La grande Andalousie
174 pages
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La grande Andalousie , livre ebook

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Description

Ce Roman conduit le lecteur dans des temps et dans des lieux mystérieux et inattendus mélangeant actualités et politique fiction narrant l’histoire d’un homme dont le projet est de recréer la Grande Andalousie et s’est autoproclamé Al-Mahdî, un titre, qui signifie « le bien-guidé ». Al-Mahdî sera reconnu comme, le dernier Calife. Comme la voix lui dit de reconstituer le Califat d’Al Andalus qui va de Alep aux Alpes en passant par le Maroc, l’Espagne, le Portugal et le sud de la France avec pour capitale Narbonne. Il va s’appuyer sur différents signes divins comme des conflits sociaux, le sentiment d’une injustice grandissante, des tsunamis, la pandémie du COVID 19 pour renforcer sa foi et sa détermination.

Informations

Publié par
Date de parution 27 octobre 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9791029010996
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La grande Andalousie
Dihya Timzemt
La grande Andalousie
Roman
Les Éditions Chapitre.com
31, rue du Val de Marne 75013 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2020
ISBN : 979-10-290-1099-6
Livret
« Je te guiderai, t’inspirerai et t’orienterai car tu es le Mahdi. »
Quand la voix lui dit de reconstituer le Califat de la Grande Andalousie, qui va d’Alep aux Alpes en passant par le Maroc, l’Espagne, le Portugal et le sud de la France avec Narbonne pour capitale, certain d’être investi d’une mission et muni d’une foi exacerbée, il met à profit la faiblesse des élites, les problèmes sociaux qui suivent la grande pandémie de 2020 et les tensions communautaires pour réaliser son projet.
Ce qui lui attire des inimitiés au sein même de sa communauté et la haine de ceux qui le taxent d’hérésie.
Dans ce roman empreint d’une grande culture avec des relents de mystère où les mots revêtent souvent un sens caché, on voyage dans l’espace, le temps et l’âme humaine où la trahison résulte plus de la faiblesse que du désir de trahir et on est pris par le rythme de l’intrigue.
C’est à juste titre qu’Honoré de Balzac a dit « Il y a deux Histoires : l’Histoire officielle, menteuse, puis l’Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements… »
Avertissement
Bien évidemment, nous rappelons que toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne serait qu’une pure coïncidence ou le fruit d’une intention malveillante de la part de ceux qui pourraient se considérer comme visés, car comme le disaient nos amis anglais, en vieux français, bien avant de sortir de l’Europe, « Honni soit qui mal y pense », pour le moment, tout citoyen pouvant toujours s’exprimer et penser librement, chacun de nous est libre d’interpréter ce ROMAN en fonction de ses ressentis.
Tous les personnages sont fictifs ou s’inspirent de situations de l’Histoire du monde. Et pour bien éclairer cette possible confusion il faut rappeler les informations diffusés et confirmées par les autorités gouvernementales, judiciaires de la France, les élus, les historiens et qui ont été largement rapportées dans tous les médias à moins qu’elles n’aient été omises sciemment pour ne pas porter préjudice aux initiés.
Biographie de l’auteure
Dihya Timzemt, l’auteure est une femme originaire de la tribu des Kottamas, descendante de Ziri Ben Manad fondateur de la dy-nastie des Zirides qui régna sur un vaste royaume Amazygh dont la capitale fut Kairouan en Tunisie de 973 à 1160. Les Kottamas atten-daient la venue du Mahdi.
Dihya Timzemt, qui signifie en berbère la Lionne lumineuse, reconnaît avoir été initiée à une confrérie secrète Nujum Sammah (les étoiles de Semah), secte soufie Bektachi qui pratique une danse rituelle, la semah, représentant le mouvement d’un oiseau, plus particulièrement d’une grue cendrée et la circulation des planètes autour du soleil. Le 16 novembre 2010, l’ UNESCO a inscrit la Semah sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’humanité. La pratique de la semah conduit à la transe et la transe à des visions.
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2019, date du mawlid, Dihya eut la vision d’un monde dont les villes étaient vides pour le début du prochain ramadan de 2020 qui eût lieu le 23 avril et elle en fût effrayée car elle interpréta ces visions comme les effets d’une guerre atomique au point de renoncer à réserver les voyages qu’elle accomplit d’ordinaire en mars. Cette année-là, il y a bien eu guerre mondiale mais contre un virus qui provoqua le « confinement » des trois quarts de l’humanité.
