Les mudras
64 pages
Français

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Description

Les doigts sont l'endroit où aboutissent les méridiens énergétiques du corps, décrits et utilisés par l'acupuncture. Il est donc possible, par de simples positions des mains, d'agir sur tel ou tel aspect de notre état physique ou émotionnel. Cette connaissance, issue d'une longue tradition indienne (les mudrâs), est proposée ici de manière claire et accesible, grâce à des photographies très précises. Elle constitue une voie d'équilibration au même titre que le Taï Chi Chuan ou le Qi Gong.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2004
Nombre de lectures 87
EAN13 9782840584971
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
4 e de couverture

Les mudrâs
Une gestuelle énergétique

Philippe VINCENT

Les doigts sont l’endroit où aboutissent les méridiens énergétiques du corps, décrits et utilisés par l’acupuncture. Il est donc possible, par de simples positions des mains, d’agir sur tel ou tel aspect de notre état physique ou émotionnel . Cette connaissance, issue d’une longue tradition indienne (les mudrâs), est proposée ici de manière claire et accessible, grâce à des photographies très précises. Elle constitue une voie d’équilibration au même titre que le Taï Chi Chuan ou le Qi Gong.
Ce livre prend comme fil d’Ariane le déroulement de la journée : réveil et mise en forme, concentration, digestion, endormissement, etc.
C’est une pratique simple , qui peut se faire en quelques instants (pendant les « temps morts », les transports, etc.), discrète et sans contrainte vestimentaire. Vous verrez que vous pourrez agréablement remplacer certaines habitudes (prendre un café, par exemple) par un mudrâ !
Nouvelle édition entièrement revue et augmentée, comportant de nouvelles photographies.

Philippe VINCENT enseigne le Judo et l’Aïkido. Ancien président du club d’Aïkido de Grenoble, puis de Taï-Chi, il intègre l’enseignement des mudrâs dans ses cours de Taï-Chi depuis 1993.
Titre
Philippe VINCENT
LES MUDRÂS
Une gestuelle énergétique
Photographies Franck ARDITO

