Profondeurs Oniriques

Tao Watbled

Description

L’imagination humaine est une chose extraordinaire, dépassant de loin les concepts de notre réalité.
Couplée à la philosophie, celle-ci permet de trouver un semblant de réponse à de pointilleuses questions ; L’univers est-il infini ? La race humaine est-elle toute-puissante ? Notre monde est-il tangible… est-il réel ? Vivons-nous dans une boucle interminable ?
Au sein de cet ouvrage, vous découvrirez de nouvelles façons de penser, de nouvelles questions à se poser et surtout, la découverte de mondes situés loin du nôtre. Et en plus de proposer de petits essais philosophiques, ce livre offre aussi une immersion dans de courts récits mêlant réflexions et découvertes.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 21 avril 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782312120515
• Langue: Français

Extrait

Profondeurs Oniriques
Tao Watbled
Profondeurs Oniriques
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2022
ISBN : 978-2-312-12051-5
Avant-propos
« Il fit passer son fils par le feu ; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l’avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, afin de l’irriter. »
2 Rois 21:6 – Bible de Jérusalem
Le monde imaginaire est un assemblage de la pensée humaine dévoilant un monde aux propriétés ahurissantes et désordonnées, c’est un univers parallèle au notre où nos rêves assemblent de fabuleuses histoires. Situé loin de notre réalité, cet onirisme permet à l’humanité de trouver de fabuleuses contrées aux architectures féeriques et où la créativité des artistes se dévoile.
C’est un continent chimérique, où chaque être peut se perdre pendant quelques minutes voire de longues heures à explorer chaque recoins de cette galerie irréelle.
Enfant comme adulte, nous nous égarons en son sein afin de rêver de notre futur et de celui de notre monde dans le but de s’évaporer quelques instants et réfléchir en empruntant cette porte d’accès menant à la philosophie. Douce et enrichissante, cette porte nous mène vers la réflexion du monde, l’idée que chaque chose autour de nous possède le mérite de s’y attarder un moment.
Et cela, je le découvre à l’âge de seize ans, où je venais sans le savoir encore, d’ouvrir la porte vers cet univers imaginaire aux propriétés infinies, un monde fabuleux où règnent en maîtres l’art et l’imagination humaine.
Je m’y suis laissé plonger, découvrant ainsi tous les aspects de celui-ci, me faisant ainsi apprécier la littérature dans le projet de me laisser bercer par les charmantes lignes noires dessinées sur des pages blanches qui me feront halluciner pendant de longues heures grâce à mon imagination.
Au cours de mes dix-sept ans, l’idée me vient de créer une page Facebook ( Les Belles - Lettres de l’Esprit ) afin d’y publier mes petits essais. Je voulais partager ma vision du monde et de l’imaginaire aux multiples personnes qui pourraient lire mes écrits afin de laisser ceux-ci s’envelopper le temps de quelques instants dans un monde au-delà de notre réalité. Certains pourront d’ailleurs trouver au cours de cet ouvrage un bon nombre de textes provenant de cette page, mais soyez rassuré ; tous ont été réécrit.
Déjà plongé dans le gouffre de l’art écrit, je m’apprêtais à me jeter complètement dans ses bras, laissant celui-ci combler les moments d’ennui en cours. J’essayais de trouver les meilleurs mots, les meilleures histoires et les meilleures pensées pouvant rendre ma première œuvre criante de créativité.
Mais je doutais énormément, un profond sentiment de doute emplissait chaque fragment de mon imaginaire, « Est -ce que les lecteurs pourront comprendre ? ».
J’ai outrepassé ce barrage qu’était cette impression, car une œuvre sera toujours faite pour ce trouver sur votre chemin, ainsi si vous avez entrepris l’action de lire ce livre, c’est que vous recherchez au fond de vous-mêmes des réponses à certaines questions ou à vous laisser submerger par votre imagination.
Certains sujets ne vous intéresseront peut-être pas, certaines histoires vous paraîtront sans doute beaucoup trop étranges. Mais vous devez vous préparer à décrocher votre sens de réalité face à ce recueil qui vous attend, car tout à une réponse.
Le sens de la vie aussi dans ce cas ?
Ne parlons pas ici du sens de la vie, mais du sens de notre Univers .
( Le livre est composé de façon à commencer par une histoire, puis par un essai, puis encore par une histoire et ainsi de suite.)
Damnation dans les limbes euclidiennes
Neuf années.
Neuf années que je suis condamné et emprisonné au sein de ce funeste et désolant rêve qui semble être éternel.
Neuf ennuyeuses années que je marche sans l’ombre d’un but, dans ce désert blanc à la taille démesurée.
Neuf longues années que je n’ai pas revu la réalité.
Si mon compte est exact. Cela fait neuf ans que je suis coincé ici. Mais malheureusement, je n’en suis pas si sûr.
Je rédige cette lettre, dans un fol espoir qu’une personne, qui serait dans la même situation que moi, tombe sur celle-ci.
Eh … C’est une idée idiote… je n’ai pas vu une seule âme égarée errer ici à part moi… mais cela est la dernière chose que je puisse faire avant d’entrer. Et j’avais besoin d’écrire une dernière fois… une toute dernière fois, afin de laisser un témoignage, aussi inutile qu’il soit.
Un témoignage de ce voyage au sein de ce purgatoire.
