Dis-moi qui sont tes ancètres, je te dirai qui tu es
34 pages
Français

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Description

Les liens qui unissent les êtres entre eux se font et se défont au gré des circonstances et des évènements que chacun affronte au cours de son existence. Nous savons ce qui nous relie à nos parents, à nos enfants, quelquefois à nos grands-parents, à nos oncles et tantes, à nos cousins germains. Mais très vite, nous nous trouvons confrontés à des zones d’ombre (un tel est fâché, une telle a disparu…etc.).L’analyse transgénérationnelle permet d’approfondir les aspects de l’histoire familiale. Mais, pour bien entreprendre la démarche, il est judicieux de commencer à réaliser ce que l’on appelle le génosociogramme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2020
Nombre de lectures 12
EAN13 9782492126178
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0174€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dis-moi qui sont tes ancêtres,
je te dirai qui tu es ! 
 
 
 
 
 
Dis-moi qui sont tes ancêtres,
je te dirai qui tu es ! 
 
Le génosociogramme
 
 
 
Ancestra
 
 
 
 
Éditions Plume Libre
Titre : Dis-moi qui sont tes ancêtres,
je te dirai qui tu es !
Sous-titre : Le génosociogramme
Auteure : Ancestra
Éditeur : Éditions Plume Libre
 
 
Préambule
 
« Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une famille pareille ? »
Qui parmi nous ne s’est jamais posé cette question ?
C’est vrai que la grand-mère n’est pas très amusante , mais est-ce bien suffisant pour casser tout lien affectif avec elle ? Et surtout, ne peut-on pas raisonnablement trouver une solution pour renouer contact ? Et puis il y a Alphonse, son frère, qui fait peur à toute la famille. Notez bien que personne ne le connaît vraiment ! D’ailleurs, il est peut-être déjà mort, sans que personne n’en sache rien !
Même de façon très lointaine, nous entendons parler de personnes qui appartiennent à notre lignée familiale. Mais quel lien de parenté avons-nous exactement et, le cas échéant, que partageons-nous avec elles ? Que codent réellement les gènes que nous pouvons avoir en commun ? D’ailleurs, qu’est-ce-que cela pourrait bien nous apporter de mieux les connaître ? Faisons-nous partie, vraiment, de la même famille ? Et quand bien même, ils ont vécu dans un autre temps, dans un autre contexte, tout cela est si loin aujourd’hui !
Pourtant, un jour ou l’autre, nous sommes tous amenés à nous interroger sur ce qui dysfonctionne dans notre vie, dans notre maison, et à en rechercher la véritable raison. Peut-être celle-ci réside-t-elle dans un domaine que nous n’avons pas encore exploré, celui du passé ?
Nous recourons alors à la mémoire des plus anciens de notre famille, quand cela est possible, mais nous n’obtenons pas vraiment les réponses espérées, en tout cas pas toutes. Notre curiosité reste en partie inassouvie
Les liens qui unissent les êtres entre eux se font et se défont au gré des circonstances et des évènements que chacun affronte au cours de son existence. Nous savons ce qui nous relie à nos parents, à nos enfants, quelquefois à nos grands-parents, à nos oncles et tantes, à nos cousins germains. Mais très vite, nous nous trouvons confrontés à des zones d’ombre (un tel est fâché, une telle a disparu…etc.).
Alors il est nécessaire d’aller chercher un peu loin dans le temps, d’aller puiser dans d’autres sources. La généalogie s’offre à nous, le puzzle géant attend que nous nous attelions à le reconstruire. Nous pouvons choisir de le faire en solitaire, ou demander de l’aide quand la tâche paraît d’emblée trop difficile, ou que nous avons besoin de trouver un soulagement plus rapide. Il existe pour cela des professionnels compétents, notamment des généalogistes et des psychogénéalogistes.
La psychogénéalogie, en tant qu’approche thérapeutique, est une passerelle entre « hier » (arbre généalogique et histoire familiale), « aujourd’hui » (ce qui se passe dans notre vie, ce qui dysfonctionne dans notre être et dans les liens avec nos proches), et « demain » (héritage transgénérationnel que nous lèguerons à notre tour).
L’analyse transgénérationnelle permet d’approfondir les aspects de l’histoire familiale. Lorsque nous confrontons les données généalogiques récoltées aux diverses histoires dans lesquelles nous sommes bercés depuis notre tendre enfance, nous réalisons que la connaissance que nous avons de notre propre famille est bien différente de celle qui est écrite dans les registres. L’objectif de cette comparaison est bien de « remettre les pendules à l’heure », non pas de porter un jugement sur nos ancêtres, même si la crédibilité que nous portons désormais aux récits familiaux s’en trouve affectée.
Mais nous devons comprendre pourquoi certains de nos aïeux, ou certains des évènements qu’ils ont vécus, ont été archivés dans les registres des non-dits, des tabous. Et nous pouvons chercher si, dans ces secrets, il n’existe pas une clé pour défaire les nœuds douloureux d’aujourd’hui.
Lorsque nous venons au monde, nous nous inscrivons tel un maillon supplémentaire d’une chaine familiale. Et de ce fait, nous endossons la mémoire de celle-ci. Tout relève du domaine de l’inconscient, pour sa plus grande part. Néanmoins, notre devoir de « loyauté familiale invisible » ne nous laisse d’autres choix que celui d’hériter d’un fardeau d’histoire quelquefois très lourd à porter.
Nous retrouvons dans la psychogénéalogie les différents concepts fondamentaux de la psychanalyse, mais pas seulement. Le travail implique aussi d’intégrer le contexte familial dans sa réalité historique, géographique, sociétale. Un événement sera analysé dans son contexte réel. Mais il sera aussi, et avant tout, étudié dans une dimension très subjective, celle de notre ressenti. La grande histoire impacte souvent la petite histoire, celle que nous partageons avec notre entourage, et ce, bien plus qu’on ne le croit.  
Ainsi, de nombreuses raisons peuvent nous motiver à entamer des recherches généalogiques. Elles peuvent être d’ordre personnel, familial, professionnel même, et thérapeutique quelquefois. Il n’en reste pas moins que la première étape de la démarche consiste en la réalisation de ce que l’on appelle le génosociogramme .
Vous allez voir, ce n’est pas si compliqué !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1
 