Le patient zéro a été identifié le 5 avril 2020 et il a été contaminé à Wuhan en Chine dans des conditions indéterminées le dimanche 10 novembre 2019…
Avant -propos
« Le temps révéle toute choses »
Lao Tseu
Le territoire géographique d’Al-Andalus est très variable selon les époques. À l’arrivée arabo-berbère, le pays qui appartient aux Omeyyades de Damas, s’étend sur les deux côtés des Pyrénées, jusque dans les environs de Narbonne et même au cours du IX e siècle à La Garde Freinet dans le Var actuel.
Narbonne devint Arbûna et capitale d’une des cinq provinces d’Al Andalus.
L’historien Paul Diacre ( VIII e siècle) indique que « les Sarrasins ont pénétré dans la province aquitaine de Gaule accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, comme pour l’habiter. Ils firent venir, depuis l’Afrique du Nord, des familles entières afin d’élargir les bases de leur occupation »
Depuis 921 les bandes sarrasines, provenant de Provence, se sont rendues maîtresses de nombreux passages importants dans les Alpes occidentales.
Certains noms de lieux dérivent également de l’arabe ou font référence à un précédent lieu d’habitation musulman, comme Ramatuelle ou Saint-Pierre-d’Almanarre (al-manar c’est-à-dire « le phare » ) et surtout la Garde Freinet, dans le Golf de Saint Tropez, appelée Freixinet par les Andalous.
Le mot Fraissinet, actuellement Freinet, est un mot roman venant du latin Fraxinetum qui signifie le frêne et Farakh shinit en arabe, ensuite Djabal al-Kilal (montagne des poteries) selon quatre historiens arabes.
Selon l’histoire d’Al Andalus, dans les environs de 889, un navire transportant vingt aventuriers andalous jeta l’ancre dans le golfe de Saint Tropez. Confiant dans la solidité de leur établissement, ils attirèrent des renforts depuis l’Espagne avec la volonté manifeste d’en faire plus qu’un simple comptoir ou un camp de départ pour les razzias, une véritable colonie de peuplement.
Ensuite, ce qui n’est au début qu’un établissement pirate, devint grâce à l’arrivée de nouveaux colons, un véritable comptoir colonial, car la mise en valeur des terres était facile.
Le territoire couvrait une superficie de 2000 km2 environ soit l’ensemble de la région qui s’étend entre le massif des Maures et la mer, d’Hyères à Fréjus à l’est, Tour-tour et Carcassonne au nord et le long de la bande côtière jusqu’à Narbonne, Tarragone à l’ouest.
La tradition fixe le centre principal et fortifié des Sarrasins au fond du golfe de Saint-Tropez à Grimaud. Rapidement, le lieu fut reconnu comme une colonie dépendant du califat d’Al Andalus.
Et ils y restèrent durant un siècle de façon permanente avant d’en être chassé par le Comte de Provence, mais divers raids se poursuivirent sur le littoral jusqu’en 1200, prouvant leur volonté de ne pas abandonner complétement leur projet de colonisation de peuplement.
L’histoire d’al-Ándalus, peut se diviser en trois époques :
Tout d’abord l’époque du califat de Cordoue, entre 711 et 1031.
Ensuite, l’époque des Taïfas (petits émirats), de 1031 à 1492, qui se subdivise elle-même en trois périodes.
La première période des Taïfas, de 1031 à 1085, c’est-à-dire de l’effondrement du califat de Cordoue à la conquête entière de al-Ándalus par les Almoravides.
La deuxième période de Taïfas, de 1145 à 1226, soit de l’effondrement de la dynastie almoravide à la conquête de al-Andalus par la dynastie Almohade, fondée par Muhammad Ben Toumert.
La troisième période de Taïfas, de 1226 à 1246, donc de l’effondrement de la dynastie almohade à la vassalisation du royaume de Grenade par le royaume de Castille.
Enfin, l’époque du Califat de Grenade, créé en 1238 et qui en 1492 a été repris par le Roi de Castille, l’année où Christophe Colomb croyant débarquer aux Indes, posait le pied sur une terre qui s’appellerait l’Amérique.
Prologue : Le mythe – al andalus
« le langage politique est conçu pour donner aux mensonges des airs de vérité, rendre le meurtre respectable et faire passer pour solide ce qui n’est que du vent » . (George Orwell)
L’étymologie d’Al Andalus a fait l’objet durant les trois derniers siècles de nombreuses hypothèses, allant du jardin des Hespérides. à l’Atlantide. La confusion entre al Andalus et l’Andalousie date certainement de la période allant de 1238 à 1492 qui a vu le développement des éléments culturels spécifiques comme l’architecture ou la musique.
Mais si Al Andalus a été érigée en mythe de la tolérance inter religieuse à un âge d’or du royaume, c

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