LA Lumiere entre nous
190 pages
Français

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Description

Découvrez l’histoire étonnante d’une femme dotée d’un don parapsychique extraordinaire et un message important de l’au-delà pour nous aider à embellir notre vie ici et maintenant.
Laura Lynne Jackson est épouse et mère, professeure d’anglais au secondaire et… médium. Là où, entre les vivants et les morts, certains voient un mur impénétrable, cette auteure perçoit de brillants cordons de lumière. Tout entière dévouée à l’exploration des liens qui nous relient à l’au-delà, elle converse avec les défunts et aide ceux qui restent à faire leur deuil. La Lumière entre nous répond dans un style clair et élégant aux éternelles questions qui nous assaillent toutes et tous un jour ou l’autre : pourquoi sommes-nous ici ? Que se passe-t-il quand nous mourons ? Que pouvons-nous faire pour trouver la voie à suivre dans cette vie ? L’histoire de Laura Lynne Jackson nous offre une interprétation inédite des espaces infinis de la conscience et amplifie le regard que nous posons sur l’expérience humaine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2021
Nombre de lectures 3
EAN13 9782896265909
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Laura Lynne Jackson

LA LUMIÈRE ENTRE NOUS
Récits célestes et leçons de vie

Traduit de l’anglais (US) par Marie-José Thériault
La lumière entre nous Titre original anglais : The Light Between us © 2015 par Laura Lynne Jackson Publié par Published Spiegel & Grau, an imprint of Random House, a division of Penguin Random House LLC, New York.

© 2021 Ariane Éditions inc. pour l'édition française C.P. 183, Saint-Sauveur, Qc, Canada J0R 1R0 Téléphone : 514-276-2949 Courrier électronique : info@editions-ariane.com
Site Internet : www.editions-ariane.com
Facebook : www.facebook.com/EditionsAriane

Tous droits réservés.
Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ni reproduite d’aucune manière sans la permission écrite préalable de la maison d’édition, sauf de courtes citations dans des magazines ou des recensions

Traduction : Marie-José Thériault
Révision linguistique : Monique Riendeau
Graphisme et mise en page : Carl Lemyre
Illustration de la page couverture : Carl Lemyre
Conversion au format ePub : Carl Lemyre

Première impression : juilet 2021 ISBN papier : 978-2-89626-589-3 ISBN ePub : 978-2-89626-590-9

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2021 Bibliothèque nationale de Paris, 2021

Diffusion
Québec : Flammarion Québec – www.flammarion.qc.ca
France et Belgique : D.G. Diffusion – www.dgdiffusion.com
Suisse : Servidis/Transat – www.servidis.ch

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC



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Droits d'auteur et droits de reproduction
Toutes les demandes de reproduction doivent être acheminées à:
Copibec (reproduction papier) – (514) 288-1664 – (800) 717-2022
licences@copibec.qc.ca

Imprimé au Canada
À ma mère, Linda Osvald, qui m’a appris à croire en ma lumière intérieure et à respecter la lumière entre nous. Maman, les beautés du monde qui transparaissent en moi me viennent de toi ; tu en es la source.
À Garrett, Ashley, Hayden et Juliet, qui ont illuminé mon univers, l’ont rempli de joie et lui ont donné tout son sens ; vous êtes mon axe, ma raison de vivre.
À vous tous qui me lisez : puissions-nous, toujours, éclairer nos chemins réciproques.
Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle.
Introduction
J ’ai commencé à recevoir des messages alors que je roulais vers l’ouest sur le Jericho Turnpike.
J’ai serré le volant de ma Honda Pilot et dévié vers la droite pour entrer dans le parc de stationnement d’un magasin Staples. J’ai freiné et stoppé la voiture à mi-chemin de l’endroit.
Je n’étais pas prête. Un peu plus tôt, j’avais pris de grandes respirations en m’efforçant de me calmer, parce que j’étais très nerveuse. Terrorisée, serait plus juste. J’entrerais bientôt dans une salle remplie de personnes plongées dans une souffrance que je me proposais d’apaiser ce soir-là. Mais je craignais d’empirer la situation.
Je portais un chemisier et un pantalon noirs, ne souhaitant pas qu’un chemisier ou une robe à motifs floraux distraient les personnes présentes. J’avais été trop anxieuse pour dîner. Puisque Garrett n’était pas encore rentré du travail, j’avais demandé à ma mère de garder nos deux enfants jusqu’à son retour. J’étais en retard, j’espérais rattraper le temps perdu en route, mais la circulation était au ralenti.
Puis, ils sont arrivés.
Les enfants sont arrivés.
Tous ensemble, en un groupe compact, ils étaient là. C’était stupéfiant. Imaginez que vous êtes seul dans une pièce quand, soudain, la porte s’ouvre et dix, quinze personnes se précipitent à l’intérieur. Vous ne les voyez ou ne les entendez pas forcément, mais vous savez qu’elles sont là, parce que vous ressentez leur présence. Vous savez que vous n’êtes plus seul. C’est ce qui m’est arrivé dans ma Honda Pilot – j’ai su que je n’étais plus seule.
Ensuite, ils ont déversé un flot de mots, de noms, de récits, de suppliques, de descriptions, d’images, bref, tout ce que ces enfants désiraient partager. Ils étaient si volubiles que j’ai dû leur demander de se contenir.
– Attendez, attendez, ai-je dit tout haut en cherchant dans mon sac mon petit carnet de notes rouge et un stylo. J’écrivais aussi vite que possible, mais sans parvenir à soutenir le rythme des messages que je recevais. C’était un véritable déluge.
Dites-leur que je suis encore ici , disait l’un.
Dites-leur que je fais encore partie de leur vie , disait un autre.
Dites-leur : « Je vous aime et je vois tout ce qui se passe. »
Ne pleurez pas sur moi. Je vais bien.
Je ne suis pas mort. Je suis toujours votre enfant.
Ne pensez pas que je suis parti. Je ne suis pas parti.
S’il vous plaît, dites-leur que je ne suis pas parti !

