Qui gît, gît - No 5 : Agence reporters associés
41 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Qui gît, gît - No 5 : Agence reporters associés , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
41 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un enquêteur de la police, (GRC) spécialisé dans les sectes occultes et sociétés secrètes de tout poil, se voit retirer le dossier d’une enquête; l’affaire est soi-disant classée, sur ordre de la plus haute autorité. Convaincu qu’il était sur le point de mettre à jour un réseau d’enlèvement de jeunes personnes soudainement disparues, il confie discrètement la filière interdite à l’agence «Reporters Associés».
Au milieu de la jet-set internationale, Montréal, Zurich, et Hong Kong sont les lieux stratégiques d’opérations par une curieuse organisation satanique, dirigée par un anesthésiste; dont Alex découvre le cadavre sous le laboratoire d’un luxueux chalet à Zermatt et propriété d’une Fraülein berlinoise, prêtresse, séductrice, et tueuse sans regret.
C’est à travers un dédale mystérieux d’activités subreptices, où l’adrénaline de jeunes personnes n’a pas de prix sur un marché bizarre, et réservé aux fortunés d’un monde décadent et pervers. Ariane, Alex et Ying risquent leur peau, leur agence de reportage et en complétude, la vie de Mei Wu l’affriolante et incendiaire cousine de Ying, destinée à être sacrifiée lors d’un rituel au climax abominable.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 mai 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782925117681
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0548€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre: Qui gît, gît / Gilles Parent. Noms: Parent, Gilles, 1942- auteur. Description: Mention de collection: Reporters associés ; 5
Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20200097229 | Canadiana (livre numérique) 20200097237 | ISBN 9782925117667 (couverture souple) | ISBN 9782925117674 (PDF) | ISBN 9782925117681 (EPUB)
Classification: LCC PS8631.A7452 Q5 2021 | CDD C843/.6—dc23


Pour l’aide à la réalisation de son programme éditorial, l’éditeur remercie la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Programme de crédit d’impôt pour l’édition des livres - gestion SODEC.
L’éditeur remercie également le Gouvernement du Canada pour son aide octroyée par le programme du Fonds du livre du Canada.


Éditions Crescendo ! 2075, rue Lavoisier, Québec, QC G1N 4L6 418-800-9979
Mise en pages et couverture : Viviane Alexandra Design et Kim Gaboury Révision linguistique: Anne-Marie Royer Distribution : Messagerie ADP* 2315, rue de la Province, Longueuil (Québec), Canada J4G 1G4 Tél. : 450 640-1237 - Téléc. :450 674-6237 www.messagerie-adp.com *filiale du Groupe Sogides inc. filiale du Groupe Livre Québecor Media inc.
Dépôt légal : 1er trimestre 2021 Bibliothèque et Archives du Québec Bibliothèque et Archives du Canada Bibliothèque nationale de France
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction interdits sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur.




