Rendez-vous à Golgotha - Un vendredi comme les autres
86 pages
Français

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Description

C’est un vendredi comme les autres à Jérusalem. Et pourtant, une foule se presse sur la colline de Golgotha. Trois criminels y subissent le supplice de la croix. Parmi eux, Jésus de Nazareth, le soi-disant roi des Juifs. À son compagnon de souffrance, Jésus dira : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782918629511
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

RENDEZ-VOUS A GOLGOTHA
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
André FILLION
 
© 2012, André FILLION
Tous droits réservés.
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur.
Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond.
Publié par Editions l'Oasis, année 2012.
Ce livre a été publié sous la division 'auto publication' des Editions l'Oasis. Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilité concernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques que grammaticales, et ne sont pas forcément en accord avec certains détails du contenu des livres publiés sous cette forme.
Dépôt légal: 2e trimestre 2012. Imprimé en France.
 
Couverture faite par Damien Baslé, www.damienbasle.com

Rte d'Oupia, 34210 Olonzac, France
tél (33) (0) 468 32 93 55 * fax (33) (0) 468 91 38 63
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Un vendredi comme les autres
C’est un vendredi tout à fait comme les autres, un après-midi à Jérusalem. Pourtant les places et les rues bénéficient d’une animation particulière. Jusque dans les faubourgs de la ville et le long d’un pénible chemin pierreux qui conduit au sommet d’une colline dénudée appelée « mont du Crâne » 1 . La foule se presse et s’agite de chaque côté de la voie comme attendant le passage d’un cortège.
S’agit-il de la visite officielle d’un chef d’État ? D’un défilé militaire ? D’une manifestation sportive ?
Cette population, du plus pauvre au plus nanti, se prépare à un spectacle assez particulier : l’exécution de trois condamnés à mort. Les hommes aiment le spectacle du sang et de la souffrance. Le désir de leur vue va être satisfait : trois condamnés à mort, trois criminels que l’on va crucifier. Trois malfaiteurs dont on va transpercer les pieds et les mains avec des clous.
Sur leur passage, les commentaires des curieux vont bon train :
« - Le premier, il paraît qu’il a tué sa femme.
- Ah ! Bon ? Et le grand brun à côté, qu’est-ce qu’il a fait ?
- C’est un bandit de grand chemin.
- Et l’autre, celui qui a une couronne d’épines sur le front ?
- Lui ? Au fait, je n’en sais rien.
- Il faudrait poser la question à Pilate. C’est lui qui l’a condamné. Il doit bien savoir. »
Eh bien ! Justement, le gouverneur Ponce-Pilate n’en sait pas davantage.
Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent : Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait.
Luc 23:22/24
Traînant chacun sa lourde croix, les trois condamnés gravissent péniblement le chemin pentu. L’un d’eux, l’homme au front couronné d’épines, harassé par le fardeau, chancelle et s’écroule. Les soldats romains choisissent dans la foule un homme au hasard. C’est un certain Simon de Cyrène qu’ils chargent de porter sa croix jusqu’au lieu du supplice.
Ouvrons ensemble l’Évangile de Luc, au chapitre 23, et lisons les versets 33 à 43.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu ! Les soldats aussi se moquaient de lui ; S’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Luc 23:33/43
Le peuple se tenait là et regardait :
La multitude anonyme de badauds et des curieux assistait, passive, à ce sanglant spectacle.
Des millions de personnes ont l’habitude de se mettre à table en regardant le journal télévisé. Ils assistent impuissants et indifférents au tableau de la misère du monde, de la sécheresse en Afrique et des inondations au Bangladesh. Ils sont mécontents quand on leur montre des images de blessés sur les champs de bataille au moment où ils ont leur rosbif dans l’assiette. Ils savent bien qu’ils n’y pourront rien changer, alors pourquoi se culpabiliser ? D’ailleurs, s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas tant de malheur sur terre. N’est-ce pas ?
C’est ainsi que les humains rassurent leurs consciences : « Est-ce notre faute, après tout, si le monde est comme il est ? Avons-nous réfléchi, avant de nier son existence, que ce Dieu dont nous n’avons pas besoin a pu laisser à l’homme la liberté et la responsabilité de ses actes ? Il est tellement facile de dire : « Dieu n’existe pas, mais après tout, si le monde va aussi mal, c’est sa faute ! »
Voici une autre raison qui pousse les humains à cette indifférence artificielle : Si Dieu existe, le jugement existe aussi. Mieux vaut donc considérer que Dieu n’existe pas, qu’il n’y a donc ni enfer ni paradis : « Quand on est mort, on est bien mort ! »
L’autruche qui enterre sa tête dans le sable ne voit plus le danger, mais ne l’élimine pas pour autant et la négation du jugement n’annihile pas sa réalité.
Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement,
Hébreux 9:27
Cherchez-vous des preuves que Dieu existe avant de prendre position ? La réponse dépend de vous. Si vous voulez vous cacher loin de lui, vous n’en trouverez pas. Mais si vous cherchez avec sincérité, vous en trouverez une à chaque pas.
Mon père était un chrétien à la marche sinueuse. Mais il avait fait une véritable expérience avec Dieu et avait trouvé la foi. À cause de cette foi souvent incertaine, il nous arrivait d’avoir des doutes quant à son salut. Lorsque par une nuit de juillet 1990, il nous quitta, son visage souriant nous a définitivement convaincus qu’il passait l’éternité auprès du Seigneur.
Les magistrats se moquaient de Jésus...
De cette multitude de spectateurs se détache une élite : les magistrats. C’est-à-dire : les « maîtres ».
C’étaient des gens qui avaient pris une place importante dans la société. De nos jours, on appelle magistrats ceux qui exercent la justice. Mais dans le texte grec, magistrats signifie, les chefs, les dirigeants, les meneurs. Nous devons aussi comprendre : les chefs religieux.
Ce ne sont pas des idolâtres et des impies qui ont livré Jésus, mais des gens qui ne manquaient pas un service à la synagogue. Certains d’entre eux aimaient vraiment Dieu et croyaient lui rendre service, mais la plupart pratiquaient leur religion de façon formaliste et hypocrite. Ils ont été entraînés par des chefs jaloux. Ceux-ci haïssaient Jésus parce qu’il se proclamait Fils de Dieu. C’était la raison officielle. Mais ils le haïssaient surtout parce que son message avait autorité sur le peuple,

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