5, allée du Torrent – 05000 Gap – France
www.souffledor.fr
Dédicace

Je dédie ce livre à toutes les personnes qui, de près ou de loin, y ont participé, et en particulier Christine, ma femme, et Celestina Manzati pour la relecture.
Philippe
Introduction
La main est le premier outil de l’homme qui, au début de son histoire, communiquait vraisemblablement à travers un langage gestuel. À présent, en ce début de millénaire, au passage d’un cycle évolutif à un autre, il est bon d’être prêt à envisager toute nouvelle forme de conscience, toute nouvelle forme d’ouverture.
Mudrâ est un terme sanscrit qui définit un ensemble de gestes rituels et symboliques accomplis avec les mains. Les mûdras ont toujours été en usage dans les traditions religieuses et spirituelles de l’Asie. Toutefois, on les retrouve également dans notre culture, même si chez nous la signification énergétique a été abandonnée. Cette gestuelle est le fruit d’une connaissance ancestrale qu’il est intéressant de redécouvrir. Au-delà de ses habituelles fonctions, la main a un rôle énergétique.
Les mains sont le prolongement du cerveau, si bien qu’en réactivant les zones de la main, nous réussirons également à réveiller les capacités correspondantes dans le cerveau. De la sorte, l’utilisation de cet organe auquel nous avons accès actuellement de manière limitée, sera optimisée.
La pratique d’arts martiaux tels que le judo, l’aïkido, le taï-chi-chuan, m’a fait ressentir le mouvement de l’énergie vitale jusqu’au bout des doigts. à la base de chacun de ces arts, j’ai remarqué également que tous intègrent les mudrâs. Ceux-ci, incorporés dans une dynamique respiratoire, favorisent la libération d’une énergie propre à chaque art martial.
Le mudrâ était une pratique utilisée dans tous les arts martiaux, mais ne nous a pas été transmise . Ces constatations m’ont donc entraîné sur le chemin des mudrâs. Ce terme sanscrit (langue ancienne de l’Inde) définit une gestuelle qui codifie des positions de mains. En usage dans les monastères, ces gestes symboliques de mains se retrouvent dans les rites religieux, la danse, la statuaire des pays d’Asie, en particulier l’Inde et le Tibet.
Les mudrâs conduisent à une maîtrise de soi sur les plans physique, psychique et spirituel.
Nos mains ne sont donc pas seulement des outils extraordinaires, ni des moyens de communication avec les autres, elles sont aussi une possibilité de nous faire renaître dans notre identité profonde au niveau de notre corps, de notre esprit et de notre âme. Elles sont un outil pour entrer et agir en nous-même.
Ainsi, lorsque nous rapprochons nos deux mains et qu’elles se touchent en différents points, nous associons, dans des combinaisons multiples, les deux polarités (le yin et le yang).
Ce « toucher » de nos mains nous met en condition d’ouverture et de vigilance par rapport à nous-mêmes et à notre environnement.
Parce que nous sommes issus de l’univers, nous en possédons au plus profond de nous toutes les données. Les mudrâs permettent d’activer cette connaissance inconsciente.
Ces gestes ouvrent des chemins vers un mieux-être. Notons aussi que leur simplicité les rend accessibles aux enfants, aux personnes âgées et aux malades. Le format de ce livre est volontairement petit, afin de vous accompagner n’importe où, car comme vous le verrez, les mudrâs peuvent vous aider au cours des divers moments de la journée. Dans ce cadre et pour être pratique, vous trouverez pages 108 et 109 un répertoire qui vous permettra de trouver le mudrâ à pratiquer.
La pratique des mudrâs
Tous les mudrâs que vous verrez dans ce livre peuvent être exécutés essentiellement dans trois positions : debout, allongé ou assis en tailleur.
Pour que le mudrâ soit bien intégré et vous apporte toute l’énergie nécessaire, il faudra le pratiquer trois fois dans la même position, ce pendant quelques secondes. Naturellement vous pourrez créer des associations de différents mudrâs selon les horaires, les organes intéressés et les bénéfices liés à ces mudrâs.
Les cours à l’origine de ce premier livre intègrent les mudrâs dans un mouvement de bras coordonné avec la respiration. Ici, cependant, pour les rendre plus facilement accessibles au lecteur, je les présente sans mouvement avec simplement le bon positionnement des mains et les consignes liées à la respiration. Ceci, bien entendu, ne diminue en rien le bénéfice du mudrâ.
Les trois positions sont bénéfiques : la position debout est la plus indiquée pour les personnes actives. La position allongée convient très bien aux personnes malades, âgées, fragilisées. On pratiquera la position « assis en tailleur » lorsque l’on voudra par exemple combiner le mudrâ à la méditation. Selon la position que vous adoptez, vous obtiendrez l’effet maximum en retenant ce bref schéma (qui associe posture et respiration) :
• position debout :
inspiration longue, expiration brève.
• position allongée :
inspiration brève, expiration longue.
• position « assis en tailleur » :
inspiration longue, expiration longue.

POSITION
« Assis en tailleur », les mains placées au niveau du cœur, à un ou deux centimètres du corps.
RESPIRATION
Vos mains étant dans la position choisie, vous inspirez profondément, puis vous retenez votre souffle 10 secondes, et enfin vous expirez profondément en relâchant vos mains.
Les mains
Comme chaque note d’un clavier a une identité précise dans la gamme, chaque doigt de nos mains a une relation particulière avec notre être.
Faites le test suivant :
Le poing fermé, vous levez successivement chacun des doigts en tenant repliés tous les autres ; vous remarquerez que tel ou tel doigt se tient bien vertical alors que d’autres restent obliques voire horizontaux.
Lorsque la verticalité n’est pas atteinte cela signifie que nous ne sommes plus reliés à l’univers. La main humaine, à la différence de celle des primates, a la possibilité de détendre tous les doigts. Pour l’instant, les seuls doigts ayant complètement développé leur fonction sont le pouce et l’index, grâce à l’écriture. Le médium les coordonne dans cette même activité qu’est l’écriture. Pour retrouver l’harmonie, nous devrons exprimer et décharger les problèmes en relation avec le doigt qui n’est pas vertical.
La verticalité est le propre de l’homme. La recherche de cette verticalité engendre une élévation de l’âme, la maîtrise du physique par l’esprit.
Tendre vers l’union du corps et de l’esprit, c’est tendre vers l’harmonie.
Vous découvrirez dans les pages suivantes que chaque main a un rôle spécifique. Elles expriment dans la tradition chinoise les polarités féminines et masculines : le yin et le yang.
Lorsque l’on n’est pas en harmonie, c’est qu’il subsi

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