Béthanie Wilder 03
208 pages
Français

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Béthanie Wilder 03 , livre ebook

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Description

Désormais adultes, les jumeaux Wilder décident de partir en voyage chacun de leur côté. Tandis qu’Aymeric, accompagné de sa petite amie et de son demi-frère Jacob, met le cap sur l’Europe, Béthanie choisit plutôt d’aller se ressourcer, seule, à Hawaii, devenant ainsi une proie facile pour les forces du Mal...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 décembre 2022
Nombre de lectures 23
EAN13 9782925162162
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Béthanie
Wilder
I sbn 978-2-925162-12-4
Dans la même collection :
Qui est Terra Wilder ? , 1 er tome de la trilogie
Capitaine Wilder , 2 e tome de la trilogie
Béthanie Wilder , 3 e et dernier tome de la trilogie


À ce jour, Anne Robillard a publié près de quatre-vingt-dix romans !
Parmi ses œuvres, en plus de la trilogie de Terra Wilder et de la saga Légendes d’Ashur-Sîn , on retrouve les séries cultes Les ailes d’Alexanne, Les Chevaliers d’Émeraude, Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès , la trépidante série La malédiction des Dragensblöt , la mystérieuse série A.N.G.E. , le livre fantastique Les Chevaliers d’Épées , la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre , la série rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et bandes dessinées.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel :
www.anne-robillard.com
Anne Robillard
Béthanie
Wilder
Wellan Inc.
C.P. 85059 – PJC
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révisions et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Couverture : Aurélie Laget
Distribution : Prologue
3785, rue La Fayette Ouest
Boisbriand, QC J7H 1N5
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2022 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2022
Chapitre 1
L es citoyens de la ville de Nouvelle-Camelot, située dans le nord de la Colombie-Britannique, autrefois connue sous le nom de Little Rock, s’étaient graduellement habitués à l’enviable réputation de cette première cité médiévale du Canada. En fait, ils ne pouvaient même plus s’imaginer vivre ailleurs. Des journalistes de tous les coins du monde étaient venus la visiter, émerveillés par ce que ses habitants avaient accompli pour la transformer. Même l’atmosphère qui y régnait était magique. C’était comme s’ils avaient reculé dans le temps, car, après avoir rebâti les façades de leurs maisons, ces Canadiens en avaient aussi modifié l’intérieur pour le mettre en harmonie avec l’extérieur. Plusieurs avaient aussi adopté des tenues de cette époque. Les reportages, diffusés partout sur la planète, avaient déjà commencé à inspirer bien d’autres communautés à se regrouper selon divers thèmes historiques et à commencer à vivre de façon plus sereine.
Tous les Camélotiens se connaissaient, car leur nombre était désormais limité. Ils ne pouvaient plus accepter de nouveaux résidents, faute d’espace. La haute muraille qui entourait la ville ne permettait malheureusement aucune expansion, mais on commençait à envisager la création de cités satellites ailleurs dans la province. Les maisons en pierre, dont les façades imitaient l’architecture du douzième siècle, étaient collées les unes contre les autres dans les rues qui serpentaient dans tous les sens. Les touristes qui s’y aventuraient, l’été, tournaient souvent en rond pendant un long moment avant de retrouver l’avenue principale. C’était là que se trouvaient la plupart des commerces.
Larges ou étroites, les rues étaient toutes recouvertes de pavés composés de petits cailloux polis. Des réverbères à gaz les éclairaient la nuit, grâce à l’efficacité des allumeurs, qui les éteignaient au matin. Ceux-ci portaient des tabards aux couleurs de la cité, soit le sinople, le sable et l’argent. Le rythme de cet endroit hors du temps avait considérablement ralenti au cours des ans et les gens y vivaient profondément heureux. Il était bien difficile d’imaginer que, quelques années auparavant, la région abritait surtout des gens sans emploi, qui peinaient à joindre les deux bouts.
À l’extérieur de Nouvelle-Camelot, on trouvait aussi des caers. Ils regroupaient les habitants de la région qui s’étaient à l’origine établis à l’extérieur de la ville, afin de les différencier de ceux qui vivaient dans la cité. Ils en faisaient toutefois partie, administrativement. Les caers portaient des noms inspirés de la profession de la majorité de leurs occupants et étaient également entourés de murailles, moins hautes et plus vastes. Terra Wilder habitait Caer Arbor, qui ne comptait en fait que trois familles très éloignées les unes des autres, en pleine campagne. On l’avait nommé ainsi pour rendre hommage à l’attraction que ce professeur de philosophie exerçait sur les arbres, ce qui n’était plus un secret pour personne. La vie y était particulièrement agréable depuis quelque temps. Quatre ans auparavant, le sorcier, qui, selon les règles, ne pouvait jouer une partie contre le magicien qu’à tous les cent ans, avait tout de même enlevé Aymeric, le fils de Terra, pour forcer celui-ci à l’affronter. Heureusement, il avait réussi à le sauver et à détruire l’antre du vil personnage. Ce dernier ne respectait rien ni personne et reviendrait sans doute à la charge avant le délai prévu, mais Terra était bien décidé à profiter pleinement de cette trêve.
