Allô !... S.V.P.
38 pages
Français

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Description

Un étrange crime a eu lieu à l’Hôtel Bergère.


Un soir, un représentant de commerce loue une chambre, reçoit pendant une heure une jeune femme aux yeux vairons et, le lendemain, un homme y est retrouvé pendu.


Problème, le mort n’est pas le négociant !


L’inspecteur François Pessart, chargé de l’enquête, va tenter de débrouiller ce macabre tour de passe-passe...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791070033180
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Inspecteur PESSART

- 7 -

ALLÔ !... S. V. P.

De
Marcel PRIOLLET
* 1 *
Un crime étrange à la Cité Bergère
 
Comme l'inspecteur principal Pessart allait pénétrer à l'intérieur de l' Hôtel Bergère, situé presque à l'entrée de la cité, un homme qui le guettait vint vivement à sa rencontre.
— On n'entre pas, dit-il d'un ton rogue, l'hôtel est consigné jusqu'à demain.
— Pas pour la police, je l'espère bien, fit le nouveau venu d'un ton gouailleur, sous le globe de la véranda versant dans le passage obscur une clarté trop blanche.
Il exhiba sa carte de la préfecture.
— C'est bien, fit le portier, c'est justement vous qu'on attend là-haut.
— Alors, un moment, mon petit, avant d'écouter les avis de tout le monde, il ne me déplairait pas de connaître le résumé du crime... Naturellement, vous êtes au courant...
— Je vous crois, monsieur l'inspecteur, depuis ce matin, ce que ça peut nous donner du tintouin cette histoire-là. Le gérant ne décolère pas. Dame, vous comprenez, dans un hôtel, c'est toujours une sale tuile lorsqu'un des clients se zigouille !
Le policier eut un geste d'impatience.
— Parlez moins et venez au fait, voulez-vous ?
— Bien sûr... alors, voilà. Je vous rapporte ce que le gérant nous a dit : Hier soir, vers neuf heures, un particulier s'est présenté au bureau de l'hôtel se disant voyageur de commerce. Il portait deux grandes valises en toile cirée noire, portant deux initiales : A. R. Or, le voyageur s'est inscrit sur les registres de police sous le nom de Jules Merri, ça ne répondait pas beaucoup aux initiales de ses bagages, mais enfin...
— Ceci ne prouve rien, coupa d'un ton sec, l'inspecteur, continuez...
— Bon, le voyageur monte dans la chambre qu'on lui donne, le n° 3, au premier. Il dit qu'il est très fatigué, qu'il aura le lendemain une journée très pénible et qu'il désire se coucher de bonne heure, cependant, comme il craint d'avoir faim dans la soirée, il se fait monter un plat de charcuterie, un compotier de fruits et une bouteille de Bourgogne et recommande qu'on ne le réveille pas le lendemain avant neuf heures. Tout cela n'a rien d'exceptionnel. Il faut vous dire qu'à l' Hôtel Bergère, nous avons beaucoup de commerçants et de courtiers de la province qui viennent pour leurs affaires passer quarante-huit heures à Paris et descendent chez nous, parce que nous sommes au centre de Paris et du commerce. On voit des dizaines de messieurs par semaine dans le genre de M. Merri. Bref, on ne se souciait pas plus de lui que des autres clients... Vers dix heures, le garçon d'étage, Gaston Champeau, lui avait apporté les choses qu'il avait demandées, puis, il ne sonna plus de toute la soirée.
« Vers dix heures et demie, une dame assez élégamment mise se présenta au bureau de l'hôtel, je l'ai vue, c'est même moi qui lui ai ouvert la porte, je peux donc en parler savamment, monsieur l'inspecteur. Elle était plutôt grande, frisée, des cheveux d'un blond clair, presque platinés, sortaient de sa toque d'astrakan gris. Elle m'a paru assez jolie, autant que j'ai pu en juger lorsqu'elle m'a demandé :
« — C'est bien ici qu'est descendu M. Jules Merri, voyageur de commerce ?
« Ce à quoi je lui ai répondu :
« — Je ne peux pas vous renseigner, voyez au bureau.
« Elle alla vers l'agent principal qui lui donna le numéro de la chambre de notre nouveau client, puis il ajouta :
« — Prenez l'ascenseur, cela vaudra mieux.
...

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