Le livre des haltes - Tome 4, De 100 à 143
151 pages
Français

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Le livre des haltes - Tome 4, De 100 à 143 , livre ebook

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Description

Dans ce quatrième tome, le traducteur met à la disposition du lecteur francophone la matière des chapitres 100 à 143 du Livre des Haltes de l'Emîr ‘Abd al-Qâdir al-Jazâ'rî. Son travail est précédé d'une introduction où sont étudiés quelques aspects méconnus du Nom Allâh.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2016
Nombre de lectures 92
EAN13 9791022501590
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous les pays à l’Éditeur.
1437-2016
EAN 9791022501590
Émîr ‘Abd al-Qâdir al-Jazâ’irî
Le Livre des Haltes
Kitâb al-Mawâqif
Traduction, introduction et annotation de Max GIRAUD
Tome IV Haltes 100 à 143
Transcription des lettres arabes
Nous adoptons une transcription simplifiée.
Pour les citations nous respectons, dans la mesure du possible, celle des auteurs. Lettre arabe Transcription ء ’ ا a/â ب b ت t ج th ث j ح h خ kh د d ذ dh ر r ز z س s ش sh ص ç ض d ط t ظ z ع ‘ غ gh ف f ق q ك k م l ل m ن n ه h و w/û ي y/î
INTRODUCTION
Quelques remarques sur le Nom “Allâh”
Avant d’engager des développements qui pourront paraître inhabituels pour certains lecteurs, nous prendrons la précaution d’affirmer que la vérité fondamentale contenue dans la Parole coranique : « Nous n’avons omis, dans le Livre, aucune chose » (Cor. 6, 38), doit être prise dans son sens fort, à savoir que « le Livre », le Coran, révèle tous les mystères de la manifestation et débouche sur tous les mystères du Principe ; il contient ainsi toutes les vérités. Le Nom Allâh , expression de la Réalité totale, sous la variété de ses formes 1 , est l’un des éléments majeurs de ce Livre. Il cache et dévoile à la fois une multitude illimitée de significations correspondant à autant de doctrines. Il est donc normal de concevoir, vu son caractère de synthèse affirmé par tous les Maîtres, qu’il est le “lieu” où sont rassemblées toutes les réalités, et que sa dimension universelle lui permet d’intégrer des mystères qui, au premier abord, ne semblent pas relever directement de la forme islamique telle qu’elle est généralement appréhendée 2 . C’est pourquoi le lecteur ne devra pas s’étonner de nous voir utiliser des éléments de traditions étrangères à l’Islam historique, pour faire ressortir des sens inclus, de manière parfois évidente, dans les racines que nous allons étudier. Nous pouvons même ajouter, sans exagérer, que sans cette méthode, certaines significations cachées dans le Nom Allâh risquent fort de le demeurer, du moins sous la forme où nous les exposerons. Comme nous l’avons déjà dit, les résultats de ces examens ne sont pas “forcés”, car la réalité abordée est la même dans tous les cas 3 . Si des doctrines restent “discrètes”, ou à l’état latent, dans certaines traditions, par rapport à d’autres où elles sont mises en évidence, c’est souvent pour des raisons d’homogénéité providentielles : la Sagesse, qui ordonne et dispose toutes choses, a exclu en effet que toutes les vérités soient présentées sur un pied d’égalité à la plupart des hommes qui, ainsi, auraient perdu la possibilité de s’orienter spirituellement vers un but clairement défini 4 . La présentation simultanée de la Vérité sous de nombreuses formes apparemment équivalentes ou contradictoires n’aurait fait que neutraliser la vitalité de la foi et empêcher le développement des traditions particulières. La situation de fin de cycle, et l’intervention de l’œuvre de René Guénon nous placent dans une perspective différente, et certaines choses peuvent et doivent être énoncées.
