Aménagement du territoire et intégration sous-régionale ouest-africaine
169 pages
Français

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Aménagement du territoire et intégration sous-régionale ouest-africaine , livre ebook

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Description

L'auteur dresse un état des lieux de la décentralisation et de l'aménagement du territoire au Sénégal. Il reconnaît l'inefficience de la centralisation initiée depuis le milieu des années 80, mais ne partage pas la proposition de reforme du président Wade. Il aborde aussi la problématique de l'intégration africaine dont la réussite dépend, selon lui, du succès des intégrations sectorielles sous-régionales. L'aménagement du territoire, au-delà de ses aspects économiques, se présente comme un des principaux vecteurs du rapprochement des peuples africains qui conditionne l'avenir de l'Union africaine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2010
Nombre de lectures 146
EAN13 9782296930605
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Aménagement du territoire et
intégration sous-régionale ouest-africaine
Etudes Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa


Dernières parutions

Fweley DIANGITUKWA, La Thèse du complot contre l’Afrique. Pourquoi l’Afrique ne se développe pas , 2010.
Essè AMOUZOU, Le mythe du développement durable en Afrique noire , 2010.
Berthe Florence YMELE NOUAZI, Travail social et Sida en Afrique. Au cœur des souffrances , 2010.
Cyriaque Geoffroy EBISSIENINE, La problématique de la santé et de la maladie dans la pensée biomédicale. Essai sur la normalité chez Georges Canguilhem , 2010.
Toumany MENDY (avec la contribution de Mamadou Alassane Ndiaye), L’illusion démocratique en Afrique , 2010.
Joachim de DREUX-BRÉZÉ, L’accession à l’indépendance de l’Afrique équatoriale française, 2010.
Yao-Edmond KOUASSI, Habermas et la solidarité en Afrique , 2010.
Abdoulaye KANE, Tontines, caisses de solidarité et banquiers ambulants , 2010.
Essè AMOUZOU, Le développement de l’Afrique à l’épreuve des réalités mystiques et de la sorcellerie , 2010.
Régine LEVRAT, Culture commerciale et développement rural. L’exemple du coton au Nord-Cameroun depuis 1950 , 2010.
E. NGUEMA MINKO, Gabon : l’unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance , 2010.
Sébastien Dossa SOTINDJO, Cotonou, l’explosion d’une capitale économique (1945-1985) , 2009.
Divine E. K. AMENUMEY, Le mouvement de la réunification des Éwé , 2009.
Gaston-Jonas KOUVIBIDILA, La fuite des cerveaux africains , 2009.
Essé AMOUZOU, L’Afrique 50 ans après les indépendances , 2009.
Solène LARDOUX, Le mariage au Mali. Témoignages , 2009.
Gisèle FOTSO, L’enseignement de l’arabe au Cameroun , 2009.
Jean-Emet NODEM, Vente de médicaments à la sauvette à l’Ouest-Cameroun , 2009.
Toumany Mendy


Aménagement du territoire et
intégration sous-régionale
ouest-africaine


Préface de Souleymane Atta Diouf


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-10419-8
EAN : 9782296104198

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Du même auteur


▪ Politique et Puissance de l’argent au Sénégal. Les désarrois d’un peuple innocent , L’Harmattan, 257 pages, Paris, décembre 2006

▪ SENEGAL, politiques publiques et engagement politique , L’Harmattan, 232 pages, Paris, avril 2008.

▪ L’immigration clandestine. Mythes, mystères et réalités , L’Harmattan, 260 pages, Paris, Février 2009.

▪ L’illusion démocratique , L’Harmattan, 244 pages, 2010

▪ Nombreux articles de contribution sur la situation économique, politique et sociale du Sénégal, publiés dans la presse sénégalaise et panafricaine.
A Christine,
A Vieux NDIAYE et son épouse Sounkar
A Moussa, Dialil et Aramata.
A Abdou Walou pour son aide à la relecture et correction du manuscrit,

A mes défunts parents à qui je dois tout. Que ma reconnaissance et mes prières vous parviennent au Centuple,

A tous ceux et à toutes celles qui me manifestent leur affection et m’encouragent dans ce que je fais, je vous dis merci de tout mon cœur,