Assise dans ma voiture mal garée devant un Staples, j’ai continué à prendre des notes. J’étais une femme entourée d’enfants que personne d’autre ne voyait.
Au bout de quelques minutes, j’ai rangé le carnet dans mon sac, repris la route et roulé aussi vite que possible jusqu’au Huntington Hilton, dans Broad Hollow Road. J’ai traversé le hall de l’hôtel au pas de course et trouvé la salle de conférence où se tenait l’événement. À l’entrée, l’affiche ne révélait pas vraiment ce qu’il se passerait. On y lisait : « Comment écouter quand vos enfants vous parlent. »
C’était une banale salle de conférence avec des rideaux bruns, un éclairage au plafond, une moquette épaisse, des fauteuils pivotants. Dix-neuf personnes tendues étaient assises à la grande table rectangulaire au milieu de la pièce. Quand je suis entrée, elles se sont tues et ont toutes tourné vers moi des visages tristes, hagards. Une minute entière a passé, on aurait dit, avant que l’une d’elles ne reprenne son souffle.
Les gens présents étaient les parents.
Les hôtes de la soirée, Phran et Bob Ginsberg, directeurs de la Forever Family Foundation, ont brisé la glace en venant m’accueillir. Ils m’ont donné l’accolade et offert un fauteuil – que j’ai refusé ; j’étais beaucoup trop nerveuse pour m’asseoir. Devant les personnes présentes, Bob s’est éclairci la voix avant de parler.
– Je vous présente Laura Lynne Jackson, a-t-il dit d’une voix douce. Elle est médium agréée auprès de la Forever Family Foundation. Elle est ici ce soir pour nous apprendre à parler à nos enfants.
Bob m’a cédé la place et la parole. J’ai inspiré profondément et jeté un coup d’œil à mes notes. Les parents attendaient, les yeux rivés sur moi. Je ne savais pas quoi leur dire, ni par quoi commencer. Un autre long et lourd silence s’est installé.
Personne ne savait ce qu’il adviendrait ensuite, et moi encore moins que les autres.
J’ai enfin levé les yeux et parlé.
– Vos enfants sont ici, ai-je laissé échapper. Et ils ont quelque chose à vous dire.

Je m’appelle Laura Lynne Jackson. Je suis épouse et mère, et professeur d’anglais au secondaire.
Je suis aussi médium.
Je ne ressemble sans doute pas à l’image du médium que se font la plupart des gens. Je ne lis ni les tarots ni les feuilles de thé et je n’ai pas de cabinet de consultation. Je ne dis pas la bonne aventure et je n’ai pas de boule de cristal (bon, d’accord… j’en ai une, mais elle est toute petite et strictement décorative, parce que je n’ai pas pu lui résister quand je l’ai vue dans une boutique). Je suis seulement une femme qui possède un don, un don plus développé chez moi que chez d’autres.
Je suis clairvoyante, c’est-à-dire que je peux recueillir de l’information sur des individus et des événements autrement qu’avec mes cinq sens. Je possède aussi le don de clairaudience, ce qui signifie que je perçois les sons autrement que par l’ouïe, et celui de clairsentience, soit la faculté de ressentir par des moyens non humains.
Par exemple, en m’asseyant à une table dans un restaurant, je peux percevoir l’énergie propre aux personnes qui m’y ont précédée, comme si elles y avaient laissé des douzaines d’empreintes énergétiques. Si cette énergie a sur moi une portée négative, je dis poliment à l’hôtesse que je préférerais m’asseoir ailleurs et, si aucune autre table n’est libre, je lui dis que je dois partir. Mon mari et mes enfants n’en sont pas toujours ravis. Ni l’hôtesse, à vrai dire.
Outre ces facultés parapsychiques, je suis médium. Autrement dit, je peux communiquer avec des personnes décédées.
Si votre première question consiste à me demander comment je suis devenue ce que je suis, ma réponse est que je l’ignore. J’ai passé toute ma vie à tenter de le comprendre.
Pour trouver des réponses, j’ai subi des tests très rigoureux, tout d’abord auprès de la Forever Family Foundation, une organisation caritative ayant pour mission d’aider les personnes en deuil, puis auprès du Windbridge Institute for Applied Research in Human Potential (Institut Windbridge pour la recherche appliquée sur le potentiel humain) en Arizona. À l’institut Windbridge, j’ai subi une évaluation en huit étapes et en quintuple aveugle administrée par des scientifiques, grâce à laquelle j’ai pu faire partie d’un petit groupe de médiums de recherche agréés.
Pourtant, tout en m’efforçant de trouver des réponses – et ma mission de vie –, je cachais soigneusement mes aptitudes aux autres. J’ignorais où et comment mes dons pourraient s’intégrer dans mon quotidien. J’ignorais ce que j’étais censée en faire. Pendant une bonne partie de ma vie, j’ai tout fait pour suivre une voie qui ne tenait pas compte de ma médiumnité.
J’ai terminé mes études universitaires à Oxford, où j’ai étudié Shakespeare, bien déterminée à me plonger dans une vie d’érudition. Une fois diplômée, j’ai envisagé la profession d’avocate. Deux des meilleures facultés de droit m’ont ouvert leurs portes, mais j’ai finalement opté pour ma passion : l’enseignement. Je me suis très longtemps vue d’abord et avant tout comme une enseignante. La lecture des auras et la communication avec les esprits n’avaient aucune place dan

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