Après ces précisions sur notre méthode de travail, revenons au thème principal de cette « Introduction ».
Dans plusieurs de ses Mawâqif, l’Émîr ‘Abd al-Qâdir pose la question suivante : le Nom Allâh est-il dérivé ou non 5 ? Selon que l’on donne une réponse positive ou négative à cette interrogation, le Nom Allâh désigne l’Essence ou la Fonction de Divinité. Cette distinction a des conséquences considérables, et l’ignorer est une source de confusions doctrinales sur lesquelles l’auteur revient à plusieurs reprises dans son œuvre 6 .
L’Émîr, lorsqu’il aborde cette question, ne fait qu’évoquer les problèmes d’étymologie posés par le Nom Allâh , qui sont connus de ses lecteurs arabophones. Pour celui qui n’entre pas dans cette catégorie, nous estimons qu’il peut y avoir un intérêt à prendre connaissance plus en détail des éléments transmis en la matière par les autorités traditionnelles 7 .
Le Nom Allâh a fait l’objet de nombreux écrits, dont deux ont été mis à la portée du lecteur de langue française : Le Livre du Nom de Majesté : “Allâh” , d’Ibn ‘Arabî, traduit et commenté par Michel Vâlsan 8 , et le Traité sur le Nom Allâh , d’Ibn ‘Atâ’ Allâh, présenté et traduit par Maurice Gloton 9 . Celui-ci a eu l’occasion de revenir sur cette question dans sa traduction du Traité sur les Noms Divins , de Fakhr ad-Dîn ar-Râzî 10 .
Ce sujet est régulièrement abordé par les commentateurs du Coran lorsqu’ils étudient la Basmalah 11 ; ils exposent alors de manière précise les propriétés graphiques, sonores et sémantiques du Nom dit “de Majesté”, en prenant appui sur les étymologies possibles ; ces propriétés sont d’ailleurs intimement liées entre elles. Les vertus symboliques de ce Nom étant réellement inépuisables 12 , nous n’aurons comme dessein ici que celui d’exploiter des données déjà connues, mais, comme nous l’avons déjà dit, dans une perspective un peu inhabituelle.
Origine du Nom Allâh
Une question préalable est souvent posée par les auteurs : le Nom Allâh est-il purement arabe ou appartient-il à un contexte linguistique plus large ? Les savants musulmans n’ignorent pas que ce Nom désignait la divinité suprême dans la tradition préislamique, mais ils connaissent également l’utilisation d’un Nom divin dont le schème est proche de la racine A.L.H. en hébreu, syriaque, araméen et autres langues de la même famille. Ce fait est pris en compte par des autorités comme Ar-Râzî 13 . D’autres estiment qu’il peut être commun à plusieurs langues sans que l’on puisse dire que l’une soit antérieure aux autres.
En dehors du strict cadre sémitique 14 , il faut relever ce passage digne d’intérêt concernant une technique d’invocation, en milieu hindou cette fois : « Hallâ est un terme mystérieux utilisé par certaines sectes shivaïtes pour invoquer l’être suprême durant les danses extatiques. Il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec Allah le nom divin adopté par les Musulmans en même temps que la pierre noire de La Mecque qui, selon la géographie des Purânas , est un Linga de Shiva situé dans l’ancien lieu sacré appelé Makheshvara (le Seigneur du Crocodile) » 15 .
Pour revenir au contexte sémitique, on a évoqué aussi l’étoffement de la racine primitive Îl ou “ El ” connue comme le Nom de Dieu chez tous les Sémites et, dans ce cas, la racine serait ’.W.L. ou ’.Y .L., “être en premier” (d’où le Nom divin Al-Awwal , “Le Premier”, en Islam) 16 . Il serait donc le “Principe”, c’est-à-dire la “Cause première”. Le grand dictionnaire Lisân al-‘Arab donne ’Îl comme l’un des Noms d’ Allâh en hébreu et syriaque, puis propose une forme arabisée ’Ill identifiée directement à Allâh ( wa huwa Allâh ) 17 .
Cependant, pres

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