Aux braves paysans qui n’ont pourtant besoin que d’un soutien technique de la part de l’Etat et d’une cohérente et ambitieuse politique agricole pour qu’ils arrivent à maîtriser leur destin et à être d’heureux acteurs du développement du pays,

Merci à Pascal INGO et David FABRE, cogérants de la société DOMODECLIC pour leur aide informatique pour la réalisation des croquis sur les infrastructures routières,

Merci à El Hadj DRAME pour son apport à la cartographie,

Merci à Blaise MARENA pour les photos illustrant l’état de la ville de Dakar.
Liste des sigles et abréviations

AEF : Afrique Equatoriale Française

ANOCI : Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique

AOF : Afrique Occidentale Française

APER : Accord de partenariats économiques régionaux

APIX : Agence nationale pour les grands travaux du chef de l’Etat

ARD : Agence régionale de développement

CEDEAO : Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest

CRDI : Centre de recherche pour le développement industriel

CR : Communauté rurale

FED : Fonds européen de développement

MFDC : Mouvement des forces démocratiques de Casamance

NEPAD : New partnership for Africa’s development (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique)

OMC : Organisation mondiale du commerce

OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

ONG : Organisation non gouvernementale

PNAT : Plan national d’aménagement du territoire

PNUD : Programme des nations unies pour le développement

UEMOA : Union économique et monétaire ouest africain

SENIRAN : Sénégal-Iran (usine sénégalo-iranienne de montage de véhicules utilitaires)

SODIDA : Société de gestion du domaine industrielle de Dakar

TVA : Taxe de valeur ajoutée
« L’aménagement du territoire est l’instrument d’une démocratie moderne (…). Une démocratie moderne doit être une démocratie virile. L’aménagement du territoire lui offre le champ d’action et la possibilité de son épanouissement. Ce n’est pas la politique d’un groupe, d’un gouvernement ou d’un régime. C’est l’œuvre de la nation, une œuvre permanente qui déborde les soucis immédiats (…). C’est l’expression nouvelle de l’esprit civique ».

Philippe Lamour {1}


« Par définition, le point de vue de la médisance réprouve tout aménagement allant à contre-sens du milieu où il s’effectue. C’est-à-dire tout aménagement qui négligerait :
a) la tendance historico-écologique de ce milieu;
b) les sentiments éprouvés à l’égard de ce milieu par la société qui l’habite ;
c) les significations attachées à ce milieu par cette même société.
La bête noire du point de vue de la médisance, c’est donc, évidemment, l’expert plus ou moins international aux convictions blindées, avec son harnachement de recettes passe-partout donc déplacées où qu’il les applique […]. Cela n’est pas de l’aménagement du territoire, c’est du déménagement du territoire. Ces déménageurs ne sont pas seulement sourds et aveugles, irresponsables au sens où ils jouent, naïvement ou cyniquement, les apprentis sorciers sur le dos des populations et des écosystèmes ; ils déménagent au sens où ils déraisonnent ».

A Berque {2}
Présentation du livre
La volonté d’écrire ce livre est née d’un constat sur plusieurs facteurs qui influent sur le développement économique tant bien local, national que supranational dans l’espace sous-régional ouest-africain en particulier. Primo, il se pose dans la plupart des pays africains et en particulier de la sous-région ouest-africaine, des problèmes liés à l’intégrité des territoires et ce, à cause de la manière hasardeuse à laquelle avaient procédé les puissances coloniales occidentales dans le tracé des frontières. Non seulement, ce découpage de l’Afrique ne s’est pas faite en considération des réalités culturelles et ethnolinguistiques des peuples africains mais aussi, il subsiste de réelles confusions entre certains pays dont on a du mal à distinguer les frontières. Depuis des décennies, la Guinée-Bissau et le Sénégal connaissent de temps en temps des incidents au niveau de la frontière sud du littoral qui va de la Basse Casamance à Kolda et ce, pour des questions de lopins de terre. En août et septembre 2009 par exemple, la Guinée a dû cantonner tout un bataillon de son armée le long de la frontière en Basse Casamance, prête à découdre par les armes avec le Sénégal qu’elle accuse d

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