L 'Idée moderne agonisante , livre ebook

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LE MOUVEMENT DE 1789 PRÉPARÉ PAR LES LOGES MAÇONNIQUES. — LE ROLE DES JUIFS. — LES PRÉTENTIONS DE LA PETITE BOURGEOISIE. — LA RÉVOLUTION. — LA CONVENTION NATIONALE. — LA CUPIDITÉ DE SES MEMBRES. — CE QUE FUT LE GRAND CARNOT. — LES FAMILLES QUI PRENNENT DE L’IMPORTANCE DANS LA RÉVOLUTION. — LE PREMIER EMPIRE. — LES FORMATIONS DE CE QU’ON APPELLE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE JUSQU’EN 1870. — LA NOBLESSE ACHETÉE. — L’USURPATION NOBILIAIRE SOUS LE PREMIER EMPIRE.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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EAN13

9782346089000

Langue

Français

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
André Du Magué
L 'Idée moderne agonisante
DÉDICACE
 
A son Altesse Royale, le Duc d’Orléans de Bourbon, Dauphin de France.
 
MONSEIGNEUR,
 
Je sollicite respectueusement l’honneur de voir votre Altesse Royale parcourir mon nouveau livre, L’Idée Moderne Agonisante.
En le lisant, votre Altesse Royale y remarquera la situation actuelle de la grande nation que la Providence Lui réserve de sauver.
La France, Monseigneur, traverse en effet, l’epoque la plus critique de son histoire après l’epoque de la Révolution française. Lasse des institutions modernes dont elle a fait la triste expérience d’un siècle, elle les condamne et n’attend qu’une occasion solennelle pour les exécuter.
Les différentes fractions du parti républicain après avoir désorganise les forces de gouvernement, se ruent à l’assaut les unes des autres, et nous assisterons bientôt aux batailles sanglantes des bourgeois de la veille, les opportunistes et les radicaux, avec les aspirants bourgeois de demain, les socialistes.
Or, le peuple honnête qui reste dans sa sphère, ne veut ni de l’une ni de l’autre bourgeoisie et ne reconnaît, par dignité, que la noblesse de votre Altesse Royale, celle dont les ancêtres sont les gloires de notre histoire.
Dès lors, Monseigneur, il vous faut intervenir et conquérir à votre Auguste Père le trône dont Dieu vous a fait le jeune et gracieux héritier. Je me suis efforcé, au cours de ce volume, de fournir à votre Altesse Royale quelques indications sur notre plaie sociale et politique, qui pourront peut-être servir au jour prochain du Grand combat, quand la Monarchie sera appelée à jouer le rôle bienfaisant de beaume réparateur que votre main princière étendra sur les blessures du peuple, faites par la République.
Je suis parfois franc, mais comme tout écrivain de race française, je ne saurais prendre les circonlocutions juives des écrivains de mon temps, et je dis les choses comme votre ancetre, le bon Henri aimait qu’on les dise.
Vous êtes demain, Monseigneur, et je vois l’avenir comme il plait à un jeune sujet de votre Altesse Royale de le voir.
Déjà, à cause de l’attachement que je voue à la vérité, bien des royalistes qui ont encore la naiveté de croire aux bienfaits de la Révolution française m’ont empêché de parvenir jusqu’à votre Auguste Père.
Ils ne pourront rien contre votre Altesse Royale et l’attention, j’en suis persuadé, qu’Elle témoignera à mes efforts.
Entourée de membres de la noblesse royaliste non enjuivee, c’est-à-dire de ceux que j’aime et qui me comprennent, votre Altesse Royale saura se joindre à eux pour me défendre contre les intrigues étroites et la médisance d’une bourgeoisie conservatrice, qui compromet aux yeux du peuple les intérêts de la eouronne de France.
Or, le roy est le roi du peuple et non de la caste bourgeoise.
Car la fleur de lys dont la blancheur est si pure et le parfum si penétrant, s’épanouira dans une belle aurore de mai sur la terre de France dont vous êtes proscrit.
Ce beau jour, Monseigneur, sera le triomhpe de votre Altesse Royale et tous les français viendront admirer la fleur qui est votre emblème et qu’aucun aquilon ne pourra plus emporter.
Les mères la respireront, les petits enfants poseront leur doigt d’ange sur sa rosée, et votre Altesse Royale jouira du bonheur que procure à l’âme sensible d’un jeune Prince la joie de son peuple.
Je suis, Monseigneur, de votre Altesse Royale, le très dévoué soldat.
 