Il continuait d’enseigner à temps partiel à l’école secondaire de Nouvelle-Camelot, où Amy, son épouse, était toujours professeur d’anglais. Il lui arrivait aussi de participer à des travaux ultrasecrets comme astrophysicien, à la demande du gouvernement canadien. Leurs jumeaux avaient maintenant dix-neuf ans. Ils fréquentaient tous deux l’université à Vancouver, où ils partageaient un appartement avec Mélissa Penny, la fille du médecin ami de la famille. Toutefois, ils n’étudiaient pas du tout dans le même domaine.
Aymeric, qui ressemblait physiquement à sa mère, désirait toutefois devenir astrophysicien comme son père et utiliser la science pour protéger la cité médiévale. Personne ne savait encore comment il comptait s’y prendre, mais ses parents ne voulaient surtout pas brimer son désir d’obtenir son diplôme. Ils attendraient de voir ce qu’il en ferait avant d’intervenir. Sa sœur Béthanie, qui tenait davantage de Terra physiquement, avait des aspirations différentes. Sportive depuis son tout jeune âge, elle s’était inscrite en éducation physique à l’université afin de devenir professeur et d’initier un jour de jeunes étudiants au plaisir de bouger.
À leur retour à la maison, quelques fins de semaine par année et pendant les congés, le seul des jumeaux à se reposer, c’était Aymeric. Béthanie retournait aussitôt s’entraîner avec Galahad sur son domaine. Elle était sa meilleure élève d’escrime et excellait dans les joutes à cheval. Même si elle n’aspirait pas à devenir championne olympique, elle projetait de s’inscrire un jour dans les compétitions d’escrime en Europe. Terra voyait ces activités dangereuses d’un mauvais œil, mais il ne s’y opposerait que lorsque le tout se concrétiserait.
Son bon ami, le docteur Donald Penny, habitait Caer Mageia, avec sa femme Nicole et sa fille Mélissa. C’était lui qui avait traité Terra de son mieux à son arrivée à Little Rock et qui avait aussi découvert les transistors que l’armée américaine avait installés dans ses genoux. Le mérite de l’avoir débarrassé de tous ces dispositifs de surveillance à l’intérieur de son corps revenait cependant au fantôme de Sarah, la première femme de l’astrophysicien, qui avait péri dans l’accident de voiture qui avait rendu celui-ci infirme. Pour que les militaires le laissent enfin tranquille, elle avait même transformé ses jambes artificielles en véritables membres humains. Terra l’en remerciait chaque fois qu’il se levait de son lit sans éprouver de souffrance. Il visitait régulièrement Donald et, ensemble, ils allaient souvent souper chez Galahad, mais ils évitaient sciemment de parler de ces événements pénibles du passé.
Mélissa étudiait dans le but de devenir styliste modéliste. Depuis sa tendre enfance, elle avait manifesté un don pour le dessin et elle adorait la mode. Sa nature profondément féminine avait fini par l’éloigner de Béthanie, qui était davantage un garçon manqué. Mais Aymeric, lui, ne s’en plaignait pas. Depuis quelques années, il fréquentait assidûment la jeune Penny. Puisque sa fille vivait une grande partie de l’année avec les jumeaux Wilder, Donald ne s’inquiétait nullement de sa sécurité. Maintenant qu’il ne travaillait plus que quelques jours par semaine, surtout pour superviser les jeunes médecins à l’hôpital, il s’était découvert une nouvelle passion pour la culture des légumes et avait transformé toute sa cour en un immense potager. Nicole en était ravie, car tout l’été ils mangeaient de la nourriture fraîche et préparaient des tonnes de conserves en septembre, qui leur duraient tout l’hiver.
Quant aux premiers élèves qu’on avait confiés à Terra, lorsqu’il avait commencé à enseigner la philosophie à Little Rock, ils étaient désormais des adultes responsables, dont il était très fier, et des amis, aussi. Alors que presque tous leurs autres professeurs leur avaient prédit un avenir désastreux, chacun d’entre eux jouait désormais un rôle important dans la société de Nouvelle-Camelot. Ils s’étaient mariés et la plupart avaient des enfants. En fait, ils étaient la preuve vivante que tout le monde pouvait changer son destin.
Marco Constantino et son épouse Katy avaient choisi d’habiter dans la cité, non loin du commerce de celle-ci. Le jeune homme gagnait sa vie comme physiothérapeute à l’hôpital de Caer Mageia et comme professeur d’escrime et d’équitation à l’école de Galahad dans le Caer Equitare. Quant à son épouse, elle continuait d’exploiter sa boulangerie, la Baguenaude, sur la rue principale de Nouvelle-Camelot avec beaucoup de professionnalisme et de plaisir, inventant continuellement de nouvelles pâtisseries inspirées de vieilles recettes médiévales de tous les coins de la Terre. Leurs filles Clara et Morgane, aux longs cheveux blonds et aux yeux verts, avaient maintenant quatorze et douze ans. Elles fréquentaient respectivement l’

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