Je me suis réveillé ici le 9 Novembre 1999 si mes plus lointains souvenirs sont exacts.
La soirée était plutôt banale, j’étais resté au bureau un peu plus tard qu’à l’accoutumé afin de terminer mes dossiers les plus importants.
J’étais terriblement épuisé, je n’avais pas passé une excellente nuit la veille.
Mes paupières hurlaient de fatigue, et mon corps, fragile, souhaitait un peu de repos.
Je me devais de faire une petite sieste. C’est donc pour cela que je m’étais allongé sur le canapé de la salle de repos, et que je fermai les yeux, complètement épuisé.
Après cela. Plus rien. Il me semble avoir sobrement dormi pendant des lustres.
Puis j’ai ouvert les yeux, et ce réveil… il devait être à la fois un des plus merveilleux qui m’était donné d’expérimenter, et à la fois, l’un des plus inhumains et monstrueux.
Je n’étais plus dans la salle de repos de l’agence, mais au milieu de cet immense désert de neige et de glace sans aucun signe d’un quelconque végétal, doublé d’un sinistre et torturant silence qui hurlait à pleins poumons.
Je n’avais pas froid, et je n’avais plus ce terrible mal de dos qui me suivait depuis plusieurs semaines.
J’étais juste… seul… ici… au milieu de ce chimérique paysage blanc.
J’ai d’abord pensé à un rêve, ce qui aurait pu être une possibilité. Mais après plusieurs jours… ou heures… mois ? Je ne sais plus ! Je ne sais même pas si cela fait réellement neuf ans que je suis bloqué ici ! J’ai l’angoissante et abominable impression que cela fait une éternité ! Le temps ne semble même plus exister ici. J’erre ici-bas en marchant continuellement depuis des milliers d’années. Ou simplement quelques minutes.
Je… je n’ai aucune idée si cela est réellement un rêve. Je suis peut-être mort ? Traversant le purgatoire, attendant qu’un quelconque Dieu me juge ?
Je ne sais rien… je ne me suis jamais réveillé. Et j’aimerais tellement le pouvoir.
Cela fait neuf années que je marche, sans me nourrir, ni boire, ni dormir.
Neuf années que je n’ai pas aperçu un seul être vivant.
Enfin… il y avait bien cette chose…
Je ne me souviens plus exactement quand était-ce, mais je me rappelle simplement avoir été rempli de joie et d’espoirs quand je l’ai vu.
J’avais enfin trouvé quelque chose dans cet horrifiant et cruel « Enfer Blanc » !
Et pourtant… cela ne devait être qu’un simple et pervers mirage.
Car cette chose, aux couleurs indescriptibles, avait disparu à la seconde où j’ai cligné des yeux.
Cette dernière était comme une sorte de créature chimérique colossale avec d’immenses appendices monstrueux recouvrant ses formes et celle-ci était enveloppée dans un large et inexplicable manteau de fumée violâtre.
Après cet étrange évènement, j’ai commencé à trouver des choses invraisemblables sur mon chemin.
Des carcasses de voitures carbonisées, des avions détruits et criblés de balles, des pièces d’armures du quinzième siècle… Et plus rarement encore, des objets, qui je présume, provenaient d’anciens empires humains.
Je ne cherche même pas à réfléchir à comment ces babioles se sont retrouvées ici ; le simple fait d’être en ces lieux est d’un absurde inimaginable et incohérent.
Enfin. J’ai abrégé tout ce que j’avais déjà expliqué dans mes anciennes lettres.
Car aujourd’hui, j’ai fait une trouvaille vraiment étrange. Encore plus malsaine que ce monstre damné.
Une immense ainsi qu’énigmatique structures en pierre, à la taille imposante, possédant deux portes faites de métal et gravées d’étonnantes inscriptions d’une langue qui ne me semble pas être humaine.
Elle est posée, ici, ayant l’air de rien, au beau milieu de ce colossal et inouï néant de blancheur.
J’ai d’abord jugé sobrement et hâtivement que cela était encore une de ces curieuses choses, provenant de l’histoire Humaine mais… elle rejette une sorte de brouillard mauve de ses gonds, tout comme cette immense créature que j’avais alors considéré être un mirage, et les étranges caractères inscrits sur les deux portes sont… indéchiffrables.
Lorsque j’ai voulu ouvrir une de ces deux grandes portes métalliques je suis d’abord tombé ; son poids était conséquent mais après quelques efforts, je suis parvenu à entrouvrir un léger espace.
Et cela était étonnant car même si rien ne se trouvait derrière la structure, elle renfermait en réalité, en son sein, un idyllique brouillard violet, il semblait doux et apaisant. Il m’enivrait de sa bienveillance et de son aura chaleureuse.
Mais j’ai aussitôt, et avec vitesse, refermée cette porte. J’ai eu peur.
Il y avait quelque chose derrière cette porte !
Un monde, qui n’est pas aussi blanc que celui dans lequel je vis depuis ces longues années !
J’ai alors longuement réfléchi.
Et je pense que je n’ai pas le choix. Je veux sortir de cet abîme, de cette prison.
Que cela soit le purgatoire, un rêve ou alors tout autre chose, j’ai bien l’impression que cette ésotérique porte est la solution à mon problème.
C’est pour cela qu’avec ce dernier vieux morceau de papier, et cette petite plume, je rédige un résumé de cette douloureuse et lente traversée.
Je vais y entrer. Et sortir de ce titanesque et déficient pandémonium blanchâtre.
Neuf années… Neuf années… Neuf années…
Dieu… Vais-je enfin me réveiller ?
Occultes Nuitées
Enfant, comme beaucoup, j’étais craintif et angoissé de me retrouver dans l’obscurité.
Lors des douces mais austères nuit