Le Chevalier ANDRÉ DU MAGUÉ,
Issu germain du dernier Marquis d’ESQUILLE.
PRÉFACE
La FRANCE BOURGEOISE ACTUELLE, publiée en juillet 1891, analyse la société sortie de la Révolution française. L’IDÉE MODERNE AGONISANTE, donne ses origines, met au point tous ceux qui, dans les rangs de la République comme dans les rangs de la monarchie, doivent une importance au mouvement révolutionnaire de 1789. Dans ce second volume, j’attaque en outre, la vie moderne en toutes ses manifestations.
Je nie les supériorités de la science, je proclame son impuissance comme celle de toutes les découvertes du dix-neuvième siècle. Et pour parler ainsi je m’appuie sur des résultats.
La science n’a pénétré aucun des grands mystères qui entourent la vie humaine, elle n’est qu’une prétention, une aberration de l’esprit de l’homme. Elle a attaqué la religion et elle n’a pu en remplacer les merveilleux effets ; donc la foi est la vérité puisqu’elle console, attendrit et rend meilleur l’être humain.
Dix siècles de croyances religieuses et de traditions firent la France heureuse malgre ses épreuves. Un siècle d’incrédulité et d’orgueil scientifique ont fait une France pervertie, méchante et sans force morale et physique. Cette France est celle de 1893, sera celle de 1894 et sera celle du mal jusqu’à ce que Dieu y mette un terme.
Nous allons nous efforcer de la bien photographier dans ce volume.
ANDRÉ DU MAGUÉ.
CHAPITRE PREMIER
LE MOUVEMENT DE 1789 PRÉPARÉ PAR LES LOGES MAÇONNIQUES. — LE ROLE DES JUIFS. — LES PRÉTENTIONS DE LA PETITE BOURGEOISIE. — LA RÉVOLUTION. — LA CONVENTION NATIONALE. — LA CUPIDITÉ DE SES MEMBRES. — CE QUE FUT LE GRAND CARNOT. — LES FAMILLES QUI PRENNENT DE L’IMPORTANCE DANS LA RÉVOLUTION. — LE PREMIER EMPIRE. — LES FORMATIONS DE CE QU’ON APPELLE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE JUSQU’EN 1870. — LA NOBLESSE ACHETÉE. — L’USURPATION NOBILIAIRE SOUS LE PREMIER EMPIRE. — LA RESTAURATION, LOUIS -PHILIPPE ET LE SECOND EMPIRE. — LA NOBLESSE DIX-NEUVIÈME SIÈCLE PAR LE MÉRITE. — SON PORTRAIT.
 
Il ne peut pins être contesté, par toute personne qui étudie l’histoire et la réfléchit, que la Révolution française ne soit l’œuvre des Loges maçonniques.
C’est sous l’infernal génie de Cagliostro que se neutralisa, à la fin du dix-huitième siècle, ce mouvement politique souterrain remontant aux Croisades et qui fut la Maçonnerie.
Afin d’arriver au triomphe, il fallait le désordre. Cagliostro comprit admirablement cette idée, et il la mit en pratique.
La franc-maçonnerie étant l’incrédulité dans son principe, dans son essence, pour arriver à établir cette incrédulité, il fallait renverser le trône, qui fut durant dix siècles en France le plus solide appui de l’Eglise catholique, c’est-à-dire de la croyance au dogme révélé par le Dieu fait homme.
Mais on ne pouvait déterminer, même à la fin du dix-huitième siècle, un mouvement révolutionnaire chez la partie turbulente du peuple français qu’en la séduisant.
Les Loges se chargèrent de créer cette séduction et elles créèrent la fameuse formule de Liberté, Egalité, Fraternité.
La partie turbulente du peuple français crut à la réalisation de ces mots perfides, et voilà pourquoi elle se mit au service de ceux qui les préconisaient et qu’elle assassina son Roy.
Voilà pourquoi aussi, depuis un siècle, les républicains et les francs-maçons, successeurs de ceux de 1789, dirigent la France en promettant toujours l’avènement de l’égalité, de la fraternité et de la liberté.
En espérant là jouissance de ces trois principes irréalisables, une foule de braves gens, plus aveugles que pervers, se firent tuer de 1789 à 1871 et établirent en France la société actuelle qui commet dans trois années seulement plus de monstruosités que l’ancienne pendant dix siècles.
La Royauté renversée, l’Eglise catholique vaincue, la religion remplacée dans les esprits et les cœurs par la convoitise et la lubricité, la franc-maçonnerie devint toute-puissante, éleva ses créatures aux premières dignités sociales. C’est la société de notre époque. Les Juifs qui prévoyaient ce résultat parce qu’il devait être leur libérateur, favorisèrent de leurs vastes richesses mystérieusement cachées le mouvement maçonnique à la fin du dix-huitième siècle.
Le Juif, haineux de toutes le

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