, qui a juré ma perte. Défendez-moi contre lui, je vous en supplie !
« J'ai souvent entendu dire que vous ne refusiez jamais votre aide puissante à ceux qui imploraient votre assistance. Ah ! si vous consentiez à me secourir, quel soulagement ce serait pour moi ! Avec un protecteur comme vous, que peut-on avoir à craindre ?
Pendant que miss Ellen Addison parlait ainsi, ses beaux yeux se remplissaient de larmes. Pinkerton ne put s'empêcher de contempler avec une vive sympathie ce charmant visage, tout bouleversé par l'émotion.
— Eh bien, Miss Addison, ceux qui vous ont affirmé cela ne vous ont point trompée ! Dites-moi seulement de quelle façon je puis vous être utile ; je suis tout entier à votre disposition.
— Merci mille fois, Mr Pinkerton, répondit-elle. Je vais vous exposer l'objet de ma visite. Seulement, pour que vous me compreniez bien, je suis obligée de remonter un peu en arrière.
Elle s'arrêta un instant pour sécher ses pleurs, puis elle reprit :
— Je suis orpheline. J'ai perdu mes parents à quelques mois d'intervalle, alors que je n'avais que dix ans. Une sœur de ma mère, qui habitait avec son mari dans un petit domaine situé près de Catskill, me recueillit chez elle.
« Mrs Éva Putnam, ma tante, était une excellente femme, qui avait un cœur d'or. Son mari, John Putnam, par contre, était et est encore aujourd'hui un original de la plus belle eau.
« C'est tout à fait contre son gré que j'avais été reçue dans sa maison, et dès le premier jour, il me déclara, qu'après sa mort, je n'aurais pas un sou de lui.
« Il vivait d'ailleurs en assez mauvais termes avec sa femme, que son caractère violent et emporté rendait très malheureuse.
« Ma tante mourut au moment où je venais d'atteindre ma quatorzième année. Je fus d'abord atterrée de ce nouveau malheur, car je craignais d'être chassée de la maison hospitalière où j'avais vécu jusque-là. Contre mon attente, il n'en fut rien. Du vivant de ma tante, j'avais su me rendre utile, presque indispensable ; je vaquais avec elle aux soins du ménage, je faisais la cuisine. Bref, mon oncle me garda près de lui ; ce fut même moi qui, à partir de cette époque, dirigeai la maison, et j'apportai tout mon zèle à mes nouvelles fonctions.
« Mon oncle ne m'adressait la parole qu'à de rares intervalles ; cependant, il lui arrivait parfois de se montrer aimable, en voyant le mal que je me donnais pour remplacer celle qu'il avait perdue.
« Tout...

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