Romans du même auteur :
Le Complot d’Athabaska (historique)
Tumulus (jeunesse)
Incident à Val-Jalbert (jeunesse)
L’assassinat d’Agnès (jeunesse)
Dropout (jeunesse)
Cleffe le chauffeur d’ambulance (historique)
Le Blues du Titanic (thriller)
Le démon du mal est l’un des instincts premiers du cœur humain.
– Edgar Allan Poe
1
Ariane était à bord du train qui la ramenait à Montréal depuis Halifax en Nouvelle-Écosse. Nombre de fois, elle avait cherché une occasion de vivre ce voyage de chemin de fer qui l’avait toujours fait rêver à celui du légendaire Orient Express ; ce fameux train luxueux qui reliait Paris à Istanbul (Constantinople) au début du vingtième siècle, mais cette fois sans meurtre, et sans Agatha Christie. Ariane avait passé une semaine dans l’importante ville portuaire, plus précisément à l’Université Dalhousie, où elle avait participé à une série de conférences et d’ateliers traitant de l’archéologie forensique. Ce séminaire international était offert aux archéologues désireux de connaître les nouvelles technologies de cette spécialité moderne de l’archéologie, et côtoyant parfois l’anthropologie. Le repas du soir allait être servi et Ariane s’était « habillée ». Il était peu coutumier qu’elle se pare d’une élégance recherchée, mais elle rêvait de cet Orient Express, de son épopée la plus glorieuse, celle qui avait inspiré tant de voyageurs romantiques durant les années folles. Elle était vêtue comme une dame émancipée de cette période romanesque ; robe Charleston verte en crêpe de soie à taille basse, décolleté profond décoré d’un long collier de fausses perles, boucles d’oreilles agencées, et elle était coiffée d’un bandeau rose. Elle aurait pu sortir tout droit d’une page illustrée d’un roman de 1920. Ils ne manquaient plus que les banquettes de velours cramoisies et les boiseries vernies éclairées de lampes à froufrou pour compléter le cadre véritable de ce moment de rêve. Elle fut alors abordée par un monsieur qui semblait, lui aussi, se croire à bord de l’Orient Express ; élégamment vêtu d’un complet noir, cravaté d’un nœud papillon, coiffé à la Rudolph Valentino, courtois, dont l’âge pouvait se situer au début de la quarantaine. Il semblait seul et aurait pu passer pour un maître d’hôtel si le personnel de service avait cadré avec son élégance. Mais ce n’était pas le cas. Il proposa à Ariane de l’accompagner pour le repas ; elle accepta. Ils formaient ainsi le seul couple rétro à bord du wagon, et pour le moins remarquable. En s’assoyant, il lui remit sa carte professionnelle : « Thomas Delage — agent immobilier ».
— Je vous remercie de m’accorder la chance de ne pas manger seul, lui dit-il.
— Ça me fait plaisir, monsieur Delage, répondit Ariane en lui tendant la main. Ariane Clément, journaliste d’enquêtes et reportages.
— C’est intéressant. Vous avez fait un reportage à Halifax ? Pardonnez ma curiosité !
— Non. J’ai participé à une conférence réunissant de nombreux archéologues.
— C’est intéressant. Un beau sujet de reportage, j’imagine. À moins que vous ne soyez aussi archéologue ? conclut-il à la blague.
— Je le suis, c’est ma seconde profession. (… m’énerve avec son c’est intéressant ). En fait, c’est ma profession, mais le métier de reporter m’offre davantage d’action et de voyages.
— C’est intéressant. Puisque vous êtes archéologue, me permettez-vous de vous poser une question ? Un peu bizarre… me direz-vous. Une affaire, comment dirais-je, une sorte de cimetière privé, en tout cas, qui ressemble à ça, aux confins d’une propriété que je dois vendre. Ce qu’évidemment, je ne savais pas. Je ne l’ai découvert que récemment au bout d’un sentier lors d’une promenade avec mon chien. La propriété est très vaste. Peut-être que je me trompe, ce serait tant mieux, mais dans le cas contraire, ça devient un obstacle à la vente, et même à son réaménagement éventuel.
— Ma foi, si je peux vous être utile… Il est certain que la loi ne permet pas l’inhumation de dépouilles sur les propriétés privées. Mais qu’est-ce qui vous laisse croire à un lieu de sépulture ?
— Mon chien Toubi ! C’est un Terrier, il creuse partout. J’ai parcouru le sentier avec lui et au bout, j’ai aperçu ce tas de pierres, j’ai cru que c’était… vous savez. Autrefois, les cultivateurs dans les Laurentides enlevaient les roches de leurs champs et les mettaient en tas… mais Toubi est revenu avec un os qui ressemblait vraiment à un os humain. Ça m’a donné à croire que ce tas de gros cailloux pouvait abriter… vous savez.
— Ce n’est pas impossible, mais, vous devriez vous renseigner auprès du propriétaire, il doit sûrement savoir. Et puis, ce serait sage aussi de mettre les autorités de la municipalité au courant de votre doute.
— Non, je n’ose pas. Le propriétaire est une huile riche et de renommée. Je ne veux pas le mettre dans l’embarras. Je ne veux surtout pas risquer de perdre le contrat de vente à cause de ce que je crois. C’est pour cela que je vous en parle. Vous êtes archéologue, vous pourriez vérifier la situation sur place et ensuite, me donner votre conseil, s’il y a lieu. Je vous payerai selon ce que vous demanderez. Et si je me suis trompé, ce sera tant mieux.
— Merci de cette confiance, mais je suis actuellement fort occupée et je ne crois pas, malheureusement, de disposer du temps nécessaire. Je conserve votre carte et si jamais je trouve un moment… je vous contacterai. Mais il ne faut pas compter sur moi, pas pour l’instant. Je pourrais aussi vous référer à un collègue, j’en connais quelques-uns à Montréal.
— C’est intéressant.
Ariane avait clos le sujet poliment en lançant Thomas Delage sur son métier d’agent immobilier. Elle avait visé juste, fierté et enthousiasme ne lui manquaient pas à raconter le prestige qu’il s’était construit avec acharnement dans la vente de propriétés de luxe, exclusivement. Il possédait depuis onze ans sa propre maison de courtage à Montréal et il venait d’en ouvrir une autre à Halifax, embryonnaire soit, mais prometteuse. Le repas terminé, Thomas offrit à la jeune archéologue le meilleur des cognacs qui se trouvaient à bord du train. Ils trinquèrent à leur rencontre et après le deuxième verre de fine, Ariane coupa court à ce qui lui semblait devenir une escalade libertine qu’elle ne voulait pas. Thomas était un homme agréable, nul doute, mais du genre qui n’entrait pas dans le type de mâles répondant à ses goûts. Ses goûts étant pour le moins exigeants ; comme lui avait souvent fait remarquer sa mère depuis l’adolescence. Ils se revirent pour le café du matin, peu de temps avant l’arrivée du train à Montréal. Thomas avait sa voiture dans le parking de la gare et proposa à Ariane de la déposer à son appartement. Elle déclina l’offre, lui promettant de lui revenir au plus tôt sur la question de la sépulture. Elle, ou un collègue, le contacterait très prochainement. Le taxi la déposa à son nouvel appartement de l’avenue Ridgewood, à deux pas du cimetière qu’elle parcourait au pas de course aussi souvent qu’elle

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents