La Sainte Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
39 pages
Français

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La Sainte Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ. , livre ebook

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Description

J’aime le Sauveur Jésus de toute mon âme, de tout mon cœur, de tout mon esprit, de toutes les forces qui sont en moi. J’aime Marie comme lui. J’aime le Sauveur Jésus, parce qu'il est Fils de Dieu et mon Rédempteur. J’aime Marie, parce qu'elle est la Mère du Fils de Dieu, mon Rédempteur, et ma mère.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782357288201
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Sainte Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ.


Soeur Marie Lataste
Table des matières



Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16
Gloire et louange, amour et reconnaissance soient à jamais rendus à Jésus au saint sacrement de l’autel, au Père et au Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles, Amen.
Chapitre Un

J ’aime le Sauveur Jésus de toute mon âme, de tout mon cœur, de tout mon esprit, de toutes les forces qui sont en moi. J’aime Marie comme lui. J’aime le Sauveur Jésus, parce qu'il est Fils de Dieu et mon Rédempteur. J’aime Marie, parce qu'elle est la Mère du Fils de Dieu, mon Rédempteur, et ma mère. J’aime Jésus, parce qu'il s’est sacrifié pour moi par amour. J'aime Marie, parce qu'elle a sacrifié Jésus pour les hommes et par amour pour moi. Jésus est Dieu, et par cela seul, au-dessus de toutes choses; et je l’adore. Marie est mère de Jésus, et par cela seul, au-dessus de toutes les créatures. Je ne l’adore point parce qu’elle n'est point Dieu, mais je lui rends tous les honneurs, tous les devoirs que peut recevoir une créature et qui ne sont point dus à Dieu seul. Jésus, Fils de Dieu, Marie, mère de Dieu! Je distingue l’un de l’autre, et je ne les distingue pas. Je les vois séparés et unis. Je vois un Dieu éternel et une créature mère de ce Dieu éternel fait homme, et, dans cette maternité, j’unis le Fils à la Mère, la créature au Créateur. Je vois Dieu créant Marie, et je distingue l’œuvre de l’ouvrier. Cependant, les relations sont si grandes entre ce Dieu fait homme et cette Vierge, mère de Dieu; l’unité d’action dans le monde des âmes est si frappante et si visible entre Jésus et Marie, que je ne sais ce qu'il faut le plus admirer de Jésus opérant dans cet univers surnaturel et invisible placé dans l’univers naturel et visible, ou de Marie sans laquelle Jésus n’opère rien et ne veut rien opérer. Dieu fait homme! merveille admirable pour la terre et les cieux. Dieu fait homme, ou l’infini devenu fini, sans cesser d'être infini; devenu mortel, sans cesser d’être la justice par excellence et la sainteté sans tache. Marie, mère de Dieu! merveille aussi admirable pour la terre et les cieux. Marie, mère de Dieu, ou le fini engendrant l’infini et demeurant fini malgré cette génération; Marie, mère de Dieu, femme mortelle engendrant l’Éternel! O prodige au-dessus de tout! Je ne vous adore point, mais je vous donne ma vénération, et j’adore en vous Celui que vous avez conçu, engendré, mis au monde, et livré pour le salut du monde en union avec le Dieu, Père éternel du Verbe fait homme en vous.
Mon âme surabonde de joie quand Jésus me parle de lui ou qu'il se montre à moi; et ma joie n'est pas moindre quand il me parle de sa Mère, quand elle apparaît à mes yeux ou qu'elle vient me parler elle-même. Lorsque Jésus me parle de Marie, il me parle de lui-même; quand je vois Marie, je vois Jésus; quand Marie, je vois Jésus; quand Marie m’entretient et me fait entendre sa voix, il me semble que c'est Jésus qui parle. Je ne mets point de différence entre la voix de Jésus et celle de Marie. Si j’avais les yeux du corps ou de l’âme fermés, et que j’entendisse Jésus ou Marie, sans les voir, je ne saurais dire quelle est cette voix. J’ai remarqué pourtant que la voix de Marie est toujours pleine de douceur, de bonté, de tendresse, et que la voix de Jésus est quelquefois sévère et prend un accent de justice ou de menace que je n’ai jamais reconnu en Marie. La voix de Marie est toujours la même, d’une douceur inexprimable envers les justes comme envers les pécheurs. Pourquoi cela? Je ne sais; mais ce que je sais, c'est que Marie est mère du Fils de Dieu mort sur la croix, et qu'elle est notre mère. Marie, mère de Dieu et ma mère, c'est Marie et sa douceur, Marie et sa bonté, Marie et sa tendresse, Marie et sa commisération! O Marie! Mère de Jésus et ma mère, je vous aime, je vous bénis, je vous loue, je me donne à vous.
Chapitre Deux

L e Sauveur Jésus m’avait souvent parlé de lui, et jamais encore il ne m’avait parlé de Marie. « Ma fille, me dit-il un jour, désirez-vous voir ma mère? — Seigneur, lui répondis-je, je n’ai aucun désir, ma volonté sera la vôtre. Je ne veux avoir d’autre volonté que votre volonté. » Jésus leva les yeux au ciel et s’écria : « Ma Mère, apparaissez à ma fille; je le désire, et, pour conformer son désir au mien, elle le désire aussi. — Le désirez-vous, ma fille? — Oui, Seigneur. » Aussitôt j’aperçus des yeux de l’âme Marie devant l'autel. Je me trouvais dans l’église (c'était un dimanche matin avant la sainte messe). Je la considérai attentivement. Son visage était resplendissant comme le soleil; ses mains brillaient comme des rayons de soleil; sa robe était blanche et parsemée d’étoiles, un large manteau de couleur de feu enveloppait ses épaules, il était aussi parsemé d’étoiles; sa chevelure retombait en arrière, couverte d'un voile en dentelle magnifiquement travaillé; enfin une couronne de diamants, plus beaux et plus éclatants que tous les astres des cieux, ceignait son front. Cette lumière qui était en Marie n'est comparable à aucune autre lumière, celle du Sauveur Jésus exceptée. La lumière du soleil aurait pâli devant celle qui sortait de Marie; et cependant mes yeux ne peuvent regarder en face le soleil, et je regardais Marie dont l'éclat ne m’éblouissait pas à ce point de m’empêcher de la regarder. Je regardais Marie et je ne pouvais ne la point regarder. Sa vue donnait à mon âme la félicité. Lorsque j’eus longtemps considéré Marie, elle prix mes deux mains; je m’élevais sans savoir où j’allais; mais je ne craignais point, mes mains étaient dans les mains de Marie, mes yeux arrêtés sur ses yeux. Je me regardais comme un enfant entre les bras de sa mère, où nul danger ne peut l'atteindre. Nous arrivâmes dans un temple magnifique dont le pavé était en or, les colonnes extrêmement élevées, et l’intérieur éclairé par des milliers de lampes allumées en l’honneur de la sainte Vierge. Une multitude innombrable y chantait ses louanges. Elle me conduisit devant un trône d’or d'une grandeur immense, qui ressemblait à un autel. « C'est là, ma fille, me dit-elle, le trône de la divinité. C'est de là que partent tous...

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