Nat Pinkerton - Les faux Indiens
46 pages
Français

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Nat Pinkerton - Les faux Indiens , livre ebook

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Description

Des Indiens ont attaqué la ferme de John Everton. Ils ont abattu son ami Fred Barnes qui s’était interposé et volé l’argent résultant de la vente des récoltes...


Les recherches et les battues n’ayant rien donné, John Everton se rend à New York pour solliciter l’appui du grand détective NAT PINKERTON...


Arrivé sur les lieux du drame avec son fidèle lieutenant, NAT PINKERTON se fait expliquer l’agression en détail.


Très vite, il est persuadé qu’il ne trouvera pas les coupables au sein des Peaux-Rouges que la population haineuse désigne pourtant du doigt...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 novembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070037720
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS

*****
Nick PINKERTON,
le plus illustre Détective de nos Jours.
(1908)
*****


Dans les aventures tirées des Mémoires du détective Nat Pinkerton que nous offrons au public, sont consignés les événements les plus marquants et les plus émouvants de la vie de ce détective privé, dont le nom est tous les jours cité avec admiration en Amérique, et dont l'Office ou Bureau spécial, fondé par lui à New York, s'est acquis une renommée éclatante et universelle.
En effet, Nat Pinkerton n'est pas un personnage fictif.
Il a réellement vécu, donnant, dans tout le cours de sa carrière, les preuves les plus frappantes d'une énergie indomptable et de talents naturels de premier ordre, développés au plus haut degré par l'étude non moins que par la pratique, et grâce auxquels il savait découvrir les mobiles et les auteurs des crimes les plus mystérieux.
Est-il une plus grande et plus belle attitude que celle de cet homme, qui, au mépris des plus effroyables dangers, endurant parfois des angoisses et des souffrances inouïes, risque à toute heure sa santé et son existence à la poursuite des malfaiteurs dont il veut purger la société ?
On peut dire que Nat Pinkerton a eu la terre entière pour champ d'action, et que l'œuvre de sa vie assure à son nom, dans l'Histoire de la criminalité, dans tous les pays et en tous les temps, une mémoire immortelle, dont rien ne peut effacer l'éclat.
Cela est si vrai que Nat Pinkerton , mort tout récemment, a donné le nom illustré par lui à une École de Détectives déjà célèbre, où les jeunes hommes que leurs dispositions naturelles et leur sentiment du bien public portent à vouer leurs forces à défendre la Société en combattant l'armée du Crime, trouvent un enseignement qui consacre sa méthode merveilleuse et qui perpétue son esprit.
L'intérêt passionnant et le prix modique de ces récits, que tous peuvent lire, feront à la mémoire de Nat Pinkerton beaucoup d'amis parmi les lecteurs français, que la vérité passionne, car ces histoires de Détective si empoignantes et si variées ne doivent rien à la fantaisie et sont toutes fondées sur des faits.
LES FAUX INDIENS
CHAPITRE I
Le Souper interrompu
 
La ferme de John Everton, un des plus riches propriétaires de la région, était située non loin de la petite ville de Dallas, Arkansas. À une vingtaine de kilomètres à l'ouest se trouvait la limite de la réserve indienne. On sait qu'on appelle ainsi les nombreux territoires dans lesquels les Américains ont, en quelque sorte, parqué les derniers Peaux-Rouges, après les avoir dépossédés du sol sur lequel ils ont fondé leur puissante république.
John Everton était un homme robuste d'une quarantaine d'années. Il était marié depuis deux ans et habitait avec Maud, sa jeune et belle épouse, une vaste et luxueuse villa voisine de sa ferme.
C'était par une belle et douce soirée d'automne. Mrs Maud, assise sur la terrasse de sa villa, surveillait la route qu'elle apercevait par la porte ouverte du jardin. Son mari, parti à la chasse avec un de ses amis, devait rentrer d'un instant à l'autre, et comme l'obscurité allait bientôt être complète, il ne pouvait plus tarder bien longtemps.
Dans la grande salle, le couvert était mis ; la lampe répandait sa douce clarté familière. Il ne manquait plus que le maître de la maison.
Enfin, la jeune femme entendit le pas des chevaux ; deux cavaliers apparurent sur la route ; un valet d'écurie s'élança hors de la ferme et courut à leur rencontre, pour prendre les deux bêtes par la bride.
John Everton entrait dans la maison, en compagnie de son ami Fred Barnes, dont la ferme se trouvait environ à deux lieues plus au sud, et qui, ce jour-là, avait accompagné John à la chasse.
Everton embrassa tendrement sa femme qui, de son côté, souhaita une cordiale bienvenue à l'ami de son mari.
— Fred est aujourd'hui notre hôte, lui dit John. Il était vraiment inutile qu'il se fatiguât encore à faire à cheval les deux lieues qui le séparent de sa ferme.
« Nous sommes remontés assez loin vers le nord et nous avons fait une excellente chasse. Les domestiques rapportent le gibier, mais ils sont si lourdement chargés qu'ils ne seront guère ici avant une heure.
— Tant mieux, dit Maud. Nous allons passer une bonne soirée dans la grande salle.
« J'espère, Messieurs, que vous me rapportez tous deux un vigoureux appétit.
— Oui, dirent John et Fred Barnes en riant ; ce n'est pas l'appétit qui manque !
— Seulement, comme vous avez emmené aujourd'hui tous les domestiques à la chasse, reprit la jeune femme, je n'ai malheureusement plus à la maison que les servantes et le vieux Jones. Le service en souffrira, je le crains.
— Ça ne fait rien. Jones se tirera d'affaire tout de même, répondit John, tout en passant dans la salle à manger, qu'une grande porte vitrée faisait communiquer avec la terrasse.
Un instant après tous trois avaient pris place à table. Jones, qui était depuis de longues années au service de John Everton, s'acquitta à merveille de ses nouvelles fonctions.
On arrosa les succès des deux chasseurs d'une bonne bouteille de vin, qui mit bientôt les convives en gaieté ; ce fut alors un feu roulant d'anecdotes et de plaisanteries, dont chacune était accueillie par la plus franche hilarité.
Il était près de minuit. Les servantes occupées à la cuisine avaient déjà regagné leurs chambres, sur l'invitation...

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