Qu’est-ce que c’est ?
 
 
 
Le symbole de l’arbre
 

Un arbre généalogique
 
De l’arbre généalogique au génosociogramme
La curiosité générale pour l’histoire familiale et pour la généalogie va croissante. Elle répond certainement au souhait de chacun de (ré)orienter sa vie de façon plus claire, donc plus sécurisante.
Nous connaissons tous la plus courante et sans doute la plus belle représentation graphique de la généalogie : L’arbre.
L’arbre est l’image qui semble la plus « naturelle, la plus « logique », la plus « spontanée ». Mais l’analogie ne s’arrête pas là. Comme tous les éléments façonnant notre vie, l’arbre n’a d’apparent que son tronc et ses branches. Ses racines elles, ne sont pas visibles.
Au fil des saisons, les branches se multiplient, certaines cassent, meurent. Et puis elles se parent et se séparent de leurs feuilles. Il en va ainsi de l’évolution de notre famille. Chaque membre suit son propre parcours, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. Sur sa route, il doit grandir suffisamment pour s’adapter au milieu environnant et comprendre que sa croissance est interdépendante de celle des autres membres de sa famille. Seul ou avec eux, il peut s’arrêter quelquefois, savourer un temps de repos, de joie partagée. Mais il doit aussi affronter les obstacles, qui prennent maintes formes, depuis la simple chamaillerie ou contrariété jusqu’aux épreuves les plus pénibles de la vie. Ainsi l’été suit le printemps, mais l’automne incontournable annonce toujours l’hiver.
Le tronc de l’arbre a la taille et la circonférence que lui confèrent son essence et son âge. C’est lui que l’on interroge pour jauger la sagesse et la plénitude de la famille. Il peut donc être très rassurant, ou au contraire nous laisser dubitatifs et inquiets, par son apparente jeunesse ou fragilité. Car au décours de chaque tempête, il prend le risque de plier, ou de rompre. Le tronc brisé laisse alors choir toutes ses branches, parées ou non de leurs plus beaux atouts. Néanmoins, la plupart du temps, il renaîtra de lui-même, on peut lui faire confiance !
Et quelquefois, il reprendra toute sa vitalité à partir de ses racines. La sève qui a cessé de circuler au grand jour, n’est pas pour autant tarie à jamais. Elle peut resurgir de la base, des profondeurs du passé et de l’histoire familiale.
Le génosociogramme est un arbre généalogique qui vit.
Étymologiquement, on peut décomposer le terme en trois parties :

-  Genos, qui en grec signifie « naissance, origine »,
-  Socius, qui désigne en latin « uni, partagé, mis en commun »
-  Gramma, qui est issu du grec, « signe, écrit ».
 
Le génosociogramme serait donc une représentation graphique de l’arbre généalogique…mais pas seulement !
 
Un arbre qui vit
L’arbre est la représentation la plus utilisée lorsque l’on cherche à écrire son histoire familiale. Il est une représentation idéale en généalogie avec des racines plus ou moins profondes ancrées dans la terre, un tronc dont la circonférence et la hauteur s’ajustent en fonction de son âge et de sa robustesse, des branches dont on fait varier à l’infini le nombre et les ramifications.
Cet arbre peut être schématisé, dessiné, peint, sculpté. On peut le compléter, l’agrémenter de signes et de couleurs diverses pour symboliser les connections entre les différentes unités de sa structure. L’arbre généalogique devient alors génogramme, personnalisé qu’il est par toutes les émotions et pensées de son auteur.
Lorsqu’il s’allonge encore de quelques générations supplémentaires et qu’il s’apprête, en plus, d’un manteau sociologique, historique, géographique, le génogramme devient génosociogramme.
 
Un arbre qui parle
L’arbre généalogique se construit sur des données avérées, enregistrées sur des documents officiels et consultables par le public. Le génosociogramme lui, revêt une dimension plus personnelle, plus subjective.
La personne qui s’interroge pour réaliser son génosociogramme est mue par des motivations particulières. L’héritage mémoriel dont elle est porteuse, et qu’elle va transmettre à ses descendants, donne à l’arbre qu’elle dessine un profil et des couleurs spécifiques.
L’objectif n’est pas seulement de réaliser une généalogie. Il inclut toutes les dimensions historiques, fonctionnelles, relationnelles, transgénérationnelles, qui donnent à l’arbre une certaine dynamique et dessinent un profil familial spécifique.
Un arbre généré et générateur de fantasmes
Au fur et à mesure que les recherches avancent, que l’arbre se dessine et se déploie, une meil

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